Elena Milachina — Wikipédia
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Nom dans la langue maternelle | Елена Милашина |
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Distinctions | Liste détaillée Golden Pen of Russia (d) () Prix international de la femme de courage () Free Media Awards () Journalism as a Profession (en) () Prix Sakharov de la Liberté (en) () Redkollegia (en) () Docteur honoris causa de la Vrije Universiteit Brussel () |
Elena Valerievna Milachina (en russe : Елена Валерьевна Милашина) est une journaliste d'investigation russe pour le bihebdomadaire Novaïa Gazeta.
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle travaille, au sein de Novaïa Gazeta, à mettre en lumière les trafics de drogues, attaques terroristes, catastrophes militaires et même les meurtres de journalistes[1]. Activiste pour les droits de l'homme, elle couvre également les cas d'enlèvements extrajudiciaires, de tortures, de violations des droits de l'homme dans le nord Caucase[2] et agit contre la xénophobie et le racisme. Elle poursuit également les enquêtes ouvertes par sa collègue Anna Politkovskaïa, assassinée le à Moscou.
Menaces
[modifier | modifier le code]Pour son travail sur la Tchétchénie, elle est victime de menaces de mort et a été agressée en 2012[3].
En juillet 2023, à la sortie de l'aéroport de Grozny capitale de la Tchétchénie, Elena Milachina et l'avocat Alexandre Nemov sont agressés. Celui-ci venait assister Zarema Moussaïeva, la femme de Saïdi Iangoulbaïev, opposant à Ramzan Kadyrov, Elena Milachina l'accompagnait. Elle est lourdement battue, tondue et couverte de peinture[4]. Puis, les agresseurs menacent de les tuer en pointant une arme sur leur tête, ils indiquent alors : « On vous avait prévenus. Partez d’ici et n’écrivez rien »[5],[6].
Distinctions
[modifier | modifier le code]En , elle reçoit le prix Alison Des Forges de Human Rights Watch, pour son activisme extraordinaire[7].
En 2013, Elena Milachina reçoit du département d'État des États-Unis, le prix international de la femme de courage[1].
En 2017, les ambassadeurs français et allemand en Russie lui remettent le prix franco-allemand des droits de l'Homme et de l'État de droit.
En 2021, Elena Milachina renvoie la médaille du prix à l'ambassade de France à Moscou, où on la lui avait décerné, comme geste de protestation contre l'expulsion d'un réfugié tchétchène en Russie[8].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Prix international des femmes de courage, en 2013 », sur le site du département d'État des États-Unis (consulté le ).
- (en) « Investigative journalist brutally beaten in Russia », sur le site Committee to Protect Journalists, (consulté le ).
- Benjamin QUÉNELLE, « La journaliste russe Elena Milashina menacée de mort pour ses articles sur la Tchétchénie », sur le site La Croix.com, (consulté le ).
- (en) Anna Chernova, Darya Tarasova et Lauren Kent, « Prominent Russian journalist ‘severely beaten’ in attack in Chechnya », CNN.com, (lire en ligne)
- Benoît Vitkine, « Tchétchénie : un avocat et une journaliste violemment agressés à Grozny », sur Le Monde, (consulté le ).
- Alain Barluet, « Russie : une journaliste d'investigation passée à tabac en Tchétchénie », sur Le Figaro, (consulté le ).
- (en) Patricia Williams, « Elena Milashina, Russia », sur le site Human Rights Watch, (consulté le ).
- (ru) Елена Милашина, « С трусами мне не по пути », sur Новая газета, (consulté le ).
Liens externes
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