Émarèse — Wikipédia

Émarèse
Émarèse
La maison communale à Érésaz.
Blason de Émarèse
Armoiries
Noms
Nom francoprovençal Émarésa
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région de la Vallée d'Aoste Vallée d'Aoste 
Syndic
Mandat
Lucina Grivon
2010
Code postal 11020
Code ISTAT 007025
Code cadastral D402
Préfixe tel. 0166
Démographie
Gentilé Émarésot, Émarésote
Population 223 hab. (31 décembre 2010[1])
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 43′ 00″ nord, 7° 42′ 00″ est
Altitude Min. 1 170 m
Max. 1 170 m
Superficie 1 000 ha = 10 km2
Divers
Saint patron Pantaléon de Nicomédie
Localisation
Localisation de Émarèse
Localisation dans la Vallée d'Aoste.
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Émarèse
Géolocalisation sur la carte : Italie
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Émarèse
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Émarèse
Liens
Site web Site officiel

Émarèse est une commune éparse située dans la Vallée d'Aoste en Italie.

Géographie

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Le territoire d'Émarèse se situe à proximité du col de Joux. La maison communale se situe au hameau Érésaz, alors que sur cette même commune il existe un autre hameau dénommé Émarèse : cela fait d'Émarèse une commune éparse.

Localisation de la commune d'Émarèse à l'intérieur de la Vallée d'Aoste.

L'historien valdôtain Robert Berton indique le toponyme latin Ima regia[2].

Si l'on compare les toponymes Émarèse, Érésaz (également francisé en Érèse) et Sommarèse, on peut considérer Érèse comme toponyme de base. Ce toponyme dériverait du latin arcensis qui indique un replat (cfr. village de Arcésaz à Brusson). Sommarèse serait donc composé par summo + arcensis, soit « replat supérieur », alors que Émarèse, soit imo + arcensis, signifierait « replat inférieur »[3].

Un tumulus protohistorique a été retrouvé dans le hameau de Cheissan en 1968[4].

Le pape Alexandre III cite la paroisse d'Émarèse dans sa bulle du .

Vers 1307 la paroisse fut supprimée et annexée à celle de Saint-Germain. En 1435, l'église paroissiale de Sommarèse est transférée à Émarèse, hameau plus central. Enfin par décret du , l'évêque d'Aoste Pierre-François de Sales érige définitivement la nouvelle paroisse d'Émarèse. Le cadastre des États Sardes de la paroisse d'Émarèse a été terminé le , il recense 5.968 parcelles réparties entre 201 propriétaires-contribuables, soit 45 noms de famille différents.

Comme dans toute la Vallée d'Aoste, la population d'Émarèse est décimée lors de l'épidémie de peste en 1630.

Au XVIIe siècle, la commune d'Émarèse est achetée par la famille noble des Decré de Châtillon, qui par la suite adoptent le nom Decré d’Émarèse.

Au hameau Érésaz se situe le siège du Centre d'études « abbé Trèves ».

  • Joseph-Marie Trèves - Curé et militant antifasciste, fondateur du mouvement La jeune Vallée d'Aoste.

Depuis sa découverte en 1872 et plus particulièrement à partir de la décennie 1940 jusque vers 1970, une mine d'amiante située à Chassan-Settarme, entre Sommarèse et Chassan, située 1335 et 1485 mètres d'altitude, a été exploitée sur le territoire de la commune par la « Società Italiana Amianto ». En plus de l'exploitation de plusieurs aires, une décharge de déchets inertes contenant de l'amiante avait été implantée sur la commune. En 2011 un plan d'assainissement et de sécurisation du site principal de Chassan-Settarme a été approuvé. En 2012, l'aire polluée a été désignée comme « Site d'intérêt national » par la Commission parlementaire d'enquête sur les déchets[5]

Émarèse fait partie de l’unité des communes valdôtaines du Mont-Cervin.

Dans cette commune se pratique le tsan, l'un des sports traditionnels valdôtains.

Administration

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Les syndics successifs
Période Identité Étiquette Qualité
9 mai 2005 24 mai 2010 Fabrice-Marie Trèves Liste civique Syndic
24 mai 2010 En cours Lucina Grivon Liste civique Syndique
Les données manquantes sont à compléter.

Cheissan, Émarèse, Érésaz, Fontillun, Longeon, Ravet, La Saléraz, Sommarèse, Settarme

Communes limitrophes

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Brusson, Challand-Saint-Anselme, Challand-Saint-Victor, Montjovet, Saint-Vincent

Galerie de photos

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
  2. Vallée d'Aoste autrefois, recueil d'ouvrages de Robert Berton, 1981, Sagep éd., Gênes.
  3. Goffredo Casalis, Dizionario geografico, Vol. VI, Turin, 1840.
  4. Franco Mezzena, Sondages du tumulus protohistorique de Cheissan, Bulletin de la Surintendance des biens culturels de la Vallée d'Aoste, n. 0, 2002-2003, p.28.
  5. (it) L'amianto di Émarèse, dans la revue Environnement n° 59 mars 2013, p. 43-44,.
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