Émile Paladilhe — Wikipédia

Émile Paladilhe
Description de cette image, également commentée ci-après
Émile Paladilhe

Naissance
Montpellier, Drapeau de la France France
Décès (à 81 ans)
2e arrondissement de Paris, Drapeau de la France France
Activité principale Compositeur
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres François Benoist, Antoine-François Marmontel, Jacques-Fromental Halévy
Conjoint Georgina Lefebvre Desvallières
Descendants Dominique Paladilhe (petit-fils)
Récompenses Grand prix de Rome (1860)
Distinctions honorifiques Académie des beaux-arts (1892), Officier de la Légion d'honneur (1897)
Signature de Émile Paladilhe

Émile Paladilhe, né le à Montpellier[1] et mort le à Paris 2e[2], est un compositeur français.

Initié très jeune à la musique par son père, Émile Paladilhe apprend l’orgue sous la direction de l’organiste de la cathédrale de Montpellier. Son talent précoce le mène à Paris à l’âge de neuf ans. Il y poursuit ses études d’orgue avec François Benoist, de piano avec Antoine-François Marmontel et de composition avec Jacques-Fromental Halévy au Conservatoire de Paris et se lie d’amitié avec Georges Bizet. Pianiste virtuose et compositeur talentueux, il devient en 1860 le plus jeune 1er Grand prix de Rome de toute l’histoire de ce prix. Il est alors seulement âgé de 16 ans.

De retour d’un séjour de trois ans à la Villa Médicis, il compose pour la scène lyrique et connaît de grands succès. Son plus grand succès lyrique sera son opéra Patrie, créé en 1886 à l'Opéra de Paris. Cet opéra sera un des plus célèbres de l’époque. Il compose aussi trois messes et un oratorio, Les Saintes Maries de la Mer, des cantates et des motets, une symphonie, des pièces pour piano et une centaine de mélodies, dont certaines sont encore chantées aujourd’hui.

Gravure extraite du Larousse illustré (1900).

Émile Palaldilhe faisait partie des jurys qui ont refusé par cinq fois d'attribuer à Maurice Ravel le Prix de Rome[3].

Il épouse à Paris 2e le [4] Georgina Lefebvre Desvallières (1867-1936), petite fille de l’académicien Ernest Legouvé et sœur du peintre Georges Desvallieres, avec qui il aura deux enfants (Marie-Jeanne en 1888, et Jean en 1890). Il est le grand-père de Dominique Paladilhe.

Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1892, où il succède à Ernest Guiraud.

Première page de la transcription pour cobla (tible en fa) de Patrie (coll. Musée des instruments de Céret)
Opéras
  • La Fiancée d'Abydos, 1864-66,
  • Le Passant[5], opéra-comique en un acte (F. Coppée), 1872 ;
  • L'Amour Africain, opéra-comique en deux actes (E. Legouvé), 1875 ;
  • Suzanne, opéra-comique en trois actes (de Lockroy & Cormon), 1878 ;
  • Diana, opéra-comique en trois actes (Regnier & Normand), 1885 ;
  • Patrie ![6], drame lyrique en cinq actes (Sardou & Gallet), 1886 ;
  • Vanina, opéra en quatre actes (Legouvé & Gallet), composé entre 1887 et 1890 (non représenté) ;
  • Dalila, opéra en trois actes (Feuillet & Gallet), composé en 1895-1896 (non représenté).
Œuvres sacrées
Autres compositions
  • Mandolinata, sérénade pour voix et piano, 1869 (reprise dans Le Passant);
  • Cantate Ivan IV, Prix de Rome en 1860 ;
  • Symphonie, 1862-1863 ;
  • Marche de fête pour orchestre, 1904.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Mairie de Montpellier, « Acte de naissance n°603 du 04/06/1844 photo 151/289 5 MI 1/79 », sur AD Hérault (consulté le )
  2. Mairie du 2e arrondissement de Paris, « Acte de décès n° 9 du 06/01/1926 photo 1/31 2D 99 », sur Archives de Paris (consulté le ) : « décédé à 19h, rue Saint-Marc 14, Emile PALADILHE, compositeur de musique, Membre de l'Institut, Officier de la Légion d'honneur, né à Montpellier le 3/06/1844, fils de Jean jacques Isidore Alcide Paladilhe et de Félicité Calon, décédés, époux de Jeanne Elisabeth Georgina Lefèbvre-Desvallières »
  3. Jean Marnold, « Le scandale du Prix de Rome », Le Mercure musical, no 1,‎ , p. 130-133 (lire en ligne, consulté le )
  4. Mairie du 2e arrondissement de Paris, « Acte de mariage n°215 du 16/04/1887 photo 20/31 V4E 5469 », sur Archives de Paris (consulté le )
  5. « Le passant : opéra en vers, en un acte », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  6. « Patrie : grand opéra en cinq actes », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :