Endoréplication — Wikipédia

L'endoréplication (appelé parfois endomitose) est une variante de la mitose consistant en la réplication de l'ADN du noyau d'une cellule sans divisions de la cellule elle-même : 2n → 4n → 8n → 16n → 32n → 64n.

Elle a été décrite pour la première fois par Lothar Geitler en 1939 sur l'hémiptère Gerris lateralis[1].

L'endomitose et l'endoréplication ont une légère différence : dans le premier cas, les chromosomes se condensent comme lors de la mitose et entrent en prophase qui sera stoppée, dans le second on n'observe aucune étape de la mitose[2].

La réplication de l'ADN se déroule normalement comme lors des deux premières phases de la mitose mais il y a inhibition de la métaphase : les chromatides ne migrent pas aux pôles mitotiques opposés.

Types d'endomitose

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On distingue :

  • endoréplication polyploïde : les chromosomes se dédoublent mais le noyau ne se divise pas, la cellule a donc deux fois plus de chromosomes.
  • endoréplication polyténique : les chromatides se dédoublent mais restent soudées sur leur chromosome respectifs (phénomène d'endoréduplication).

Notes et références

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  1. Geitler L., Die Entstehung des polyploiden Somakerne der Hetropteren durch Chromosomensteilung ohne Kernteilung, Chromosoma 1 : 1-22, 1939
  2. Wilhelm Nultsch & R. Miesch, Botanique générale, De Boeck Université, , p. 118