Équipe de Roumanie de rugby à XV — Wikipédia

Description de l'image Federatia Româna Rugby logo 2010.png.
Surnom Stejarii (les Chênes)
maillot FFE60D maillot FFE60D maillot FFE60D
short 002B89
bas D52B1E
maillot ff0000 maillot ff0000 maillot ff0000
short 000080
bas 000080
Entrée au Board 1987
Sélectionneur David Gérard
Capitaine Marius Simionescu
Record de sélections Florin Vlaicu (128)
Record de points Florin Vlaicu (1024)
Record d’essais Catalin Fercu (33)
Premier match officiel

États-Unis 21 - 0 Roumanie

Plus large victoire

Roumanie 100 - 0 Bulgarie

Plus large défaite

Angleterre 134 - 0 Roumanie

Coupe du monde  
· Participations 9/10
· Meilleur résultat Premier tour (une victoire)

L'équipe de Roumanie de rugby à XV est l'équipe représentant la Roumanie dans les compétitions internationales majeures de rugby à XV telles que la Coupe du monde ou le championnat d'Europe. Sous l'égide de la fédération roumaine de rugby à XV, elle fait partie des nations dites du « Tiers 2 ».

L'équipe de Roumanie aux Jeux olympiques de 1924.
Les Chênes en juin 1960.
Échange des fanions, lors de Roumanie-Italie, le 10 juin 1962 à Bucarest.

L'équipe de Roumanie de rugby rivalise avec les grandes nations européennes jusqu'à la fin des années 1980. En effet, Napoléon III avait contribué, par sa diplomatie, à la reconnaissance par les États d'Europe de la Roumanie. Depuis, Bucarest n'a qu'une ambition : être le Paris du pays du Danube. Et comment y parvenir mieux qu'en envoyant à Paris, au début du XXe siècle, des étudiants ?

Ces étudiants roumains découvrent un jeu nouveau, en plein essor : le rugby à XV. Ils l'exportent chez leurs compatriotes. Produit « Made in France », le rugby est très populaire. En 1915 naît le Stadiul Roman, rejeton du Stade français : même recrutement lycéen, mêmes couleurs de maillot, mêmes structures omnisports avec le rugby au centre.

Le rugby naît à Bucarest, il y sera longtemps pratiqué modestement mais résolument. En 1924, une première victoire est acquise face à la Pologne. Avant-guerre, Roumains et Français s'affrontent à deux reprises : en 1924 également, à Colombes, lors des Jeux olympiques, puis quatorze ans plus tard en 1938, à Bucarest. Les capitaines roumains sont alors le trois-quarts centre Nicolae Mărăscu en 1924, puis le troisième ligne aile Constantin Turut en 1938 ; les 3e et 4e matchs n'auront lieu qu'en 1957 entre les deux pays, sous le capitanat du demi de mêlée Dumitru Ionescu dit Titi (ce joueur avait déjà joué contre l'Italie 23 années auparavant en 1934). En 1939, un club provincial existe (la formation des usines d'aviation de Brașov), pour les dix-sept autres clubs tous implantés dans la capitale. En 1945, les structures du rugby sont modifiées. Les clubs deviennent officiellement corporatistes. L'État permettra au rugby de partir à la conquête de la province. Des progrès significatifs sont enregistrés avec à la clé quelques succès internationaux. De 1960 à 1963, sous le capitanat du 3e ligne aile Viorel Morariu, la Roumanie réussit même une série de 4 matchs sans défaite face aux Français, alors que ces derniers ont obtenu quant à eux une série de 4 victoires dans le Tournoi des Cinq Nations. Les nations britanniques accordèrent la cape aux joueurs appelés à affronter la Roumanie seulement à partir de 1983.

1945 – 1990 : la Roumanie proche des plus grandes nations du rugby

[modifier | modifier le code]
L'équipe roumaine qui a battu la France 15 - 0 en novembre 1980.
L'équipe de Roumanie avant un match test contre le Pays de Galles en 1983.
Le match France-Roumanie au stade Jacques-Fouroux d'Auch en 1990.

Les Roumains s'améliorent dans le jeu, établissent une série de quatre matchs sans défaite contre les Français entre 1959 et 1962 (2 victoires et 2 nuls). Les Roumains jouent également fréquemment contre les Italiens. Ils commencent à affronter les nations britanniques en 1981 : ils battent deux fois les Gallois et une fois les Écossais au cours des années 80. En 1981, ils affrontent les Néo-Zélandais avec à la clé une défaite mémorable (14-6)[1].

De 1959 à 1964, la Roumanie enregistre une série de 25 matchs sans défaite, ce qui constitue un record mondial inégalé[Note 1],[2].

À cette époque, des joueurs tels que le Lion britannique Rob Ackerman décrivent la Roumanie comme une équipe d'un niveau comparable à celui des All Blacks, grâce à des joueurs jouant au rugby comme à l'armée – de fait certains internationaux roumains sont alors aussi militaires – avec une dimension physique impressionnante[3].

Plus tard, ils battent à la surprise générale la France au stade Jacques-Fouroux d'Auch le , ainsi que l'Écosse à Bucarest le .

Au début des années 1980, le pays compte 13 000 joueurs.

Depuis, l'équipe roumaine tente de se faire une place dans le circuit du rugby international. Mais les meilleurs joueurs ont quitté le pays, généralement pour la France, et il est bien difficile pour l'équipe nationale de se reconstruire, même si elle a participé à toutes les Coupes du monde depuis la création de l'épreuve en 1987 jusqu'en 2015 (inclus).

1990 – 2010 : la dégringolade après la révolution

[modifier | modifier le code]

La chute du dictateur Nicolae Ceaușescu en 1989 plonge les clubs roumains dans la crise. Nombre d'entre eux disparaissent, et la sélection nationale en subit les conséquences. Pendant plus de vingt ans, la Roumanie dégringole dans la hiérarchie mondiale.

Les Roumains font ainsi de bien pâles prestations en Coupe du monde. Ils terminent derniers de leur poule en 1995 et troisièmes en 1991 et 1999. S'ils battent l'Italie en 1994 et l'Écosse en 1991, ils subissent de gros revers contre les autres sélections majeures, en particulier les nations britanniques. Les années glorieuses sont désormais loin derrière la sélection roumaine, qui n'est plus capable de battre des nations comme le Pays de Galles (depuis 1988), l'Écosse (depuis 1991), la France (depuis 1990) ou l'Italie (depuis 2004).

Roumanie – Irlande à Lansdowne Road en 2005.

Après un échec déjà retentissant au Pays de Galles au Millenium en (81-9), les Roumains perdent 134 à 0 contre les Anglais à Twickenham deux mois plus tard, ce qui constitue le plus gros écart de points jamais enregistré dans un match de rugby, alors que quelques mois auparavant, ils avaient plutôt bien tenu tête à l'Irlande lors d'un test match (37-3). Ce triste record de la plus lourde défaite est battu plus tard lors de la Coupe du monde de rugby à XV 2003 lors du match Australie - Namibie (142-0).

En 2006, la Roumanie remporte le championnat européen des nations. Lors de la Coupe du monde en France, les Roumains perdent leur premier match de peu contre l'Italie (24-18), avant d'être douchés 42 à 0 par l'Écosse. Ils battent de justesse le Portugal (14-10) et sont totalement impuissants lors du dernier match contre des Néo-Zélandais nettement supérieurs malgré l'absence de Dan Carter (85-8).

La Roumanie termine dernière de sa poule lors de la coupe du monde 2011. Pourtant, au premier match, les Roumains frôlent l'exploit contre l'Écosse : après avoir mené 24 à 21 à la 70e minute, ils ne tiennent pas et encaissent treize points pour s'incliner 34 à 24. Ensuite, les Roumains subissent de lourds revers contre l'Argentine (43-8) et Angleterre (67-3). L'espoir d'éviter une cuillère de bois s'envole quand ils s'inclinent encore face à leurs principaux concurrents en championnat européen des nations, les Géorgiens (25-9).

L'après 2011 : le renouveau ?

[modifier | modifier le code]

Romeo Gontineac quitte la tête de la sélection après la coupe du monde 2011 et est remplacé par le mythique Hari Dumitras. Les résultats restent moyens, la Roumanie finit deuxième du Championnat européen des nations 2010-2012 mais avec quatre défaites (deux contre la Géorgie, une en Espagne face à la sélection espagnole et une au Portugal face aux Portugais. Puis elle subit deux défaites à domicile lors de la tournée de respectivement contre le Japon et les États-Unis (23-34 et 3-34). Hari Dumitras sera limogé à l'issue de cette tournée.

Son remplaçant, le Gallois Lynn Howells, fait ses débuts à la tête de la sélection en 2013, lors de la première journée du Championnat européen des nations 2012-2014, avec une difficile victoire au Portugal (13-19). Son équipe s'impose par la suite trois fois respectivement contre la Russie (29-14), en Espagne (25-15) et en Belgique (32-14). Ils terminent la phase aller par un match nul à Bucarest contre la Géorgie (9-9). En juin, la Roumanie accueille la Coupe des Nations, compétition amicale disputée tous les ans à Bucarest, et remporte cette dernière grâce à trois victoires en autant de rencontre contre la Russie, et les équipes espoirs argentine et italienne. Lors de la tournée automnale de 2013, le XV du chêne impressionne en s'imposant contre les Tonga (19-18) et le Canada (21-20), mais s'incline contre les Fidji (7-26).

La Roumanie aborde très sérieusement la phase retour du Championnat européen des nations 2012-2014. Après trois larges succès contre le Portugal (24-0), la Russie (34-3) et l'Espagne (32-6), la Roumanie s'assure d'obtenir son billet pour la coupe du monde de rugby à XV 2015. Après une victoire bonifiée contre la Belgique (29-10), la Roumanie échoue au dernier match du tournoi, le match pour la victoire finale, face à la Géorgie (22-9). Deuxième du Championnat européen des nations 2012-2014, la Roumanie gagne sa place dans le groupe D de la coupe du monde 2015, aux côtés de la France, de l'Irlande, de l'Italie et du Canada.

Groupe des sélectionnables

[modifier | modifier le code]

Joueurs actuels

[modifier | modifier le code]

Le , le sélectionneur roumain annonce les trente-trois joueurs retenus pour la Coupe du monde. Cristian Chirică est le capitaine de la sélection[4].

Le , Mihai Macovei, Mihai Mureșan et Paul Popoaia déclarent forfait pour la compétition, ils sont remplacés par André Gorin, Sioeli Lama et Taliauli Sikuea[5].

Le , Taylor Gontineac, Gabriel Pop et Hinckley Vaovasa sont forfaits pour le reste de la compétition après des blessures, ils sont remplacés par Mihai Graure, Alexandru Bucur et Luca Nichitean[6].

Nom Naissance Club Année de
1re sélection
Pilier
Costel Burțilă (33 ans) RC Hyères Carqueiranne 2020
Thomas Crețu (22 ans) Stade aurillacois 2023
Gheorghe Gajion (32 ans) Stade montois 2022
Alexandru Gordaș (30 ans) Dinamo Bucarest 2015
Iulian Harțig (26 ans) RC bassin d'Arcachon 2019
Alexandru Savin (29 ans) RC Steaua Bucarest 2019
Talonneur
Florin Bărdașu (33 ans) RC Steaua Bucarest 2016
Ovidiu Cojocaru (27 ans) Dinamo Bucarest 2016
Rob Irimescu (28 ans) CSM Baia Mare 2023
Deuxième ligne
Stefan Iancu (26 ans) CSM Baia Mare 2022
Marius Iftimiciuc (27 ans) US Carcassonne 2018
Adrian Moțoc (28 ans) Biarritz olympique 2017
Troisième ligne
Cristian Boboc (29 ans) RC Steaua Bucarest 2021
Cristian Chirică Capitaine (27 ans) Dinamo Bucarest 2016
André Gorin (36 ans) RC Hyères Carqueiranne 2009
Vlad Neculau (26 ans) SCM Rugby Timișoara 2019
Florian Roșu (31 ans) CSM Baia Mare 2021
Dragoș Ser (25 ans) RC Steaua Bucarest 2020
Damian Strătilă (28 ans) RC Steaua Bucarest 2021
Nom Naissance Club Année de
1re sélection
Demi de mêlée
Alin Conache (22 ans) SCM Rugby Timișoara 2022
Gabriel Rupanu (27 ans) SCM Rugby Timișoara 2019
Florin Surugiu (39 ans) RC Steaua Bucarest 2008
Demi d'ouverture
Tudor Boldor (26 ans) Dinamo Bucarest 2018
Luca Nichitean (25 ans) CSM Baia Mare -
Centre
Alexandru Bucur (30 ans) CSM Baia Mare 2018
Mihai Graure ? ? -
Tevita Manumua (31 ans) SCM Rugby Timișoara 2023
Jason Tomane (29 ans) CSM Baia Mare 2020
Ailier - Arrière
Sioeli Lama (29 ans) RC Steaua Bucarest 2021
Nicolas Onuțu (28 ans) CS Vienne 2016
Taliauli Sikuea (29 ans) CSM Baia Mare 2023
Marius Simionescu (27 ans) SCM Rugby Timișoara 2017
Fonovai Tangimana (35 ans) RC Steaua Bucarest 2016

Joueurs emblématiques

[modifier | modifier le code]

Liste des sélectionneurs

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-contre donne la liste des entraîneurs du XV de Roumanie qui se sont succédé depuis 1961.

Entraîneur Activité
Petre Cosmănescu[7] 1961-1965
Viorel Morariu[8] 1965-1968
Petre Cosmănescu[7] 1968-1972
Valeriu Irimescu[9] 1973-1974
Petre Cosmănescu[7] 1974-1981
Theodor Rădulescu[10] 1985-1987
Mihai Naca[11] 1987-1989
Theodor Rădulescu[10] 1989-1990
Peter Ianusevici[12] 1991
Theodor Rădulescu[10] 1992-1994
Mircea Paraschiv[13] 1994-1999
Eduard Suciu[14] 1999-2001
Bernard Charreyre 2002-2003
Philippe Sauton 2003-2004
Daniel Santamans
Robert Antonin
2004-2007
Marin Moț 2007-2008
Serge Laïrle 2009-2010
Romeo Gontineac 2010-2011
Hari Dumitras 2011-2012
Lynn Howells 2012-2018
Thomas Lièvremont 2018
Marius Tincu 2019
Andy Robinson[15] 2019-2022
Eugen Apjok 2023
David Gérard 2024-

Statistiques

[modifier | modifier le code]

Différents records

[modifier | modifier le code]

Record de sélections

[modifier | modifier le code]
Rang Joueur Nombre de
sélections[16]
1 Florin Vlaicu 128
2 Cătălin Fercu 109
3 Florin Surugiu 108
4 Mihai Macovei 104
5 Valentin Calafeteanu 100
6 Cristian Petre 92
7 Minya Csaba Gal 88
8 Valentin Poparlan 77
9 Romeo Gontineac 76
Adrian Lungu
Lucian Mihai Sirbu

Record de points

[modifier | modifier le code]

En gras les joueurs encore en activité

Rang Joueur Points
1 Florin Vlaicu 1024
2 Dănuț Dumbravă 389
3 Petre Mitu 339
4 Ionut Tofan 316
5 Valentin Calafeteanu 233
6 Neculai Nichitean 201
7 Ionel Melinte 176
8 Cătălin Fercu 171
9 Gelu Ignat 148
10 Gabriel Brezoianu 142

Record d'essais

[modifier | modifier le code]

En gras les joueurs encore en activité :

Rang Joueur Essais
1 Cătălin Fercu 33
2 Gabriel Brezoianu 28
3 Mihai Macovei 22
4 Ionut Dumitru 17
4 Ovidiu Toniţa 15
6 Petre Mitu 14
Cristian Săuan
Marius Tincu
Florin Vlaicu

Classement World Rugby

[modifier | modifier le code]
Classement World Rugby de l'équipe de Roumanie 2003 à 2022[17]
# 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Rang en stagnation 14 en diminution 13 en diminution 16 en augmentation 15 en stagnation 15 en diminution 17 en diminution 19 en stagnation 19 en augmentation 18 en diminution 19 en diminution 18
# 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
Rang en augmentation 17 en stagnation 17 en augmentation 16 en augmentation 15 en diminution 18 en diminution 19 en stagnation 19 en augmentation 15 en diminution 20 en augmentation 19

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Cette série de 25 matchs sans défaite n'est homologuée qu'en 2020. En effet, deux de ces rencontres étaient jusque là enregistrées comme des défaites dans les archives, par inversion des scores[2].
  2. Caracostea a joué au Racing Club de France au début du XXe siècle.
  3. Cratunesco a joué au Stade français au début du XXe siècle.
  4. Iconomu a joué à l'USA Perpignan au début du XXe siècle.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Doc Geopolitik, « FLASHBACK. Quand la Roumanie était une grande puissance du rugby international », sur lerugbynistere.fr, (consulté le ).
  2. a et b (ro) Chris Thau, « Rugby: România - deținătoarea necunoscută a unui record mondial », sur rfi.ro, (consulté le ).
  3. (en-US) « A beer with a British Lion: Robert Ackerman », sur theroar.com.au (consulté le ).
  4. « Coupe du monde de rugby. La liste des 33 joueurs retenus avec la Roumanie », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  5. (ro) « Trei modificări în lotul României pentru Cupa Mondială. Competiția se vede în direct la Digi Sport », sur www.digisport.ro (consulté le )
  6. « Trois changements dans le groupe de la Roumanie », sur rugbyrama.fr (consulté le )
  7. a b et c (ro) « Petre Cosmănescu (1922 – 1999) », sur airugby.ro.
  8. « Carnet noir : décès de Viorel Morariu », sur rugbyrama.fr, .
  9. (ro) « Fisa de evidenta Valeriu Irimescu », sur airugby.ro.
  10. a b et c (ro) « S-a stins Theo Radulescu – antrenorul care a invins Franta, Scotia si Tara Galilor », sur rugbyromania.ro.
  11. (ro) « Mihai Naca a trecut in nefiinta », sur ziuaconstanta.ro.
  12. (ro) « ROMANIA / ANTRENORI / Peter IANUSEVICI: "Este imposibil sa legi un dialog cu oameni care iti spun tot timpul ca nu se poate" », sur rugby.ro.
  13. « Rou.: Paraschiv manager », sur rugbyrama.fr, .
  14. « Edward Suciu nommé nouvel entraîneur roumain », sur espn.com (consulté le )
  15. (ro) « Englezul Andy Robinson, noul antrenor al nationalei de rugby a Romaniei », sur frr.ro, (consulté le ).
  16. (en) « Total matches played (descending) », sur ESPN,
  17. « Classement mondial »

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (ro) Constantin Zamfir, Povesta naționalei de rugby continuâ, Bucureşti, Editura Paco, , 324 p., relié (ISBN 978-606-8006-54-3) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (ro) Constantin Zamfir, Marian Burlacu, Christian Frisk, Marius Raczek et Mihai Cojocaru, 1913-2013 100 de ani de rugby în România, Federația Română de Rugby, 249 p., relié Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

[modifier | modifier le code]