Ernestine Nadar — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise, division 36, avenue des Acacias, 1ère ligne |
Nom de naissance | Ernestine Constance Lefèvre |
Nationalité | |
Activité | |
Famille | Adrien Tournachon (beau-frère) Marie Degrandi (belle-fille) Marthe Nadar (petite-fille) |
Conjoint | Gaspard Félix Tournachon dit Nadar (de 1854 à 1909) |
Enfant |
Religion |
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Ernestine Tournachon, dite Ernestine Nadar, née Ernestine Constance Lefèvre le 2 juillet 1836 à Épinay-sur-Seine et morte le 27 janvier 1909 à Paris, est une modèle.
Épouse, mère et belle-sœur de photographes, elle soutient financièrement leur activité et leur sert fréquemment de modèle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Louis Pierre Édouard Lefèvre et Amélie Élisabeth Fauquet se marient le 7 janvier 1832 à Déville-lès-Rouen en Seine-Maritime : il est né à 8 février 1807 dans le 7e arrondissement de Paris et est alors commissionnaire domicilié à Rouen, elle est née le 11 novembre 1808 à Bolbec et est alors domiciliée à Déville-lès-Rouen. Le père de Louis Pierre Édouard Lefèvre, Pierre Claude André, est rentier à Charonne. Le père d'Amélie Elisabeth Fauquet, Louis Abraham, est rentier à Bolbec[2].
Leur fille Ernestine Constance Lefèvre naît le 2 juillet 1836 à Épinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis. Louis Pierre Édouard Lefèvre est décrit comme manufacturier demeurant à Labriche avec son épouse[3].
Amélie Elisabeth Fauquet meurt le 21 novembre 1853 à Paris, un inventaire est dressé par le notaire Adolphe Balpaume le 29 mai 1854[4] et sa succession est liquidée peu après par le notaire Antoine Bossel[5]. Louis Pierre Édouard Lefèvre, sans profession, meurt le 7 octobre 1875 en son domicile rue d'Anjou Saint-Honoré dans le 8e arrondissement de Paris à l'âge de 69 ans. Le décès est déclaré par Achille Catu, photographe[6].
Mariage et vie de famille
[modifier | modifier le code]Ernestine Constance Lefèvre épouse Gaspard Félix Tournachon dit Félix Nadar le 11 septembre 1854 dans l'ancien 1er arrondissement de Paris[7]. Il a 34 ans, elle a 18 ans. Le mariage religieux a lieu à l’Église réformée de Paris[8]. Félix Nadar est, entre autres, romancier, patron de presse, journaliste, caricaturiste, photographe et homme de science. Il photographie les grands noms de l'époque, parmi lesquels Baudelaire, George Sand, Sarah Bernhardt ou Victor Hugo[9].
Leur fils Paul Armand Tournachon dit Nadar naît le 8 février 1856 dans l'ancien 4e arrondissement de Paris[10].
En 1860, les Nadar déménagent du 113, rue Saint-Lazare au 35, boulevard des Capucines[11].
Le 18 octobre 1863, Ernestine et Félix Nadar sont blessés lors de l'accident du ballon Le Géant[12]:78, comme le rappelle La Petite Illustration :
« A propos de la première ascension du Géant qui fut au début d'octobre 1863 le grand événement du Champ de Mars le chroniqueur de L'Illustration écrivait : « Un homme universel, ce Nadar. Dessinateur, écrivain, photographe, aéronaute et chercheur de l'hélice. Mais une hélice aérienne ! Il paraît que cela coûte cher à établir, et Nadar, n'ayant pas le premier million, a pris le parti de demander ce premier million au public par pièces de vingt sous. Il a fabriqué un ballon de la hauteur de la colonne Vendôme et de la circonférence de la halle au blé, et il a convié la population parisienne au spectacle. [...] Le ballon descendait en Hanovre, poussé par le vent, à une vitesse de 60 kilomètres à l'heure, et la nacelle heurtait avec une extrême violence les poteaux télégraphiques, les arbres et les toits des chaumières. Une toiture fut même enlevée. Le ballon éventré prit terre enfin, mais M. et Mme Nadar étaient grièvement blessés, et les autres passagers avaient tous de plus ou moins graves fractures »[13].
Le 15 mai 1874, la « première exposition des peintres impressionnistes » s'ouvre dans l'atelier au 35, boulevard des Capucines[12]:29.
Le 24 juin 1894, Paul Nadar épouse Élisabeth Marie Degrandi. Il est alors industriel et habite au 51, rue d'Anjou. Élisabeth Marie Degrandi est née le 1er septembre 1859 à Marseille et habite au 22, rue Lavoisier à Paris. Elle est divorcée de Georges Casamajor-Salenave par jugement rendu le 30 juin 1887[14],[15]. Elisabeth Marie Legrandi, soprano à l'Opéra-Comique[16], est déjà mère d'Eugénie Claire Casamajor-Salenave, née le 8 décembre 1880 dans le 2e arrondissement de Paris et morte le 22 novembre 1980 à Fontainebleau[17], cantatrice[16]. Paul Nadar et Élisabeth Marie Degrandi divorcent le 22 juillet 1919[15].
Marthe Ernestine Anne naît le 8 mai 1912 au 11, rue Clapeyron. Ses parents ne sont pas nommés. Paul Nadar et Marie Anne Parquet reconnaissent l'enfant le 10 janvier 1920. Elle est légitimée par le mariage de ses parents le 21 du même mois[18]. Artiste-peintre et photographe[19], elle meurt le 8 juin 1948 dans le 8e arrondissement de Paris[18], à l'âge de 36 ans.
Modèle
[modifier | modifier le code]Ernestine Nadar pose pour de nombreuses photographies de son mari Félix Nadar :
- Ernestine Nadar, vers 1854[8],[20].
- Quatre vues d'Ernestine en costume oriental, vers 1860[21].
- Quatre vues d'Ernestine Nadar, non daté[22].
- Autoportrait avec Ernestine en nacelle dans l’atelier du boulevard des Capucines, vers 1862[1].
- Autoportraits avec sa femme Ernestine et leur fils Paul, vers 1864[23],[24].
- Félix Nadar, sa femme Ernestine, leur fils Paul et Adrien Tournachon, photographie non datée.
- Portrait d'Ernestine Nadar en trois poses, vers 1880-1883[24].
- Ernestine Nadar alitée, non daté[25].
Ernestine Nadar est également photographiée par son fils Paul Nadar :
- Ernestine Nadar à Sénart, vers 1890[24].
- Félix Nadar et sa femme Ernestine entourés de leurs employés et domestiques dans leur ermitage en forêt de Sénart, vers 1890[24].
- Ernestine Nadar drapée dans un velours sombre approchant un bouquet de violettes de son visage, vers 1890-1894[1].
- Félix Nadar, Quatre vues d'Ernestine en costume oriental, vers 1860[21].
- Félix Nadar, Autoportrait avec Ernestine en nacelle dans l’atelier du boulevard des Capucines, vers 1862[1].
- Félix Nadar, Félix Nadar, sa femme Ernestine et leur fils Paul, [Paul Nadar est assis sur une table, la main posée sur un livre], vers 1864[23].
- Félix Nadar, Félix Nadar, sa femme Ernestine et leur fils Paul, [Paul Nadar est debout à côté de son père], vers 1864[26].
- Félix Nadar, Félix Nadar, sa femme Ernestine, leur fils Paul et Adrien Tournachon, non daté[27].
- Paul Nadar (attribué à), Félix Nadar et sa femme Ernestine entourés de leurs employés et domestiques dans leur ermitage en forêt de Sénart, vers 1900[28].
- Félix Nadar et Paul Nadar, Ernestine Nadar drapée dans un velours sombre approchant un bouquet de violettes de son visage, vers 1890-1894[1].
Frédérique Émilie Auguste O'Connell, engagée à l'atelier Nadar au début des années 1880 pour retoucher les tirages et peindre des portraits d'après eux, représente Ernestine Nadar sur un dessin au pastel sur papier terminé en 1886 et aujourd'hui conservé au Musée de l'Air et de l'Espace au Bourget[24].
Soutien financier et gestionnaire
[modifier | modifier le code]Le contrat de mariage signé entre Ernestine et Félix Nadar et daté du 25 juillet 1854 spécifie que les futurs époux se marient sous le régime de la séparation de biens et précise que « la future apporte en mariage ses droits sur la succession de sa mère, plus une somme de 5 000 francs et son trousseau. Tout ce qui compose le foyer est de plein droit la propriété de l’épouse, l’époux ne pourra réclamer que les objets dont il pourra justifier la propriété »[29].
En 1871, l’atelier déménage au 51, rue d’Anjou. Paul Nadar seconde sa mère dans la gestion de l'entreprise. Ernestine Nadar contribue à lui éviter la faillite : en 1886, les Nadar sont venus à bout de leurs dettes. Cette même année, Adrien Tournachon écrit à Ernestine Nadar et souligne « [sa] longue pratique des affaires » et « le métier dont [elle est] certainement la tête »[9].
Ernestine Nadar soutient également financièrement son beau-frère Adrien Tournachon dit Nadar jeune, lui-même photographe : en 1873, elle lui rachète par adjudication sa propriété de l'Ermitage située à Draveil dans la forêt de Sénart. L'acquisition apparaît dans les sûretés de garantie d’une obligation qu’elle contracte en 1874[29].
En 1882, Félix Nadar répond à Baptistin Guilhiermoz qui lui avait demandé de photographier sa femme : « Je rends votre autographe à Mme Nadar qui, dès ce matin, régularise les choses, et envoie prendre les ordres de Mme Guilhiermoz »[12]:49.
Ernestine Nadar rédige son testament le 27 juillet 1886 : « Nos intérêts nous ayant forcés à un moment à mettre tout à mon nom, je tiens à établir dès maintenant en cas de ma mort ce qui je pense appartient à mon mari comme à Paul. Je crois juste que Paul ait le droit de s’occuper de la photographie comme il l’a fait jusqu’à ce jour. Afin d’éviter toute discussion, je pense que Paul devra gérer la maison pour tout ce qui concerne la photographie. Je désire que pour tout le reste il consulte toujours son père comme un bon fils doit le faire ». Elle indique que « la maison de Sénart appartient en toute propriété à [son mari] » et « est hypothéquée pour une somme de vingt mille francs »[29],[30].
Dernières années et mort
[modifier | modifier le code]Croyant son fils Paul mort lors de l'incendie du théâtre national de l'Opéra-Comique (la « salle Favart ») le 25 mai 1887[29], Ernestine Nadar subit une attaque cérébrale qui la rend hémiplégique, l'éloignant des affaires familiales[9],[12]:43.
En 1895, Félix Nadar cède le bail commercial à Paul Nadar contre une rente viagère d'au moins 12 000 francs, vend des pièces et accepte une hypothèque sur l'immeuble[12]:43. Cela lui permet de quitter l'Ermitage pour Marseille en raison des problèmes de santé d'Ernestine Nadar et de ses propres difficultés financières[29]. Félix Nadar installe son nouvel atelier de photographie au 21, rue de Noailles[31]. Gracieuse Germaine Sallenave, pupille du couple, s'occupe d'Ernestine Nadar pendant sa maladie[29]. Ernestine Nadar se rend régulièrement en cure thermale pour apaiser sa paralysie : entre autres à Allevard[32].
Félix Nadar vend par acte passé sous seing privé le 25 juin 1899 à Gracieuse Germaine Sallenave l'atelier rue de Noailles « ainsi que le mobilier dudit établissement, y compris tableaux, portraits de famille, objets d’art et de curiosité, livres, estampes, documents manuscrits quelconques et même tous papiers, provisions et effets personnels »[29].
Ernestine et Félix Nadar retournent à Paris et emménagent au 49, avenue d'Antin dans le 8e arrondissement[29].
Ernestine Nadar, sans profession, meurt le 27 janvier 1909 en son domicile à l'âge de 72 ans[33],[34]. Le Petit Parisien rend hommage à Mme Nadar :
« On a conduit, à sa dernière demeure, Mme Tournachon-Nadar, femme du spirituel écrivain qui, tout en pratiquant la photographie, fut jadis un vaillant pionnier de la navigation aérienne.On n’a sans doute pas oublié les expériences tentées en 1863 par Nadar, avec son ballon monstre, le Géant. L’écrivain photographe pensait avoir trouvée la solution, jusqu’alors vainement cherchée, de la navigation dans l’espace. C’est alors qu’il fait construire par les frères Godard l’immense aérostat à hélice portant ce nom. Le 18 octobre, après une première tentative infructueuse, Nadar s’élevait dans les airs à bord du Géant, en compagnie de sa femme et de plusieurs amis.
Le Géant, après mille dangereuses péripéties, alla échouer à Neubourg, en Hanovre. Il s’en fallut de peu que l’aéronaute et ses intrépides compagnons ne payassent de leur téméraire entreprise, La nacelle est trainée à terre pendant plus d’une heure, et Mme Nadar est relevée la jambe brisée »[35].
Félix Nadar meurt à la même adresse le 20 mars 1910 à l'âge de 89 ans[36]. Le Figaro publie : « L'hiver d'hier, le survivant qu'il était devenu eut une immense douleur : la mort de Mme Nadar lui enlevait « la femme, l'associée, l'amie la plus parfaite, celle qu'il soignait depuis si longtemps avec un dévouement que l'affection réciproque lui rendait facile », a écrit ici même M. Édouard Rod »[37].
Ils sont tous les deux inhumés au cimetière du Père-Lachaise , division 36, avenue des Acacias, 1re ligne[38],[39],[40].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bibliothèque nationale de France, « Les Nadar, une légende photographique : Ernestine Nadar drapée dans un velours sombre approchant un bouquet de violettes de son visage, Félix et Paul Nadar, vers 1890-1894 », sur expositions.bnf.fr, (consulté le ).
- Archives départementales de Seine-Maritime, « Acte de mariage de Louis Edouard Pierre Lefevre et d’Élisabeth Amélie Fauquet » (consulté le ), p. 3-4/101.
- Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, « Acte de naissance d'Ernestine Constance Lefevre », Cote ESS 1E13, acte n°11 (consulté le ), p. 38/107.
- Rendez-vous avec hier, « GéMagazine n°210 : Gaspard Félix Tournachon dit Nadar », sur mpgenealogie.com, (consulté le ).
- « Liquidation de la succession d'Amélie Élisabeth Fauquet épouse de Louis Édouard Pierre Lefèvre dit Lefébure, rentier, demeurant... », Minutes et répertoires du notaire Antoine BOISSEL, 4 juin 1840 - 22 février 1875 (étude XXIII), cote MC/ET/XXIII/1066, sur France Archives (consulté le ).
- Archives de Paris, « Acte de décès d'Edouard Lefevre », Acte n°1418, sur Ancestry (consulté le ), p. 58/144.
- « Mariage de Gaspard Félix Tournachon et Ernestine Constance Lefevre », Fichier alphabétique des actes reconstitués (cote V3E & TMI), page 239/593, sur Geneanet (consulté le ).
- Laurent Gloaguen, « Portrait d’Ernestine Tournachon, dite Ernestine Nadar. Circa 1854. », sur vergue.com, (consulté le ).
- Bibliothèque nationale de France, « Les Nadar, une légende photographique : I. Les Nadar », sur expositions.bnf.fr, (consulté le ).
- Archives de Paris, « Relevé de naissance de Paul Tournachon », page 160/680, sur Geneanet (consulté le ).
- Félix Nadar, « Atelier de Nadar au 35, boulevard des Capucines à Paris », sur Gallica (consulté le ).
- Alix Chevallier, Nadar : Exposition, Bibliothèque nationale, Paris, 19 mars-16 mai 1965, Paris, Bibliothèque nationale de France, , 60 p. (lire en ligne)
- « Il y a cinquante ans : Les ascensions du « Géant » », La Petite Illustration, , p. 43/44 (lire en ligne)
- Archives de Paris, « Publication de mariage de Paul Armand Tournachon et Elisabeth Marie Legrandi », 571/1119, sur Geneanet (consulté le ).
- Archives de Paris, « Acte de mariage de Paul Armand Tournachon et Elisabeth Marie Legrandi », Cote V4E 8702, acte n°615, page 6/31, sur Geneanet (consulté le ).
- « Marie DEGRANDI », sur artlyriquefr.fr (consulté le ).
- Archives de Paris, « Acte de naissance d'Eugénie Claire Casamajor-Salenave », Cote V4E 2662, page 8/28, acte 1620, sur Geneanet (consulté le ).
- Archives de Paris, « Acte de naissance de Marthe Ernestine Anne [Tournachon] » (consulté le ), Cote 8N 162, page 22/22, acte 817.
- Bibliothèque nationale de France, « Les Nadar, une légende photographique : Autoportrait avec le portrait peint de son père, Paul Nadar, Marthe Nadar, vers 1939 », sur expositions.bnf.fr, (consulté le ).
- Bibliothèque nationale de France, « Les Nadar, une légende photographique : Ernestine Nadar, Félix Nadar, 1854 », sur expositions.bnf.fr, (consulté le ).
- Bibliothèque nationale de France, « Les Nadar, une légende photographique : Quatre vues d'Ernestine en costume oriental, Félix Nadar, vers 1860 », sur expositions.bnf.fr, (consulté le ).
- « Ernestine Nadar », Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, diffusion RMN-GP, sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Bibliothèque nationale de France, « Les Nadar, une légende photographique : Autoportrait avec sa femme Ernestine et leur fils Paul, Félix Nadar, vers 1864 », Paul Nadar est assis sur une table, la main posée sur un livre, sur expositions.bnf.fr, (consulté le ).
- Bibliothèque nationale de France, « Les Nadar, une légende photographique : Portrait d'Ernestine Nadar en trois poses, Félix Nadar, vers 1880-1883 », sur expositions.bnf.fr, (consulté le ).
- « Ernestine Nadar, alitée », Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, diffusion RMN-GP, sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Bibliothèque nationale de France, « Les Nadar, une légende photographique : Autoportrait avec sa femme Ernestine et leur fils Paul, Félix Nadar, vers 1864 », Paul Nadar est debout à côté de son père, sur expositions.bnf.fr, (consulté le ).
- Félix Nadar, « Félix Nadar, sa femme Ernestine, leur fils Paul et Adrien Tournachon », sur Gallica (consulté le ).
- Bibliothèque nationale de France, « Les Nadar, une légende photographique : Félix Nadar et sa femme Ernestine entourés de leurs employés et domestiques dans leur ermitage en forêt de Sénart, Paul Nadar, vers 1890 », sur expositions.bnf.fr, (consulté le ).
- Marc Durand, « Mais qui était Madame Nadar ? », sur Historia, (consulté le ).
- « Testament olographe d'Ernestine Constance Lefevre, épouse de Gaspard Félix Tournachon, dit Nadar », Minutes et répertoires du notaire Jean-Baptiste Édouard DELORME, cote MC/ET/XCIII/1235, sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Félix Nadar, « Vitrine de l'atelier de Nadar au 21, rue de Noailles à Marseille », 1 photogr. pos. montée sur carton ; 21,8 x 16,3 cm, sur Gallica (consulté le ).
- « Notre correspond nous écrit d'Allevard », La Vedette : politique, sociale et littéraire, no 1316, , p. 298 (lire en ligne)
- Archives de Paris, « Faire-part de décès de Mme Félix Tournachon Nadar », Cote V7E - 70 Lefa-Lefeb, page 79/184, sur Geneanet (consulté le ).
- Archives de Paris, « Acte de décès d'Ernestine Constance Lefevre », Acte n°200, page 27/142, sur Geneanet (consulté le ).
- « Un souvenir du « Géant » : Mort de Mme Nadar », Le Petit Parisien, no 11782, , p. 1/6 (lire en ligne)
- Archives de Paris, « Faire-part de décès de Félix Tournachon Nadar », Cote V7E/DECES 87 - MU à NEY, page 258/605, sur Geneanet (consulté le ).
- « Nadar », Le Figaro, no 80, , p. 1/6 (lire en ligne)
- « NADAR, Gaspard Félix TOURNACHON, dit Félix (1820-1910) », sur Cimetière du Père Lachaise, Amis et passionnés du Père Lachaise (APPL), (consulté le ).
- « NADAR Ernestine Constance, née LEFEVRE (1836-1909) », sur Cimetière du Père Lachaise, Amis et passionnés du Père Lachaise (APPL), (consulté le ).
- « Registre quotidien des inhumations au Père-Lachaise en 1909 », Page 3/31, sur Geneanet (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bibliothèque nationale de France, « Exposition : Les Nadar, une légende photographique », sur http://expositions.bnf.fr (consulté le ).
- Fatima de Castro et Catherine Plouidy, L’œil en scènes : Paul Nadar et le théâtre à la Belle Epoque, Paris, Hermann, , 230 p. (ISBN 9791037018816, présentation en ligne).
- Félix Nadar (préf. Léon Daudet), Quand j'étais photographe, Ernest Flammarion, , 1re éd., 322 p. (lire en ligne).
- Félix Nadar, édition établie et annotée par André Rouillé, Correspondance, 1820-1851, t. I, Éditions Jacqueline Chambon, .
Liens externes
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