Et j'aime à la fureur — Wikipédia
Réalisation | André Bonzel |
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Sociétés de production | Les Films du Poisson Les Artistes Asociaux |
Pays de production | France |
Genre | documentaire |
Durée | 97 minutes |
Sortie | 2021 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Et j'aime à la fureur est un film documentaire autobiographique français réalisé par André Bonzel, sorti en 2021.
Le film est présenté lors du festival de Cannes 2021 dans la sélection Cannes Classics[1]. Il sort ensuite en salles en 2022.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
- Réalisation et scénario : André Bonzel
- Musique : Benjamin Biolay[2]
- Montage : Svetlana Vaynblat, Thomas Marchand et André Bonzel
- Production : André Bonzel, Estelle Fialon, Yaël Fogiel, Laetitia Gonzalez et Juraj Krasnohorsky
- Production associée : Anna S. Bonzel
- Société de production : Les Films du poisson, Les Artistes Asociaux Productions
- Société de distribution : L’Atelier Distribution
- Pays de production : France
- Langue originale : français
- Genre : documentaire
- Durée : 97 minutes
- Dates de sortie :
- France : (Festival de Cannes) ; (Les Arcs Film Festival) ; (sortie nationale)
Distribution
[modifier | modifier le code]- André Bonzel : narrateur / lui-même
Personnes apparaissant dans des images d'archives :
- Rémy Belvaux
- Benoît Poelvoorde
- Anna S. Bonzel (épouse d'André Bonzel)
- Famille d'André Bonzel :
- Tante Lucette, ancienne danseuse et strip-teaseuse qui a légué un cahier de souvenirs à A. Bonzel[3]
- Maurice Expedit, industriel, réalisateur des Arroseuses arrosées, parodie érotique de L'Arroseur arrosé[3]
- Les fils de Maurice, Henri et Stéphane (ce dernier devenu artiste de cirque aux États-Unis)
- Raymond Expedit-Bonzel, grand-père d'A. Bonzel, auteur d'un documentaire de 3 heures intitulé Le Tréfilage de l’acier aux USA[3]
- Octave, son oncle qui a tourné sur les films de Marcel Pagnol[3]
- Gaston, un autre oncle qui passe son temps libre à filmer des femmes dans la rue[3]
- Henri Alekan (interview enregistrée durant les études d'A. Bonzel en Belgique)
- Buster Keaton (extraits du film Le Mécano de la « General »)
Production
[modifier | modifier le code]Conception
[modifier | modifier le code]André Bonzel utilise des films de famille, les siens et ceux d'anonymes, sur lesquels il raconte en voix off un récit autobiographique à la première personne[4],[5].
Il s’appuie sur des films d'amateurs qu’il collectionne depuis l’enfance[6] et des extraits des films qu'il a tournés. Avec un ensemble d'images d'archives familiales dont il a hérité, il recompose ses souvenirs — l’histoire de sa famille et son propre parcours —, de ses premiers films avec Rémy Belvaux et Benoît Poelvoorde jusqu'à sa rencontre avec celle qui va devenir sa femme[7],[8].
Le titre du film est emprunté au poème de Charles Baudelaire, Les Bijoux : « et j’aime à la fureur / Les choses où le son se mêle à la lumière » et « fait écho à la fureur de toute une famille habitée par la passion des images animées[9]. » Dans sa narration, André Bonzel revient à plusieurs reprises sur Maurice Expédit, son arrière-grand-père, industriel du Nord fortuné, aux nombreuses maîtresses et enfants, passionné par le cinéma[9],[3].
La musique du film est composée par Benjamin Biolay[2].
Extraits de film
[modifier | modifier le code]- Tournage de Pas de C4 pour Daniel Daniel
- Tournage de C'est arrivé près de chez vous
- Buster Keaton dans Le Mécano de la « General »
- L'État des choses de Wim Wenders
Lieux montrés
[modifier | modifier le code]- Ambleteuse, sur la côte d'Opale, où André Bonzel passe ses vacances, et Wimereux
- Cannes, durant le Festival, où est présenté C'est arrivé près de chez vous
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Et j’aime à la fureur : la Côte d’Opale également présente à Cannes », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
- Max Dozolme, « Benjamin Biolay compose la B.O du film "Et j'aime à la fureur" », sur radiofrance.fr, (consulté le ).
- Critique de Grégory Cavinato sur cinergie.be.
- Clémentine Mercier, « Et j’aime à la fureur, prises de vie » , sur liberation.fr, (consulté le ).
- Jacques Mandelbaum, « Et j’aime à la fureur : journal intime sur pellicules anonymes » , sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Thierry Cheze, « Et j'aime à la fureur : un documentaire d'une puissance émotionnelle inouïe [critique] », sur premiere.fr, (consulté le ).
- Nicolas Schaller, « Et j’aime à la fureur, le nouveau trompe-l’œil d’André Bonzel » , sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- Marie-Hélène Soenen, « Et j’aime à la fureur » , sur telerama.fr, (consulté le ).
- Critique de Séverine Danflous sur transfuge.fr.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Et j'aime à la fureur sur le site de L’Atelier Distribution
- Et j'aime à la fureur sur le site des Artistes Asociaux
- Et j'aime à la fureur sur le site des Films du Poisson
- Et j'aime à la fureur sur le site du Festival de Cannes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :