Eugène Delattre — Wikipédia

Eugène Delattre
Illustration.
Fonctions
Député français

(8 ans et 14 jours)
Élection 4 septembre 1881
Réélection 14 octobre 1885
Circonscription Seine
Législature IIIe et IVe (Troisième République)
Groupe politique Extrême gauche
Conseiller général de la Seine

(7 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ramburelles
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès 9e arrondissement de Paris
Nationalité française

Eugène-Paul Delattre est un homme politique français né le à Ramburelles (Somme) et mort le à Paris.

Avocat à Paris en 1852, il est un opposant au Second Empire. Il est pris par le gouvernement de la Défense nationale, et envoyé comme Préfet de la Mayenne le . Il est Préfet de la Mayenne de à

Pour l'Abbé Angot, il trouva le moyen d'être grotesque alors que les circonstances étaient si douloureusement dramatiques lors de son passage en Mayenne[1].

Le lendemain des élections du , il quitte sans bruit Laval et le département, et file sur Bordeaux. Il est conseiller municipal de Paris de 1874 à 1881, il est en même temps l'avocat des journaux La Lanterne et L'Intransigeant. Il est député de la Seine de 1881 à 1889, inscrit à la Gauche radicale.

Il a publié divers ouvrages relatifs aux voies de communication :

  • Tribulations des voyageurs et des expéditeurs en chemin de fer (1858, in-18) ;
  • Canaux et chemins de fer (1861, in-8°).

On cite encore de lui :

  • Devoirs du suffrage universel (1863, in-18) ;
  • La justice dans les prochaines élections (1864, in-18) ;
  • Les Étrangleurs de bourse. Illégalités de l'escompte des valeurs (1866, in-8°).

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Bibliographie

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  • Vincent Wright, Éric Anceau, Les préfets de Gambetta (coll. du Centre Roland Mousnier, 34), Paris, Presses de Paris Sorbonne, 2007, p. 163 et suiv.. (ISBN 9782840505044) (consultable en ligne)

Liens externes

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Notes et références

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  1. Il créa les bataillons scolaires armés de fusils de bois ; il provoqua la délation ; il inventa une nouvelle tente militaire, la pelle-plastron, et « le ceinturon républicain, destiné à remplacer le ceinturon despotique, et qui, assurant, la liberté de l'épigastre, était un gage de victoire » ; il fit façonner dix mille « peaux de biques » ; prononça des discours, inspira un journal intitulé l'Ennemi, et dicta des proclamations absolument folles.