Eugène Milliès-Lacroix — Wikipédia

Eugène Milliès-Lacroix
Illustration.
Fonctions
Sénateur français

(8 ans, 11 mois et 21 jours)
Circonscription Landes
Prédécesseur Raphaël Milliès-Lacroix
Conseiller général des Landes

(7 ans)
Prédécesseur Raphaël Milliès-Lacroix
Successeur Joseph de Laurens (indirectement)

(12 ans)
Prédécesseur Camille Despoujols
Successeur Camille Dussarthou
Maire de Dax

(11 ans, 7 mois et 1 jour)
Prédécesseur Joseph de Laurens
Successeur Pierre Prunetti

(7 mois et 14 jours)
Prédécesseur Charles Richard
Successeur Paul Puyo
En fonction depuis le
(76 ans, 11 mois et 21 jours)

(75 ans et 6 jours)
Prédécesseur Paul Puyo
Successeur Henri Carrère

(9 ans, 4 mois et 27 jours)
Prédécesseur Henri Carrère
Successeur Max Moras
Président de l'Union sportive dacquoise omnisports

(12 ans)
Prédécesseur Léon Gischia
Successeur Robert Biraben
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Dax (Landes)
Date de décès 7 février 186a
Lieu de décès Dax (Landes)
Nationalité Français
Père Raphaël Milliès-Lacroix
Profession Négociant

Eugène Milliès-Lacroix
Maires de Dax

Eugène Milliès-Lacroix est un homme politique français né le à Dax (Landes) et décédé le dans la même ville.

Fils de Raphaël Milliès-Lacroix, maire de Dax, président du conseil général des Landes de 1922 à 1924, sénateur et ancien ministre des Colonies, c'est tout naturellement qu'Eugène Milliès-Lacroix entre en politique. Conseiller municipal de Dax en 1907, il devient maire en 1929. Il est élu conseiller général en 1928 et succède à son père au Sénat en 1932.

En parallèle de ses débuts en politique, il s'investit également dans le milieu du sport : il est le deuxième président de l'Union sportive dacquoise, club omnisports de la ville, de 1913 à 1925[1] ; son beau-frère Robert Biraben lui succède par la suite à ce poste[2].

Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, ce qui lui vaut d'être déclaré inéligible à la Libération, même s'il a été révoqué de ses mandats par le gouvernement de Vichy en 1941. Il se représente toutefois à la mairie de Dax en 1945, son élection est cassée par le Conseil d’État. Il se représente et est de nouveau élu en 1947 et 1949, deux élections à nouveau cassées par le Conseil d’État. À la suite de l'amnistie de 1953, il retrouve son fauteuil de maire de 1953 à 1959. Il reprend également son siège de conseiller général qu'il conserve jusqu'à sa mort.

En 1947, sa fille Marcelle (1909-1960), épousa en secondes noces le romancier Pierre Benoit.

Il est inhumé auprès de son père et de son grand-père au cimetière Saint-Pierre de Dax[3].

Notes et références

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  • « Eugène Milliès-Lacroix », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  1. Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 189.
  2. « Tombeau de la famille Biraben », sur patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr (consulté le ).
  3. Cimetières de France et d'ailleurs

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003] Étienne Dussarrat, Marcel Bordenave, Bernard Dussarrat et al. (préf. Pierre Albaladejo), Un Siècle de sports : 1904-2004, Dax, Aquitaine Presse, , 192 p. (ISBN 2-9520620-1-3, BNF 41007221). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Hubert Delpont, Dax et les Milliès-Lacroix, l'aventure thermale, Éditions d'Albret, 2011, 250 p.
  • [Cabannes 1945] Gabriel Cabannes, Galerie des landais, t. 7, Mont-de-Marsan, Lacoste, , 348 p. (lire en ligne), p. 271-272

Article connexe

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Liens externes

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