Euro-Mediterranean Human Rights Monitor — Wikipédia

Euro-Mediterranean Human Rights Monitor
Logo d'Euro-Mediterranean Human Rights Monitor.
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
(en) Euro-Med MonitorVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Siège
Pays
Organisation
Fondateur
Ramy Abdu (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Président
Personnes clés
Maha Hussaini
Christine Chinkin (en)
Noura Erakat
Celso Amorim
Lisa Hajjar (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Filiale
We Are Not Numbers (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires
70 000 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Sites web

L'Euro-Mediterranean Human Rights Monitor (en français : « Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme »), communément appelé Euro-Med Monitor et parfois Euro-Med HRM, est une organisation indépendante à but non lucratif pour la protection des droits de l'homme, basée à Genève en Suisse[1],[2].

Son principal objectif est de sensibiliser aux droits de l'homme en Europe et dans la région Méditerranée-Afrique du Nord et d'inciter la communauté internationale à prendre des mesures à l'encontre des auteurs de violations des droits de l'homme.

Richard Falk, ancien rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, préside[Depuis quand ?] le conseil d'administration de l'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme.

Son fondateur, Ramy Abdu, était le directeur adjoint et le responsable du bureau palestinien du Council for European Palestinian Relations (en)[3], une organisation belge à but non lucratif accusée par Israël de représenter le Hamas en Europe[4],[5]. Le site Conspiracy Watch relève qu’il a célébré à plusieurs reprises les attaques du sur le réseau social X, et qu’il a relayé une publication négationniste qualifiant les violences sexuelles commises par le Hamas lors des attaques de « mensonges fabriqués »[6].

Accusation de vol d'organes par l'armée israélienne

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En novembre 2023, Euro-Med Human Rights Monitor exprime des préoccupations concernant un possible vol d'organes par l'armée israélienne sur des cadavres palestiniens à Gaza, à la suite de rapports de professionnels de santé locaux ayant constaté l'absence d'organes vitaux sur certains corps après leur restitution par Israël. L'ONG appelle à une enquête internationale indépendante pour vérifier ces accusations. Israël nie ces allégations, les qualifiant d'antisémites[7]. Conspiracy Watch estime que ces allégations sont invérifiables et s'inscrivent dans une longue histoire de rumeurs similaires[8].

Notes et références

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  1. (en) « Euro-Mediterranean Human Rights Monitor », sur relief web (consulté le ).
  2. (en) « EURO-MEDITERRANEAN HUMAN RIGHTS MONITOR (EURO-MED MONITOR) », sur le site moneyhouse.ch (consulté le ).
  3. « CEPR - Our Team », sur web.archive.org, (consulté le )
  4. (en) Chaim Levinson, « Defense Minister Ya'alon outlaws NGO representing Hamas in Europe », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Clare Short at risk of arrest in Israel, warns defence minister Moshe », sur The Independent, (consulté le )
  6. « Euro-Med Human Rights Monitor », sur Conspiracy Watch | L'Observatoire du conspirationnisme (consulté le )
  7. (en) « Israel 'stealing organs' from bodies in Gaza, alleges rights group » Accès libre, sur Euronews, (consulté le )
  8. « Vol d’organes par Israël : AJ+ désinforme » Accès libre, sur Conspiracy Watch, (consulté le )