Exposition coloniale de 1907 — Wikipédia
Exposition coloniale de 1907 | |
Exposition coloniale de 1907 | |
Type | Exposition coloniale |
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Pays | France |
Localisation | Jardin d'agronomie tropicale de Paris (alors jardin colonial de Nogent-sur-Marne) |
Date d'ouverture | |
Date de clôture | |
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L'Exposition coloniale de 1907 à Paris est la quatrième exposition coloniale organisée en France, après celle de Rouen en 1896, celle de Rochefort-sur-Mer en 1898 puis celle de Marseille en 1906.
Organisée au Jardin d'agronomie tropicale de Paris, alors territoire communal de Nogent-sur-Marne, elle est inaugurée le , par le ministre des Colonies, Raphaël Milliès-Lacroix. Elle connaît une très forte audience auprès des autorités de la République, de l’Empire, de l’étranger, ce qui lui vaut la visite du Président de la République, Armand Fallières, le . Elle est l'objet d'un vif intérêt public (1,8 million de visiteurs[1]), ce qui conduit à reporter sa clôture du au [2].
Organisation
[modifier | modifier le code]L’exposition coloniale de 1907 est particulière pour avoir tenu des zoos humains[3]. Après la participation de combattants africains aux combats de la Première Guerre mondiale et à une meilleure connaissance des territoires colonisés, l'exposition coloniale de 1931 n'en comporte officiellement pas[4], mais des forains produisent ce spectacle au jardin d'acclimatation[1].
Cinq villages sont reconstitués (Indochine, Madagascar, Congo, Soudan, Tunisie, Maroc) selon les grandes possession de l'empire français[1]. Certains bâtiments trouvent en 1907 une seconde vie, comme la maison de la Cochinchine ou l’urne en bronze, copie de celle du palais impérial de Hué qui provenaient toutes deux de l’exposition coloniale de Marseille, tenue en 1906, alors que le pavillon du Congo avait déjà été présenté à l’exposition universelle de 1900 à Paris, puis à Marseille en 1906[1].
Postérité
[modifier | modifier le code]Pendant la Première Guerre mondiale, le site a servi d'hôpital pour les troupes coloniales. En souvenir, le jardin tropical compte plusieurs monuments aux morts à la mémoire des soldats coloniaux tués pendant la Première Guerre mondiale : monument au souvenir des soldats de Madagascar ; Monument aux cambodgiens et laotiens morts pour la France ; Monument aux indochinois chrétiens morts pour la France ; Monument aux soldats noirs morts pour la France.
Plus d'un siècle après des vestiges de plusieurs pavillons restent encore visibles[5]. Propriété du CIRAD jusqu'en 2003, le site du Jardin d'agronomie tropicale est devenu propriété de la ville de Paris en 2003[6]. La réhabilitation ne se fait que par petites touches : le pavillon de l’Indochine a ainsi été réhabilité en 2011[7] puis le pavillon de la Tunisie en 2019 et 2020[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « L'exposition coloniale de 1907 », sur expositions-universelles.fr (consulté le )
- « Jardin Colonial de Nogent Sur Marne », sur jardinsdessai.com (consulté le )
- Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine Lemaire, « Ces zoos humains de la République coloniale », sur monde-diplomatique.fr, (consulté le )
- « Lieux oubliés: les vestiges des expositions coloniales au Bois de Vincennes », sur rfi.fr, (consulté le )
- Benjamin Pelletier, « Le jardin tropical de Paris: friche mémorielle de la France coloniale », sur gestion-des-risques-interculturels.com, (consulté le )
- Ariane Singer, « Splendeur et décadence des villages coloniaux », sur lepoint.fr, (consulté le )
- « Etat du Jardin tropical : le ministère répond à Catherine Procaccia », sur 94.citoyens.com, (consulté le )
- Julien Duffé, « Paris : un pavillon colonial restauré au Jardin tropical du bois de Vincennes », sur leparisien.fr, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Exposition coloniale
- Zoo humain
- Journées anthropologiques de 1904
- Jardin d'agronomie tropicale de Paris
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Vestiges de l'exposition
- Plan du site
- Exposition coloniale nationale de 1907, au Jardin colonial catalogue de 1907 sur Gallica