Félix Glutz — Wikipédia

Félix Glutz
Illustration.
Fonctions
Ancien député au Grand Conseil du canton de Vaud
Législature 1986
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Soleure (Suisse)
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décès Blonay (Suisse)
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique Union démocratique du centre

Félix Glutz, né le à Soleure et mort le à Blonay, est une personnalité politique suisse membre de l'Union démocratique du centre (UDC).

Félix Glutz fait ses études à l'école Saint-Joseph de Matran, puis au collège Saint-Michel de Fribourg, suivies par un apprentissage de commerce.

Membre du parti écologiste dans les années 1980, il lutte pour la préservation de l'environnement aux côtés de Franz Weber. Il est élu député écologiste au Grand Conseil du canton de Vaud en 1986.

Ses préoccupations l'éloignent de l'écologie ; il démissionne de son poste ainsi que du parti écologiste cantonal en février 1987[1]. Heurté par l'érotisme affiché dans les médias, sur le domaine public, par le téléphone rose[2] et à la télévision il mène différentes actions. En 1986, il demande à l'État de prendre des mesures en relation à la liberté d'expression[3]. Il écrit aussi à François Mitterrand, président de la République française pour demander l'interdiction d'une émission sur une chaîne de télévision publique française. Il mène également des actions en vue de censurer un film et crée dans ce but une association[4] qui devient par la suite le Mouvement humaniste.

Auteur du livre Pour une politique humaniste (1986)[5] et fondateur d'un mouvement humaniste en Suisse romande[6]. Le , au nom du mouvement humaniste, il lance deux initiatives populaires fédérales suisses (« contre l'exploitation mercantile de la violence et de la sexualité dans les médias »[7] et « pour l'éducation aux valeurs inhérentes à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme dans l'enseignement public et privé »[8]) qui ne récoltent pas le nombre de signatures nécessaires pour passer en votation[9].

Poursuivant sa carrière professionnelle en relations publiques, il met un terme à ses combats qu'il estime être du passé.

Son fils, conseiller communal à Montreux, l'incite à reprendre une fonction publique[10]. En mars 2002, il est à nouveau élu député au Grand Conseil du canton de Vaud mais dans les rangs de l'UDC[11]. Après deux législatures, il se retire définitivement de la politique active en 2012 pour se consacrer à ses activités de traduction et de rédaction.

Félix Glutz meurt le 14 septembre 2024[12] à l’âge de 74 ans.

Notes et références

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  1. « Le militant antisexe quitte le Parti écologiste », article de la Journal de Genève du 10 février 1987, p.25, consulté le 26 octobre 2010.
  2. « Téléphone rose : les plaignants se fâchent avec le procureur général », article du Nouveau Quotidien du 10 décembre 1996, p.19, consulté le 21 octobre 2010.
  3. « Violence et sexualité : M. Glutz lance son sa croisade au parlement », article de la Gazette de Lausanne du 2 décembre 1986, p.3, consulté le 21 octobre 2010.
  4. « Winkelried fait parler d'elle », article de la Gazette de Lausanne du 24 novembre 1986, p.8, consulté le 21 octobre 2010.
  5. Pour une politique humaniste Fiche sur bookfinder.com.
  6. « Le mouvement humaniste lance deux initiatives », article du Journal de Genève du 1er septembre 1987, p.13, consulté le 21 octobre 2010.
  7. L'initiative sur le site admin.ch, consulté le 21 octobre 2010.
  8. L'initiative sur le site admin.ch, consulté le 21 octobre 2010.
  9. « Initiatives du mouvement humaniste en échec », article de la Gazette de Lausanne du 2 mars 1989, p.12, consulté le 21 octobre 2010.
  10. « ...Que devient le «Père la Pudeur»... », article 24 heures du 31 août 2002, consulté le 21 octobre 2010.
  11. Élection du Grand Conseil - Liste des élu(e)s le 11 mars 2007
  12. « Hommage au politicien vaudois: Le rigoriste Félix Glutz n’est plus », sur 24 heures, (consulté le )

Liens externes

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