Félix Valvert — Wikipédia

Félix Valvert
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Biographie
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Simon Félix ValvertVoir et modifier les données sur Wikidata
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Siméon Félix Valvert, né le à Basse-Terre (Guadeloupe) et mort le , est un musicien et chef d'orchestre des plus grands cabarets parisiens[1].

Dès sa jeunesse, Félix Valvert joue de la guitare. À l'âge de huit ans, il perd sa mère. De nombreux jeunes guadeloupéens quittent l'île clandestinement, à bord de navires en partance pour la métropole avec leur cargaison de soldats antillais nouvellement recrutés. Le , à l'âge de 16 ans, il quitte donc la Guadeloupe sur le navire Haïti en direction de Saint-Nazaire et rejoint Paris en avril 1922[2].

Ne pouvant continuer à jouer le trombone, réservé aux grandes formations, il est embauché, en , comme banjoïste dans un cabaret, Turquetty, au quartier Latin. Plus tard, Pierre Jouffroy, un saxophoniste, intègre l'orchestre. Il initie et propose à Félix Valvert de jouer du saxophone qui, en 1929, enregistre Hallelujah[3],[4]. Il intègre le cabaret le Jockey (à Montparnasse) où il joue en quartet et jouera à travers l'Europe[5].

À son retour en France, en 1930, le patron du Jockey lui propose de créer sa formation, Félix Valvert devient le premier musicien antillais à être chef d'orchestre[6] avec le Pélican Blanc. En 1933, à Londres, il enregistre deux biguines, Gade dentelles et Karukara[7], chez DECCA, avec Oscar Calle, le pianiste cubain, et son orchestre avec qui il restera jusqu'en 1935.

En , il succède à Alexandre Stellio au cabaret la Boule Blanche (Vavin, Paris). Le , il participe avec d'autres artistes antillais à la nuit du tricentenaire du rattachement des Antilles à la France[8].En 1937, il rejoint le dancing de la Coupole avec son orchestre Feli’s Boys[9],[10] où il restera, hormis une interruption due à la guerre, jusqu'en 1946. Pendant ces années-là, avec son Orchestre Typique du Hot-Club Colonial, il enregistre pour Polydor deux rumbas. Lors de l'occupation, il quitte Paris en pour Dijon, puis Marseille, avec plusieurs musiciens antillais dont Albert Lirvat. Le , Il enregistre pour la première fois Déception, une biguine composée avant la guerre[11].

Il jouera jusqu'en 1969 et reprendra de célèbres chansons comme Quizás, quizás, quizás (1949)[12], Sol Tropical [13]

En 1976, Félix Valvert quitte la scène et se retire à Basse-Terre, où il meurt le dans la misère, à l’âge de quatre-vingt-dix ans.

Principaux concerts

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Discographie

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  • Direction d'orchestre :

Notes et références

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  1. Hélène Lee, « Félix Valvert », sur Libération, (consulté le )
  2. Aude Bagoe, « Siméon Félix Valvert :Banjo Saxophone Clarinette Compositeur Chef d'Orchestre », sur alrmab.free.fr (consulté le )
  3. La France du jazz: musique, modernité et identité dans la première moitié du XXe siècle, Denis Martin et Olivier Roueff
  4. Worldcat : Hallelujah de Félix Valvert sur worldcat.org
  5. Musique et immigration dans la société antillaise, Frédéric Negrit, p. 101
  6. Le grand livre des musiciens créoles-tome 1, Sully Cally
  7. Audio-archives.com : composition
  8. Jean-Pierre Meunier, « La biguine à Paris : 3. L'âge d'or de la biguine (1931-1939) », sur Lameca, (consulté le )
  9. (en) Robert North, Illustrated Grimoire of Maria De Naglowska, Lulu.com, (1re éd. 2010), 177 p. (ISBN 9781257176663, OCLC 1259406659), From September 1937 to November 1946, with an interruption during the war, Felix Valvert takes the continuation of Rico' S Creole Band with the Cupola with its orchestra entitled “Feli' S Boys”
  10. Paris mix, LATTS & Université Paris-Est : Les musiques du monde dans la métropole parisienne, p. 15
  11. Jean-Pierre Meunier, « La biguine à Paris : 7. Évolution et modernisation d'un style », sur Lameca, (consulté le )
  12. (en) « Félix Valvert Et Son Orchestre – Tierra Va Tembla / Quizas, Quizas, Quizas », sur Discogs
  13. Worldcat : sol-tropical-rumba
  14. Treujenn gaol; Clarinettes, Saxophones et cuivres en Bretagne : la clarinette martiniquaise
  15. Musique et immigration dans la société antillaise, Frédéric Negrit, p. 99
  16. « Focus : Jazz et société sous l'occupation », sur Maison du Jazz (consulté le )
  17. Denis-Constant Martin et Olivier Roueff, La France du jazz : Musique modernité et identité dans la première moitié du XXe siècle, Marseille, Parenthèses, coll. « Eupalinos et Jazz et musiques improvisées », , 323 p. (ISBN 9782863646182, OCLC 301666353), page 70
  18. Jean-Pierre Meunier, « La biguine à Paris : 5. L’occupation et le Jazz », sur Lameca, (consulté le )
  19. 78 tours : disques politiques
  20. (en) « Félix Valvert – Les Années Cubaines (1944-1948) », sur Discogs

Bibliographie

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Liens externes

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