Făgăraș — Wikipédia

Făgăraș
Noms locaux
(ro) Făgăraș, (de) Fogarasch, (hu) FogarasVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Județ
Chef-lieu
Făgăraș (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Superficie
36,41 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
26 284 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
721,9 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Municipalité de Roumanie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chef de l'exécutif
Gheorghe Sucaciu (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Contient la localité
Făgăraș (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Événement clé
Siège de Fogaras (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Code postal
505200Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

Făgăraș (/fəɡəˈraʃ/ ; en hongrois : Fogaras ; en allemand : Fogarasch) est une ville de Transylvanie en Roumanie, dans le județ de Brașov ayant le titre de municipe, comme Brașov, le chef-lieu du județ. Făgăraș comptait 34 034 habitants en 2005.

Le județ de Făgăraș est historiquement une ancienne Valachie transylvaine régie par le jus valachicum (droit roumain), alors que Brașov était une cité saxonne.

Située sur la route menant de Brașov à Sibiu, elle a joué un rôle stratégique important, en particulier à cause de son château fort. Entre les deux guerres mondiales, Făgăraș était le chef-lieu du județ de Făgăraș.

La première évocation de la ville est faite dans un document daté de 1291, mais des vestiges archéologiques attestent d'une présence humaine largement antérieure[1].

Géographie

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La ville de Făgăraș est située dans la partie centrale de la dépression du même nom, au pied des monts Făgăraș. La ville est traversée, de l’est vers l’ouest, par la rivière Olt, l’un des principaux affluents du Danube.

L’altitude est située entre 424 et 441 mètres.

Les localités limitrophes sont le village de Mândra (à l’est), le village de Beclean (à l’ouest), les villages de Râușor, Ileni et Hurez (au sud) et les villages de Șona, Felmer, Șoarș et Calbor (au nord).

La température moyenne annuelle de Făgăraș est de 8,2 °C. La température moyenne la plus basse est de −4,6 °C (en janvier) et la température moyenne la plus élevée (en juillet) est de 18,7 °C.

La température la plus élevée de Făgăraș a été enregistrée le  : 38,9 °C, et la température la plus basse a été enregistrée le  : −33,8 °C.

Les gels nocturnes sont très fréquents : 137,8 jours/an, de septembre à mai. Les vents prédominants sont de l'ouest vers l'est. Les précipitations varient entre 600 et 800 mm/an, le maximum connu est 1 166 mm en 1912 et le minimum est de 370,3 mm en 1945.

Le chemin de fer BucarestBrașovSibiuArad passe par le sud de la localité. La gare de Făgăraș des chemins de fer roumains se trouve à 238,4 kilomètres de Bucarest.

Sur la route européenne E68 (la route nationale DN1), la ville de Făgăraș se trouve à 66 kilomètres de la ville chef-lieu du județ (département) de Brașov et à 76 kilomètres de Sibiu. D’autres routes asphaltées mènent à Rupea et à Sighișoara (vers le nord), à Sebeș ou à Recea (vers le sud).

Démographie

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Évolution de la population
AnnéePop.±%
1850 4 903—    
1890 6 875+40.2%
1880 6 244−9.2%
1900 7 493+20.0%
1910 7 623+1.7%
1920 7 843+2.9%
1930 8 848+12.8%
1941 11 538+30.4%
1948 9 296−19.4%
1956 17 256+85.6%
1966 22 934+32.9%
1977 33 827+47.5%
1992 44 931+32.8%
2002 36 121−19.6%
2011 30 714−15.0%
Source[2],[3]

Au XVIIe siècle, la population du bourg était de 1 500 à 2 000 habitants ; en 1733, sa population comptait 183 familles roumaines (quelque 900 personnes), conformément aux résultats de la conscription demandée par l'évêque gréco-catholique Ioan Inocențiu Micu Klein[4].

Année[2],[5] Roumains Hongrois Allemands Juifs Roms Autres
Nb % Nb % Nb % Nb % Nb % Nb %
1850 2 061 42,04 944 19,25 1 249 25,47 183 3,73 413 8,42 53 1,08
1920 3 881 49,48 2 505 31,94 972 12,39 457 5,83 28 0,36
1930 5 212 58,91 2 099 23,72 971 10,97 388 4,39 53 0,60 125 1,41
1941 8 739 75,74 1 410 12,22 1 000 8,67 389 3,37
1956 14 046 81,40 1 634 9,47 1 222 7,08 181 1,05 69 0,40 104 0,60
1966 19 041 83,03 1 832 7,99 1 886 8,22 87 0,38 44 0,19 44 0,19
1977 28 143 83,20 2 592 7,66 2 550 7,54 54 0,16 453 1,34 35 0,10
1992 41 018 91,29 2 337 5,20 966 2,15 10 0,02 557 1,24 43 0,10
2002 33 677 93,23 1 643 4,55 332 0,92 5 0,01 426 1,18 38 0,11
2011 25 853 84,17 1 056 3,44 192 0,63 0 0,00 1 069 3,48 2 544 8,28 

Du point de vue de leurs confessions religieuses, en 1930, les habitants de Făgăraș étaient orthodoxes (34, 9 %), gréco-catholiques (19,7 %), reformés (14,4 %), romano-catholiques (13,5 %), luthériens (9,9 %), juifs (4,9 %), unitariens (2,3 %)[réf. nécessaire].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008 2016 Sorin Mănduc PNL  
2016 En cours Gheorghe Sucaciu FDGR  
Élections municipales de 2016[6]
Parti Sièges
Parti social-démocrate (PSD) 7
Parti national libéral (PNL) 5
Forum démocratique des Allemands de Roumanie (FDGR) 3
Alliance des libéraux et démocrates (ALDE) 2
Parti écologiste roumain (PER) 1
Parti des Roms « Pro-Europe » 1

Enseignement

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  • Colegiul Național « Radu Negru », dont le fondateur est Ion Codru Drăgușanu.
  • Colegiul Național « Doamna Stanca »
  • Colegiul Tehnic « Aurel Vijoli »
  • Liceul agro-industrial « Dr Ioan Șenchea »
  • 7 écoles générales
  • Des maternelles

Le château fort de Făgăraș est le principal objectif touristique de la ville. Sa construction a commencé vers la fin du XIVe siècle, sur la place d’une forteresse de terre datant du XIIe siècle. Au XVIe siècle, le château a été transformé en château fort et, au XVIIe siècle, il est devenu résidence princière. Entre les deux guerres mondiales, le château a servi de garnison et, pendant la première partie de l’époque communiste, jusqu’en 1964 notamment, le château a servi de prison. À présent, le château de Făgăraș abrite le Musée du Pays de Făgăraș, la bibliothèque municipale, un restaurant.

  • L’église Saint-Nicolas, construite entre le et le  ;
  • L’église Sfânta Treime (Sainte-Trinité), 1782-1791 ;
  • L’église romano-catholique et le monastère des frères franciscains, 1737-1761, rue Vasile Alecsandri ;
  • Fundația « Negru Vodă » (La Fondation « Negru Vodă ») ;
  • La statue de Doamna Stanca (? – 1603), la femme du voïvode Michel Ier le Brave ;
  • La statue de Badea Gheorghe Cârțan (1849-1911), berger autodidacte, globe-trotter (jusqu'à Rome, jusqu'à Jérusalem, jusqu'à Paris…) ;
  • Laguna Albastră, lieu de détente: piscine, plage, restaurant, tennis...
Carte touristique de Făgăraș.

Aux alentours

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  • Églises fortifiées de Transylvanie
  • La ville de Făgăraș constitue un point important de départ pour les touristes qui désirent faire des randonnées et des ascensions dans les monts de Făgăraș, surnommés les « Alpes de Transylvanie »[7]. Les plus proches chalets alpins sont Urlea, Valea Sâmbetei, Turnuri et Podragu, ainsi que le refuge alpin de Viștea Mare[8].

Personnalités

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Notes et références

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  1. Viorica Bica, Le Pays de Făgăraș, historique, dans Iulian Marius Șchiopu (éd.) Muzeul Țării Făgărașului „Valter Literat”, 720 de ani de istorie a Făgărașului, Alba Iulia, 2011, (ISBN 9789731173375), p. 143-149
  2. a et b (hu) Varga E. Árpád, « Erdély etnikai és felekezeti statisztikája 1850-2002 » [PDF], sur kia.hu (consulté le ).
  3. http://sas.unibuc.ro/uploads_ro/1147/51/AG48a.RECENSAMANT48.pdf
  4. (ro) Augustin Bunea, Din Istoria Românilor. Episcopul Ioan Inocențiu Klein (1728-1751), Blaj, , p. 409.
  5. (ro) « Tab8. Populația stabilă după etnie – județe, municipii, orașe, comune », sur Institut national de statistique (consulté le ).
  6. (ro) « Rezultate finale 5 iunie 2016 », sur www.2016bec.ro.
  7. Alpes de Transylvanie, expression attribuée au Français Emmanuel de Martonne (1873-1955), l’un de grands philo Roumains.
  8. Le service de Sauvetage Alpin dans les Monts Făgăraș, de Victoria

Bibliographie

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  1. Mic dicționar enciclopedic, Ediția a II-a, revăzută și adăugită, Editura Științifică și Enciclopedică, București, 1978
  2. Ioan Ciupea, Făgăraș, Editura Sport-Turism, București, 1983
  3. Augustin Bunea, Din Istoria Românilor. Episcopul Ioan Inocențiu Klein, Blaj, 1900

Liens externes

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