Fabien-Sébastien Imberties — Wikipédia
Fabien-Sébastien Imberties | ||||||||
Portrait de Fabien-Sébastien Imberties, Antoine-Jean Gros, 1810, Musée Rolin. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Cahors (Lot) | |||||||
Ordre religieux | Compagnie de Jésus | |||||||
Décès | (à 81 ans) Autun | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Joseph Fesch | |||||||
Évêque d'Autun | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Fabien-Sébastien Imberties , né le à Cahors, dans le Lot (France) et décédé le à Autun en Saône-et-Loire, est un prêtre jésuite qui, après la suppression de la Compagnie de Jésus, devint en évêque d'Autun jusqu'à sa mort.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Jean Imberties, bourgeois de Cahors et de son épouse Jeanne-Marie de Laymet, il fait ses études d’humanités et rhétorique dans un collège jésuite et entre au noviciat jésuite de Toulouse le . Il fait deux années de philosophie (-) et enseigne six ans au collège de Montauban (-) avant de commencer les études immédiatement préparatoires au sacerdoce.
Imberties est encore étudiant en théologie lorsque la Compagnie de Jésus est bannie de France (). Il est alors ordonné prêtre pour le clergé séculier (après ) et obtient un doctorat en théologie, à Toulouse. Il est curé dans le diocèse de Cahors, y jouissant d’une bonne réputation de vie autant que de doctrine. Cependant, refusant le serment à la Constitution civile du clergé imposé aux prêtres, il est contraint de s’exiler en Espagne.
À son retour d’Espagne, après la pacification religieuse apportée par le Concordat de 1801, il devient curé de Montauban, et, le , est nommé évêque d’Autun, par le ministre des cultes de Napoléon. Consacré évêque le à Paris, il reste à son poste jusqu'à sa mort en . Son nom est particulièrement attaché à la fondation du petit séminaire d’Autun ().
Imberties est inhumé dans la cathédrale d'Autun dans le collatéral gauche, devant la chapelle des évêques. Ses armoiries sont gravées sur sa pierre tombale.
Armoiries, Sceau et Décoration
[modifier | modifier le code]- Vairé d'or et d'azur au franc quartier des barons ecclésiastiques qui est de gueules à la croix alésée d'or. Ces armoiries sont au titre des mandements imprimés pendant l'épiscopat de ce prélat; elles sont surmontées d'une de ces toques à plumes substituées aux couronnes de l'empereur Napoléon Ier, etaccompagnées de l'étoile de la Légion d'honneur[1]. Ses armes sont parfois remplacées par ses initiales entrelacées F. S. I[2].
- Sceau ovale; écusson en cartouche, portant d'azur aux lettres F.S.I. entrelacées, acolé à une croix épiscopale, surmonté de la crosse, de la mitre et du chapeau; en bas deux branches de laurier entrelacées[3]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, (1894), pp.281-283
- Harold de Fontenay, Fabien-Sébastien Imberyies dans : Revue Nobiliaire historique, biographique , Paris, Librairie J.B. Dumoulin, 1867; p. 469.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- La toque des barons était de velours noir, retrousée de contre-vair, ornée de trois plumes blanches soutenues par un porte aigrette d'argent (D'Eschavannes, ouv, cit, t.I, p. 72.
- Rituel à l'usage du diocèse d'Autun, Autun, Dujussieu, 1807 in-12 - Catéchisme à l'usage des églises catholiques de l'Empire français, Autun, Dejussieu, 1808, in-12.
- Archives de la Société Eduenne, dispense du 20 octobre 1807