Famille Berryer — Wikipédia
Berryer | |
Blasonnement | D'Argent au chevron de Gueule orné de deux quinte feuilles d'Azur et en pointe d'un aigle de même |
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Devise | Faire, Dire, Taire |
Pays ou province d’origine | France et Belgique |
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La famille Berryer est une famille française et belge. Elle s'est illustrée aussi bien dans la haute magistrature que la politique ou l’armée. Elle subsiste aujourd'hui sous les noms de Berryer et Berryer Onfroy de Breville
Branche de Normandie
[modifier | modifier le code]Les premiers membres enregistrés de la famille Berryer descendent de Jean de Candie, seigneur de la Berryer[1] à Bourges, en la personne de Denis Berryer, greffier commis royal des eaux et forêts de Domfront et du Mans (mort en 1630). Marié à Madeleine Berthelot, il a un fils :
- Louis Berryer, comte de la Ferrière (1616-1686), attaché à la fortune de Colbert, il joua un rôle dans le procès de Nicolas Fouquet, en multipliant les accusations et faisant trainer le procès. Colbert le nomme inspecteur des travaux du Havre, puis directeur de la Compagnie des Indes orientales. Il achète ensuite plusieurs seigneuries de Normandie dont le comté de la Ferrière, le fief de Domfront. Sa fortune était alors de plus en plus importante et atteignait, avec celle de son frère, près de 40 000 livres de bénéfice. C'est à lui et à Colbert que l'on doit l'implantation de la dentelle en France. Il épouse Renée Hameau et laisse cinq enfants dont :
- Jean Baptiste Louis Berryer, comte de la Ferrière. Il épousa Marie Catherine Potier de Novion.
- Louis Nicolas René Michel (Bichel) Berryer (1697), dont descendent les Berryer de Lorraine selon les ouvrages en mémoire de Pierre Antoine Berryer
- Nicolas Berryer (1660-1706), seigneur de Ravenoville, il occupe plusieurs charges de magistrat, comme celle de procureur du Grand Conseil en 1701. Il épousa Élisabeth Nicole Ursule d'Arnolet de Lochefontaine (1666-1739). Il eut deux filles et un fils dont :
- Élisabeth René Berryer (-1739), mariée en premières noces à Jean-Baptiste de Sahuguet, marquis de Termes dont deux enfants, puis en secondes noces avec Camille de Gangnières, comte de Souvigny (1663-1735).
- Nicolas René Berryer, comte de la Ferrière (1703-1762). Il épousa Catherine Madeleine Jorts de Fribois (-1802) fille de Gabriel de Fribois, fermier général, et de Catherine de Vougny, elle lui apporta une grande fortune, ce qui lui permit d'acquérir une bibliothèque très riche.
- Anne Berryer (1651-1683), qui épouse Charles Hurault, comte du Marais
- Louis Berryer
- Nicolas René Berryer
Branche de Lorraine
[modifier | modifier le code]D’après le livre de Édouard Lecanuet sur les mémoires de Monsieur Berryer, Jean Baptiste Berryer aurait eu un fils puiné, Louis Nicolas Michel Berryer, qui, à la suite d'un revers de fortune, se serait établi à Sainte-Menehould, en Champagne. Il y exerça sous Louis XV la profession de maître verrier. Il aurait eu pour fils Pierre Michel Berryer, marchand, qui épousa Anna Varroquier, sœur d’un chirurgien de la même ville. Ils eurent 8 enfants dont :
- Pierre-Nicolas Berryer dit « Berryer père ». Il eut plusieurs enfants dont :
- Marie Berryer (1791-1875) qui épousa en premières noces Alexandre Emmanuel François Janson de Sailly (1785-1829), un riche avocat parisien. À la suite d'une relation extraconjugale, Marie Berryer fut déshéritée, Janson de Sailly légua alors sa fortune à l'État pour construire le célèbre lycée parisien. Elle épousa en secondes noces le duc de Riario Sforza, frère du cardinal de Riario Sforza. Sans descendance
- Hippolyte Nicolas Berryer (1795-1857)[2] général de brigade à Mézières. Sans descendance.
- Pierre-Antoine Berryer, dit « Berryer fils ».
- Louis Joseph dit « Ludovic » (1799-1883), auteur de la branche parisienne, père de Lucien Berryer, Amiral.
- Berryer père
- Berryer fils
- L'Amiral Lucien Berryer
Branche de Belgique
[modifier | modifier le code]La branche blege des vicomtes de Berryer s'est alliée, au cours du XXe siècle, à différentes familles de la noblesse belge[3].
Le vicomte Paul Berryer (1868-1936) a été ministre de l'intérieur de Belgique ; son fils Joseph Berryer (1897-1978) a occupé des fonctions diplomatiques importantes.
Monuments apparentés aux Berryer
[modifier | modifier le code]- Rue Berryer (Paris)
- Cité Berryer (Paris)
- Rue Pierre-Antoine Berryer (Issy-les-Moulineaux)
- Statue de Pierre-Antoine Berryer devant le palais de Justice de Marseille, sur la façade de l'hôtel de ville de Paris, dans le palais de Justice de Paris.
- Rue Berryer à Sainte-Menehould
- Conférence Berryer
- Château d'Argeronne, construit pour Louis Berryer[4].
- Château d'Augerville-la-Rivière, résidence de Pierre-Antoine Berryer
- Château de la Motte (Acqueville), remanié par Louis Berryer
- Château de Tubœuf à Saint-Michel-Tubœuf
- Hôtel d'Angoulême Lamoignon (Paris)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives du Château de Fonbeauzard, inventaire complet des familles, Place Mage à Toulouse, 1795, France.
- « Notice LH/206/19 d'Hippolyte Nicolas Berryer », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Paul Janssens, Armorial de la noblesse belge du XVe au XXe siècle, Bruxelles, Éditions Crédit Communal, , p. 154-155.
- « Château », notice no IA00019330.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Edouard Lecanuet, Berryer : sa vie et ses oeuvres, 1790-1868 (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Olivier Berruyer, « Berryer de La Ferrière », sur berruyer.fr (consulté le )