Famille Bertran de Balanda — Wikipédia

Bertran de Balanda
Image illustrative de l’article Famille Bertran de Balanda
Armes

Blasonnement Parti, au I, d'azur à la bande de gueules bordée d'or (qui est Bertran), au II, de gueules à deux béliers d'argent passants l'un sur l'autre, accornés, accolés et clarinés d'or (qui est de Balanda).
Période XVIIIe siècle au XXIe siècle
Pays ou province d’origine Roussillon
Charges Bourgeois de Perpignan
Avocat
Fonctions militaires Général de brigade, officiers
Récompenses militaires Ordre national de la Légion d'honneur

La famille Bertran de Balanda, anciennement Bertran, est une famille d'ancienne bourgeoisie française. Elle a été autorisée à ajouter à son nom le patronyme de Balanda par décrets de 1952, 1992 et 1993[réf. nécessaire].

Elle compte parmi ses membres un général et des personnalités du sport hippique.

La famille Bertran est une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de la province du Roussillon (de nos jours le département des Pyrénées-Orientales)[1], issue de Thomas Bertran (1731-1794), bourgeois de Perpignan. Elle a relevé le patronyme de Balanda[réf. nécessaire], ayant appartenu à une famille noble éteinte de cette province[2].

Cette famille a été autorisé à modifier son nom Bertran en Bertran de Balanda par un premier décret du , puis par les décrets du , et .[réf. nécessaire]

Depuis le XXe siècle cette famille se distingue dans le monde de l'équitation.[réf. nécessaire]

Filiation simplifiée

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  • Thomas Bertran (1731-1794), bourgeois de Perpignan
    • Thomas Bonnaventure Bertran (1791-1851), bourgeois de Perpignan.
      • Bonnaventure Bertran (1818-1893), avocat à Perpignan. Il épouse Joséphine Muxart.
        • Jean Bertran (1853-1934), X 1873, officier d'artillerie. Il épouse Marie Ferniol.
          • Henri Bertran (1887-1936), musicien.
          • Maurice Bertran de Balanda (1888-1976), X 1909, général de brigade. Il épouse Gabrielle Mollard. De ce mariage sont nés neuf enfants[3].
        • Henri Bertran (1854-1936), Saint-Cyr (promo. 1873-1875. archiduc Albert), chevalier de la Légion d'honneur, capitaine au 8ème hussards de Vienne. Il épouse Marie de Falguière.
          • Jehan Bertran (1885-1918), capitaine au 205ème régiment d'infanterie, mort pour la France, le à Cannectancourt, (Oise).
          • Pierre Bertran dit Pierre Bertran de Balanda (1887-1946, cavalier français de saut d'obstacles. Il épouse Marie Sanguinetti (1886-1976)
            • Marc Bertran de Balanda (1927-2006), viticulteur. Il épouse Jacquette Farret d'Astiers[3].
          • Paul Bertran (1893-1914), Saint-Cyr (promo. 1914), engagé au 46ème régiment d'infanterie, mort pour la France, le lors de la bataille de la Meuse.
          • Jacques Bertran (1889-1967), lieutenant-colonel. Alors capitaine du 164e régiment d'infanterie, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 18 septembre 1918[4]. Il épouse Marguerite Durthaller.
            • Xavier Bertran de Balanda (1920-1997) épouse Isabelle Sanguinetti
              • Thierry Bertran de Balanda épouse Juliette Ouillon.
                • Flavien Bertran de Balanda, né le 30 novembre 1979 et mort le , chercheur à l'école pratique des hautes études et au centre d'histoire du XIXe siècle de la Sorbonne[5]. Il avait fait sa thèse sur Louis de Bonald, philosophe et homme politique (1754-1840), prix du jury de la fondation Napoléon[5]. Il avait cofondé en 2017 la société des études bonaldiennes[5]. Il faisait également partie du mouvement punk et fut fondateur du groupe Paris Violence. Il se faisait appeler « Flavien Bertran de Balanda, baron de Falguière »[6].

Personnalités

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* Henri Bertran (1854-1936), Saint-Cyr 1873-1875, officier, capitaine de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur.
  • Maurice Bertran de Balanda (1888-1976), polytechnicien (X 1909), officier d'artillerie, général de brigade, officier de la Légion d'Honneur.
  • Jehan Bertran (1885-1918), officier de marine marchande, capitaine au 205ème régiment d'infanterie, mort pour la France.
  • Pierre Bertran de Balanda (1887-1946), cavalier, vice-champion olympique d'équitation en saut d'obstacles individuel aux Jeux olympiques d'Amsterdam en 1928.
  • Gilles Bertran de Balanda (né en 1950), cavalier, vainqueur des championnats du monde de saut d'obstacle en individuel en 1982 et par équipe en 2002.

* Flavien Bertran de Balanda (1979-2022), historien spécialiste de l'époque napoléonienne et de la Restauration.
  • Philippe Bertran de Balanda (né en 1975), officier supérieur, colonel du génie, commandant l'Unité d'instruction et d'intervention de la Sécurité civile de Brignoles (2022-2024), chevalier de la Légion d'Honneur.

La famille Bertran de Balanda porte Parti, au I, d'azur à la bande de gueules bordée d'or (qui est Bertran), au II, de gueules à deux béliers d'argent passants l'un sur l'autre, accornés, accolés et clarinés d'or (qui est de Balanda).[réf. nécessaire]

Les principales alliances de la famille Bertran sont :
de Balanda (1817), Muxart (1852), Ferriol (1881), d'Arexy (1883), de Falguières (1885), Sanguinetti (1911, 1919, 1947), Mollard (1918), Durthaller (1919), Durand-Fontanel (1934), Rous de Feneyrols (1943), Delaittre (1946), Lunet de La Malène (1948), de Lagarcie (1951), Joubert (v.1960), Rose (1970, 1971), de Lavalette (1972), Guillot (1973), Lacombe de Lapeyrouse (1975), Heurard de Fontgalland (v.1975), de Gavoty (1976), Balleyguier (1980), Driard (1985), Burkard (v.1985), Jonquères d'Oriola (1986), Tenaille (1987), Bertonnier (1988), Thomazo (1992), Brintet (1992), Durand-Coupel de Saint-Front (1993), Coppens d'Eeckenbrugge (1995), de Sars (2000), Fraval de Coatparquet (v.2000), Pouget (v.2000), du Réau de La Gaignonnière (v.2005), Tréca (v.2005), Dargnies (v.2005), Lacarrière (v.2010), Ferrière (2018), Urresola (2020), Couprie (2024).

Postérité

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  • Rue Jean Bertran de Balanda, à Perpignan[7].

Notes et références

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  1. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, ed. Sedopols, 2012, p.113
  2. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t.II. Aub-Bar., Évreux, Impr. C. Hérissey, (lire en ligne), p. 238.
  3. a b et c Bottin mondain, édition 1969.
  4. Jacques Bertran et Jerome Agostini, Souvenirs de guerre de Jacques Bertran, Lascelle, Editions de la Flandonnière, , 72 p. (ISBN 978-2-918098-24-9), page 62
  5. a b et c Fondation Napoléon, carnet de décès de Flavien Bertran de Balanda 1979-2022.
  6. Avis de décès de Flavien Bertran de Balanda.
  7. Christian Camps, Perpignan pas à pas, Éditions Horvath, 1983, p.62.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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