Famille Fredy de Coubertin — Wikipédia
Famille Fredy de Coubertin | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | d'azur à neuf coquilles d'argent rangées trois, trois, deux et une | |
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Devise | Voir loin, parler franc, agir ferme | |
Période | XVe - XXIe | |
Pays ou province d’origine | Sens (Yonne) | |
Allégeance | Royaume de France | |
Titres obtenus | Baron de Coubertin (1822-1952) | |
Récompenses civiles | Légion d'Honneur | |
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La famille Fredy de Coubertin est une famille subsistante anoblie en 1477 et en 1629 puis maintenue noble sous l'Ancien Régime.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'origine connue de la famille remonte à Pierre Fredi, sieur de la Motte (Mothe) près de Dreux. Il vient en France vers 1470, s'établit à Sens (Yonne) puis devient valet de la chambre du roi. Il est anobli avec sa postérité en par Louis XI (lettres enregistrées à la Chambre des comptes de Paris le , présentées à nouveau le et transcrites sur le deuxième registre no 151, en exécution de la déclaration du roi Louis XV du signées Noblet. La famille est maintenue noble en 1508, 1519,1553,1572,1630, 1668, 1717[1]. Pierre Fredi est le père d'Alphonse, recensé avant 1523, en qualité d'avocat du roi, au bailliage de Montfort-Lamaury [2]. Son petit-fils, Jean Fredy (1593-1677), écuyer, seigneur de Coubertin, est avocat au Parlement de Paris. Il se rend acquéreur de la terre de Coubertin à Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Il est anobli par lettres patentes de 1629 et maintenu dans la noblesse en 1668[3].
Le baron Pierre de Coubertin est le fils de Charles Fredy, baron de Coubertin (1822-1908), artiste-peintre à Paris[4], décoré de la Légion d'honneur pour son œuvre en 1865, et d'Agathe Marie-Marcelle Gigault de Crisenoy, petite-fille d'Achille Étienne Marie Gigault de Crisenoy, héritière du château de Mirville (Seine-Maritime), en Normandie, où Pierre passe son enfance.
La famille Fredy de Coubertin fait partie des familles subsistantes de la noblesse française par une branche cousine de celle du baron de Coubertin qui s'est établie en Bretagne[5].
Liens de filiation entre les personnalités
[modifier | modifier le code]- Bonaventure Fredy de Coubertin (1788-1871), dit Jules, écuyer, seigneur de Coubertin, baron de Coubertin en 1822. Il est capitaine de cavalerie, agent consulaire, sous-préfet d'Oldenburg. Il épouse Caroline de Pardieu (1797-1887)
- Charles Fredy de Coubertin (1822-1908), 2e baron, artiste-peintre à Paris. Il épouse Agathe Marie-Marcelle Gigault de Crisenoy, petite-fille d'Achille Étienne Marie Gigault de Crisenoy. De ce mariage, naissent quatre enfants entre 1847 et 1863.
- Paul Fredy de Coubertin (1847-1933), 3e baron, auteur littéraire. Il épouse Violette Machiels le à Paris 8ème.
- Yvonne Jeanne Fredy de Coubertin (1893-1974)[6] crée le premier restaurant universitaire à Paris, des crèches et des foyers d'accueil pour les étudiantes de province. Elle transforme le domaine de Coubertin en centre d'apprentissage des métiers. Elle vit avec Jean Bernard, artiste et rénovateur du compagnonnage du devoir du tour de France, fils unique du sculpteur Joseph Bernard. Le couple fonde la Fondation de Coubertin.
- Pierre de Coubertin (1863-1937), 4e baron, historien et pédagogue. Il épouse Marie Rothan (1862-1963).
- Jacques de Coubertin (1896-1952), 5e baron, sans alliance.
- Renée de Coubertin (1902-1968), sans alliance.
- Paul Fredy de Coubertin (1847-1933), 3e baron, auteur littéraire. Il épouse Violette Machiels le à Paris 8ème.
- Charles Fredy de Coubertin (1822-1908), 2e baron, artiste-peintre à Paris. Il épouse Agathe Marie-Marcelle Gigault de Crisenoy, petite-fille d'Achille Étienne Marie Gigault de Crisenoy. De ce mariage, naissent quatre enfants entre 1847 et 1863.
Armoiries
[modifier | modifier le code]Les armes de la famille sont d'azur à neuf coquilles d'argent rangées trois, trois, deux et une[7].
La devise de la famille est Voir loin, parler franc, agir ferme.
Titre
[modifier | modifier le code]Le 2 avril 1822, Bonaventure-Julien est érigé baron de Coubertin par lettres patentes[8]. Le 22 mai 1952, Jacques, 5e et dernier baron de Coubertin s'éteint[9].
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome XIX, p. 230-233, [lire en ligne]
- Henri Frotier de La Messelière, Filiations bretonnes, tomes 2 et 5
- Henri Jougla de Morenas t.IV
- Gérard de Villeneuve et Marc de Thieulloy, Généalogie de Pierre de Coubertin, in Héraldique et généalogie, no 122, p. 105 à 108, 1992.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Liste des familles de la noblesse française d'Ancien Régime (A à K)
Liens externes
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- Arnaud Clement, La noblesse française, 2024, p. 486 sur 1132, [lire en ligne].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gérard de Villeneuve et Marc de Thieulloy, Généalogie de Pierre de Coubertin, in Héraldique et généalogie, no 122, p. 105 à 108, 1992.
- Henri Frotier de La Messelière, Filiations bretonnes, 1913, T.II, p. 377-379.
- Carl Diem 1940.
- Sylvain Bouchet 2013, p. 7,8.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, éd.Robert Laffont, 2007, p. 87
- Fiche « Yvonne Jeanne Fredy de Coubertin » dans le fichier Insee des décès en France depuis 1970.
- Arnaud Clement, La noblesse française, 2024, p. 486 sur 1132, [lire en ligne].
- Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830., Tome 3, p.92
- « Roglo »