Famille de La Roche-Aymon — Wikipédia
Famille de La Roche-Aymon | |
Armes | |
Blasonnement | De sable, semé d'étoiles d'or, au lion de même, armé et lampassé de gueules |
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Branches | La Roche-Aymon et Mainsat Le Ronzet La Ville-du-Bois et Le Breuil Saint-Maixant |
Période | XIIe siècle - XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Marche |
Fiefs tenus | La Roche, Mainsat, St-Maixant, la Ville-du-Bois, ... |
Demeures | Château de Saint-Maixant Château de Saint-Aignan |
Fonctions militaires | Lieutenant-général Maréchal de camp |
Fonctions ecclésiastiques | Cardinal Évêque d'Agen Archevêque de Lyon Évêque du Puy-en-Velay |
Récompenses civiles | Comte-Pair de France héréditaire en 1817 (sans majorat) |
Récompenses militaires | Ordre du Saint-Esprit Ordre de Saint-Louis Ordre de la Légion d'honneur |
Preuves de noblesse | |
Admis aux honneurs de la Cour | 1769, 1771, 1772[1] |
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La famille de La Roche-Aymon est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction médiévale, elle fait partie des familles françaises subsistantes les plus anciennes.
Originaire de la Marche, elle remonte sa filiation suivie jusqu'en 1179[2]. Elle tient son nom du fief de la Roche à Évaux-les-Bains (Creuse), et fut également possessionnée au Moyen Âge à Mainsat et Saint-Maixant (Creuse).
Histoire
[modifier | modifier le code]La famille de La Roche-Aymon a formé de nombreuses branches qui ont essaimé dans différentes régions françaises :
- branche de la Roche-Aymon et de Mainsat (Marche)
- branche du Ronzet (Auvergne)
- branche de La Ville-du-Bois et du Breuil
- branche de Saint-Maixant (Marche)
La famille de La Roche-Aymon a été admise à l'ANF en 1934[1].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Raoul de La Roche-Aymon (?-1236), abbé de Clairvaux, évêque d'Agen, archevêque de Lyon (1235-1236)
- Renaud de La Roche-Aymon, baron de Bermond et de Magnac, marié à Antoinette de Brichanteau, fille d'Antoine de Brichanteau et d'Antoinette de La Rochefoucauld
- Philibert de La Roche-Aymon (1613 - vers 1652), marquis de Saint-Maixant, dit "le grand diable de Saint-Maixant", célèbre pour ses excentricités, sa cruauté et sa vie dissolue, qui défrayèrent la chronique marchoise et bourbonnaise
- Claude de La Roche-Aymon (1658-1720), évêque du Puy-en-Velay (1703-1720)
- Charles Antoine de La Roche-Aymon (1697–1777), évêque, archevêque, commandeur de l'ordre du Saint-Esprit (1753), grand aumônier de France (1760), cardinal (1771)
- Antoine Charles Étienne Paul de La Roche-Aymon (1772-1849), maréchal de camp (1814), chevalier de Saint-Louis (1814), comte-pair de France héréditaire en 1817 (sans majorat), commandeur de la Légion d'honneur (1821), lieutenant-général des armées (1823), admis à la retraite en 1844
- François de La Roche-Aymon (1817-1891), officier, maire, conseiller général, député de la Creuse (1871-1876)
- Charles Antoine de La Roche-Aymon (1697–1777), grand aumônier de France, cardinal
- Le château de Saint-Maixant, dans la Creuse
- Tombe des La Roche-Aymon, famille de Goyon (division 1)
Armes
[modifier | modifier le code]De sable, semé d'étoiles d'or, au lion de même, armé et lampassé de gueules.[2]
Références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire de la vraie / fausse noblesse, éd. Tallandier, Paris, 2008
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, Paris, 2007
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, Paris, 2007.
- Dictionnaire de la vraie / fausse noblesse, éd. Tallandier, Paris, 2008.
- Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, tome 6 [lire en ligne].