Famille de Caulaincourt — Wikipédia

Famille de Caulaincourt
Image illustrative de l’article Famille de Caulaincourt
Armes de la Famille de Caulaincourt sous l'Ancien Régime[1]

Blasonnement De sable, à la bordure de gueules, au chef d’or
Période XIVe siècle - XIXe siècle
Pays ou province d’origine Vermandois
Picardie
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Premier Empire
Second Empire
Charges Sénateur du Premier Empire
Ambassadeur
Ministre
Sénateur du Second Empire
Conseiller général
Député du Calvados
Fonctions militaires Lieutenant général
Généraux de division
Grand écuyer de France
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d'honneur
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1751, 1767, 1771 et 1780
Autres Marquis (1714)
Duc de Vicence (1808)

La famille de Caulaincourt est une famille noble française de l'Ancien Régime, originaire du Vermandois, en Picardie, dont la filiation était suivie depuis 1380[2].

Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, elle se subdivisa en deux branches, l'aînée restée picarde, l'autre implantée en Normandie. L'une et l'autre de ces deux branches s'éteignirent en 1896, à quelques semaines d'intervalle[3].

François Armand de Caulaincourt, descendant de la branche aînée, fut titré marquis par lettres patentes de , ses seigneuries de Caulaincourt, Trefcon, Beauvois et Tombes étant réunies en marquisat de Caulaincourt[4].

La Maison de Caulaincourt fut admise quatre fois aux Honneurs de la Cour, en 1751, 1767, 1771 et 1780[5].

En 1808, Armand Augustin, 5e marquis de Caulaincourt, descendant de François Armand, fut titré duc de Vicence par Napoléon Ier, dont il était le grand écuyer.

La Maison de Caulaincourt a compté dans ses rangs des militaires, diplomates et hommes politiques qui ont servi la Monarchie, puis le Premier Empire et le Second Empire, dont :

Le nom « de Caulaincourt de Vicence » a été relevé par adjonction en 1897 par Albéric de Viel de Lunas d'Espeuilles (époux d'Adrienne de Caulaincourt de Vicence), autorisé par décret du . Ce décret l'autorise, ainsi que son fils Adrien, à ajouter à son nom celui de Caulaincourt de Vicence [6].

Les principales alliances de la famille de Caulaincourt sont : Le Cat d'Hervilly, de Barandier de La Chaussée d'Eu (1770), d'Aubusson de La Feuillade (1812), de Carbonnel de Canisy (1814), Perrin de Cypierre (1849), de Croix (1853), de Viel de Lunas d'Espeuilles (1872), de Sarret de Coussergues (1875), de Kergorlay (1880), etc.

Postérité

[modifier | modifier le code]

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Source : www.heraldique-europeenne.org
  2. Joseph Valynseele, Les Princes et ducs du Premier Empire non maréchaux, leur famille et leur descendance, Paris, L'auteur, , 326 p., p. 33-35
  3. Baron de Woelmont de Brumagne, Notices généalogiques, sixième série, Paris, Librairie ancienne Édouard Champion, , 1234 p., p. 381-390
  4. Louis Paul Colliette, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, civile et militaire de la Province de Vermandois, t. troisième, Cambrai, Samuel Berthoud, (lire en ligne), p. 294-300
  5. François Bluche, Les Honneurs de la Cour, t. 1, Paris, Les Cahiers nobles no 10, , non paginé (p. 35)
  6. Camille de Saint-Marc, État des personnes qui ont fait modifier leur nom patronymique, troisième partie, Niort, G. Clouzot, , 507 p., p. 419