Famille de Nully — Wikipédia

Famille de Nully
Période XIe siècle au XIIIe siècle
Pays ou province d’origine Comté de Champagne
Fiefs tenus Nully

La famille de Nully est une famille noble originaire de Champagne. Fieffée à Nully, elle s'éteint dès le XIIIe siècle.

Il existe une seconde famille portant le nom de Nully dont le nom a aussi été orthographié Neully, Neuilly et Nuilly. Cette famille de la région parisienne est connue dès le XIIIe siècle et s'est illustrée dans la magistrature. Cette famille semble avoir pris son nom de la terre de Nully ou Neuilly-sur-Marne[1],[2],[3].

Généalogie

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Première famille de Nully, issue de Joinville

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  • Hilduin de Joinville († après 1055), premier seigneur de Nully connu, fils aîné de Geoffroy Ier de Joinville, seigneur de Joinville, et de Blanche de Reynel. Il est tué en 1055 alors que son père est emprisonné. Le nom de son épouse est inconnu mais il a au moins trois enfants :
    • Gautier de Joinville, qui suit.
    • Wicher de Joinville, qui suit après son frère.
    • Hesceline de Joinville, qui suit après ses frères.
  • Gautier de Joinville, qui succède probablement à son père, mais qui meurt sans postérité.
  • Wicher ou Withier de Joinville († avant 1124), qui succède probablement à son frère, mais qui meurt sans postérité.

Seconde famille de Nully, issue d'Aigremont

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  • Guerry ou Werry de Nully, qui succède à son père. Le nom de son épouse est inconnu, mais il a au moins un enfant :
    • Gautier de Nully, qui suit.
  • Gautier de Nully († après 1174), qui succède à son père. Il épouse Adeline d'Arzillières, fille de Vilain d'Arzillières et d'Yvette de Vitry, dont il a plusieurs enfants :
    • Vilain de Nully, qui suit.
    • Guillaume de Nully, qui accompagne son frère Vilain lors de la quatrième croisade. Il est probablement fait prisonnier par les Turcs vers 1204 et est surement mort en captivité sans avoir contracté d'union ni avoir eu de descendance.
    • une fille qui épouse Baudoin de Bricon, dont elle a au moins deux enfants (Wiart et Hugues).
  • Vilain de Nully († 1202/1204), qui succède à son père. Il est présent au tournoi d'Écry où il décide partir en croisade. En 1202, il accompagne Renard II de Dampierre-en-Astenois en terre-sainte où il trouve la mort en bataillant contre les Turcs. Il épouse Ada de Montmirail, veuve de Clarembaud de Noyers, fille d'André de Montmirail, seigneur de Montmirail et de La Ferté-Gaucher, et d'Hildiarde d’Oisy, vicomtesse de Meaux, dont il a plusieurs enfants :
    • Jean de Nully, qui suit.
    • Élisabeth de Nully († après 1225), qui épouse en premières noces Guillaume de Vergy, seigneur d'Ormoy-sur-Aube, fils de Simon de Vergy, seigneur de Beaumont-sur-Vingeanne, et d'Ermengarde de Til-Châtel, d'où postérité ; puis en secondes noces Garnier de Sombernon, d'où postérité.
    • peut-être Ada ou Ode de Nully[4], qui épouse Geoffroi de Villehardouin, fils de Geoffroi de Villehardouin, dit le Chroniqueur, et de Channe de Lézinnes, mais qui n'a probablement pas de postérité.

Autres membres

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Il est également fait mention de Jean de Nully et de son fils Gautier de Nully, qui furent les compagnons d'arme de Saint Louis et de Jean de Joinville en terre sainte lors de la septième croisade[5],[6]

Notes et références

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  1. Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, « de Nully », dans Dictionnaire universel de la noblesse de France, t. 4, Paris, Bureau général de la noblesse de France, (lire en ligne), p. 454-460
  2. Pierre Bayle, « Nully », dans Supplement au dictionnaire historique et critique pour les éditions de 1702 et 1715, Genève, Chez Fabri et Barrillot, (lire en ligne), p. 276-278
  3. « Prévôté de Monsieur de Neully », dans Armorial Gouverneurs, lieutenans de Roy, prévôts des marchands, échevins, procureurs, avocats du Roy, greffiers, receveurs, conseillers et quartiniers de la Ville de Paris (ill. Pierre-François Beaumont), Paris (lire en ligne), p. 53
  4. Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, 1888.
  5. Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne, 1858.
  6. L'abbé Roussel, Le diocèse de Langres : histoire et statistique, 1875.

Bibliographie et sources

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  • L'abbé Roussel, Le diocèse de Langres : histoire et statistique, 1875.
  • Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne, 1858.

Articles connexes

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