Farid Chopel — Wikipédia

Farid Chopel
Nom de naissance Farid Amar Rabia[1]
Naissance
Paris 14e, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 55 ans)
Paris 14e, France
Profession Acteur, chanteur
Films notables Sac de nœuds
La Vengeance du serpent à plumes

Farid Chopel, de son vrai nom Farid Amar Rabia[2], né le à Paris[3] et mort le dans la même ville[3], est un comédien et chanteur français.

Sa mère kabyle vient vivre en France en 1937, à l'âge de 8 ans. Il n'a pas connu son père. Il vit quatorze ans à Bezons, cité du Grand Cerf. Il fait ses études au lycée de Montmorency ; en classe de première, il s'inscrit au club de théâtre de son lycée et y découvre sa vocation[4]. Sa carrière commence en 1973, avec la troupe de théâtre gestuel expérimental Laïla. En 1980, son premier one-man-show intitulé « Chopelia » ne connaît que dix-sept représentations à Paris[5]. Il se fait ensuite connaître en 1981 avec le spectacle Les Aviateurs, qu'il écrit et interprète avec Ged Marlon, spectacle qu'il reprend en 1992, toujours avec son compère Ged Marlon[6].

Artiste pluridisciplinaire, il joue, danse, chante et écrit ses spectacles. Icône des années 1980, il balade sa silhouette d'acteur burlesque dans les publicités Perrier, dans les premiers clips vidéo comme La Danse des mots de Jean-Baptiste Mondino, Ô Animaux de Stéphane Clavier ou Bamboleo des Gipsy Kings. Il se produit au Palace, haut-lieu des nuits parisiennes, ainsi qu'au cours de longues tournées, comme pour l'un de ses succès publics Chopelia, donné au festival d'Avignon (en « off »), mais aussi dans de nombreuses villes d'Europe[7].

Il est connu du grand public autant pour ses spectacles scéniques que pour ses apparitions au cinéma dans des films à grand public, dont Sac de nœuds de Josiane Balasko, La Vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury, L'Addition de Denis Amar ou La Femme de mon pote de Bertrand Blier. Il participe au film C'est beau une ville la nuit, d'après les écrits éponymes de Richard Bohringer.

Il connaît une période difficile dans les années 1990 en raison de l'alcool et de la drogue. Il est notamment condamné pour « violence envers les animaux » après avoir tué son chien en le frappant contre un mur. Il revient en 2004 avec un spectacle salué par la presse[8], Le Pont du milieu. En 2005, il publie une autobiographie Et je danse encore, dans laquelle il revient sur son combat contre ses différentes addictions[7].

Souvent abonné aux rôles secondaires au cinéma, il obtient en 2008 le rôle principal du film Un si beau voyage de Khaled Ghorbal.

Le , il meurt d'un cancer foudroyant, quatre semaines après son diagnostic[9], lors de son hospitalisation à l'hôpital Cochin.

Farid Chopel repose au cimetière de Bezons, section des Anémones, division A3.

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]

Discographie

[modifier | modifier le code]
  • 1983 - Go Anywhere, single
  • 1989 - Ô Animaux, single et maxi single

Publication

[modifier | modifier le code]
  • Brigitte Morel et Farid Chopel, Farid Chopel : et je danse encore !. – Paris : Privé, 2005. – 238 p.-[8] p. de pl., 21 cm. – (ISBN 2-35076-006-5) [la notice bibliographique de la BNF n'est pas claire].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. https://deces.matchid.io/id/_Zia3K_3YAN6
  2. L'essentiel, L'Humanité, 22 avril 2008
  3. a et b « Actes de naissance et de décès », sur CinéArtistes (consulté le )
  4. L'Hebdo Cinéma, n°20, semaine du 20 au 27 mars 1985, p. 30, article de Hugo Lacroix : "La mère de Farid Chopel est arrivée en France en 1937, à l'âge de huit ans, venue d'un bled de Kabylie. Il n'a pas connu son père. Après de solides débuts chez les frères Saint-Jean-Baptiste de la Salle, il poursuit, au Lycée de Montmorency, sa lancée de bon élève : premier en maths, en physique-chimie, en instruction religieuse. Il se prépare à devenir docteur en médecine. Mais, en première, sa vocation s'effrite : il participe au club théâtral de l'établissement, puis s'adonne au spectacle de rue."
  5. L'Hebdo Cinéma, n°20, semaine du 20 au 27 mars 1985, p. 30
  6. Première n°184, juillet 1992, p.113 : "Ged Marlon et Farid Chopel ont décidé de revisser le calot pour remonter sur scène leur spectacle culte des années quatre-vingt : "Les aviateurs". A partir du 19 mai, au Théâtre Michel."
  7. a et b L'Obs, « Décès de l'acteur Farid Chopel », L'Obs,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  8. « Le Figaro - Culture », sur Le Figaro.fr (consulté le ).
  9. Le Figaro : Décès de Farid Chopel.


Liens externes

[modifier | modifier le code]