Fenasse — Wikipédia
Fenasse \fə.nas\ est un nom commun d'origine occitane (fenassa). Dans l'occitan médiéval fenasse est un nom commun qui signifie le gros foin, le sainfoin ou l'avoine.
Fenasse est également un nom de famille assez répandu sur le territoire occitan.
Étymologie
[modifier | modifier le code]L'origine occitane du mot est elle-même issue du latin fenum ou faenum.
Dans la langue française les mots fenassier (ouvrier qui approvisionne en foin les écuries[1]) et fenaison (récolte du foin) sont issus de cette famille étymologique.
Familles et personnes notoires
[modifier | modifier le code]- La famille de Guillaume ou Guilhem Fenasse, cette famille notable d'Albi (XIIe siècle) fut condamnée pour catharisme. Ils habitaient l'hôtel de Fenasse, un palais médiéval qui fait aujourd'hui partie du patrimoine historique d'Albi.
- Bernard Fenasse fut un des sergents royaux du Languedoc nommé à la viguerie d'Albi par le roi de France Philippe le Bel (ordonnance royale de 1314)[2].
- Le Sieur Fenasse, Ce paysan audois fortuné construisit le moulin de Belpech en 1795 (an III de la République), bâtisse de l'époque Directoire.
- Joseph Fenasse (1761-1846), prêtre puis évêque de l'Église catholique issu d'une famille de Gascogne.
- La famille Fenasse originaire de Fendeille (Aude) est aujourd'hui répartie en 5 branches principales : Castelnaudary, Carcassonne, Villefranche-de-Lauragais et Montlaur dans les Corbières. Une branche de cette famille s'était installée en Algérie en 1840.
- Paul Fenasse (1899-1976), peintre orientaliste, membre de la famille Fenasse (Fendeille, branche d'Algérie).
Monument historique
[modifier | modifier le code]- Hôtel de Fenasse (monument historique d'Albi) : maison romane du XIIe siècle, demeure de Guillaume ou Guilhem Fenasse.
Toponyme
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Définition de fenassier - Encyclopædia Universalis », sur www.universalis.fr (consulté le )
- Alan Friedlander, « Les sergents royaux du Languedoc sous Philippe le Bel », Annales du Midi, vol. 96, no 167, , p. 235–251 (lire en ligne, consulté le )