Ferison — Wikipédia
Ferison est un terme de la logique aristotélicienne désignant un des six syllogismes de la troisième figure des vingt-quatre modes. Il comprend une majeure de type E, une mineure de type I et une conclusion de type O, c'est-à-dire une majeure universelle négative, une mineure particulière affirmative et une conclusion particulière négative.
Un syllogisme en Ferison consiste en une proposition de ce type : Aucun M n'est P, or quelque M est S, donc quelque S n'est pas P.
Les cinq autres syllogisme de la troisième figure sont Darapti, Bocardo, Datisi, Felapton et Disamis.
Exemples de syllogismes en Ferison
[modifier | modifier le code]- Aucun chat n'est un chien ;
- Or certains chats sont des quadrupèdes ;
- Donc il y a des quadrupèdes qui ne sont pas des chiens.
- Aucun boxeur n'est vraiment pacifiste ;
- Certains boxeurs pratiquent la philosophie ;
- Donc certains philosophes ne sont pas pacifistes.
- « Nulle sottise n'est éloquente ;
- Il y a des sottises en figures ;
- Il y a donc des figures qui ne sont pas éloquentes. »[1]
Références
[modifier | modifier le code]- Antoine Arnauld, Pierre Nicole, La logique ou l'art de penser, troisième partie, chap.VII.