Fernand Goux — Wikipédia
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Fernand Goux, né le à Sceaux (Sceaux-du-Gâtinais, au début du XXIe siècle) dans le Loiret, en France, et décédé le à Milly-la-Forêt[1], était l'un des derniers citoyens français vivants à avoir combattu lors de la Première Guerre mondiale[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Il a commencé son service militaire le . Il a été déployé derrière les lignes de front avec le 85e régiment d'infanterie, pour fournir les troupes et enterrer les morts. Le , il est envoyé au front avec le 82e régiment d'infanterie quelques jours avant l'armistice[3].
Affecté au 82e RI, le 3 novembre, il est envoyé au front, où il ne reste que quelques jours en raison de l'armistice du 11 novembre 1918[4].
Toutefois, ayant combattu moins de trois mois, le gouvernement français ne le reconnaît pas comme un Poilu. Le dernier ancien combattant officiel reste donc Lazare Ponticelli, qui fut enterré avec les honneurs le , après une cérémonie aux Invalides.
Après la guerre, Fernand Goux a travaillé comme agriculteur puis a vécu en Île-de-France.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970.
- (fr) Fernand Goux (31-12-1899 / 9-11-2008, 108 ans) dersdesders.free.fr.
- « Le dernier Poilu de 14-18 n'est pas mort », La Dépêche du Midi, (consulté le ).
- De toutes les nations, Harry Patch fut le dernier survivant de la guerre des tranchées.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Frédérick Mathieu, « Fernand Goux, 108 ans, était au front début novembre 1918 », Le Journal des Combattants,