Festival de musique de Saint-Denis — Wikipédia


Festival de Saint-Denis
Image illustrative de l’article Festival de musique de Saint-Denis
Orgue de la basilique Saint-Denis.

Genre Musique classique
Lieu Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
Date de création 1968
Site web http://festival-saint-denis.com

Depuis 1969, le Festival de Saint-Denis propose chaque année au mois de juin, à la Basilique cathédrale Saint-Denis et à la Maison d’Éducation de la Légion d’honneur, une programmation d’œuvres majeures du répertoire et de créations servies par des artistes de renommée internationale comme de jeunes artistes prometteurs.

Le Festival de Saint-Denis s’attache depuis 56 ans à marier la musique classique au patrimoine architectural de Saint-Denis. C’est l’une des rares manifestations musicales à pouvoir s’enorgueillir de cette longévité en France et en Europe[1]. C’est sans doute la singularité du Festival, née d’une combinaison exigeante, qui lui permet d’atteindre cet âge : une Basilique du 12ème siècle au cœur d’une ville populaire, en mouvement.

Le Festival s'inscrit dans la longue tradition qui lie la Basilique à la musique depuis son origine avec le chant grégorien des moines de l'abbaye voisine jusqu'au Requiem de Cherubini donné pour la cérémonie en mémoire de Louis XVI en 1817[2] et commandé par Charles X.

En 1979, le Festival a la formidable opportunité d'accueillir un premier concert avec l’Orchestre National de France dirigé par Seiji Ozawa avec la Huitième symphonie de Mahler dite « Symphonie des mille »[3]. De ce concert est née une fructueuse collaboration avec Radio France, toutes ses formations musicales (Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique de Radio France, Maîtrise de Radio France et Chœur de Radio France) mais aussi ses antennes, France Musique dès l'origine et France Inter depuis 2002. Radio France contribue à façonner l'identité du Festival de Saint-Denis par les grands classiques du répertoire choral et symphonique qui trouvent leur plein épanouissement dans l'acoustique généreuse et l'atmosphère recueillie des concerts donnés dans la Basilique. Cette collaboration s’éteint progressivement à partir de 2018.

Depuis l’édition 2023, le Festival de Saint-Denis collabore avec Radio Classique.

Certains concerts du Festival sont devenus des références pour les mélomanes : la Deuxième de Mahler dirigée par Seiji Ozawa avec Jessye Norman en 1983, le Requiem de Verdi dirigé à deux reprises par Riccardo Muti en 1982 et en 2009[4], la Symphonie avec orgue de Saint-Saëns par Myung Whun Chung en 1999, le Te Deum de Haydn par Riccardo Muti en 2000, le Requiem de Fauré par John Nelson en 2003[5], le War Requiem par Kurt Masur en 2007[6], la Symphonie n°8 de Bruckner par Myung Whun Chung en 2008[7], le Requiem de Berlioz par Sir John Eliot Gardiner en 2012[8], le Requiem de Verdi par Myung Whun Chung en 2015[9], le Requiem de Berlioz par Valery Gergiev en 2018[10], la 5ème de Beethoven par Andris Nelsons en 2023[11]

D'autres chefs et orchestres ont également marqué l'histoire du Festival tels que Sir Simon Rattle avec l'Orchestra of the Age of Enlightenment (pour la Passion selon Saint-Jean de Bach en 2002), Valery Gergiev et le Marinsky (1996, 1997, 2018), Jean-Claude Casadesus avec l’Orchestre National de Lille[12], ainsi que Pierre Boulez et l’Orchestre de Paris (Messe Glagolitique de Janáček en 2009[13]).

Parallèlement à ces musiciens de grande renommée, le Festival de Saint-Denis a toujours eu à cœur de présenter dans sa programmation et à son public des chefs d’orchestre en début de carrière. Ce fut le cas par le passé de Kent Nagano, Esa-Pekka Salonen[14], Vladimir Jurowski, Mikko Franck[15], Daniele Gatti[16], James Conlon[17], Sir Colin Davis[18], Gustavo Dudamel[19], Antonio Pappano[20] et plus récemment de chefs tels que James Gaffigan[21], Daniel Harding[22], Jérémie Rhorer[23], Lahav Shani, Diego Matheuz, Teodor Currentzis[24], Nathalie Stutzmann[25], Raphaël Pichon[26], Julien Chauvin[27], Speranza Scappucci[28], Alexandre Bloch[29], Leonardo García-Alarcón[30], Mirga Gražinytė-Tyla[31], Karina Canellakis[32]...

Le Festival de Saint-Denis a également accueilli[33] :

Sans être un festival de musique contemporaine, le Festival de Saint-Denis a programmé depuis ses débuts de nombreux compositeurs tels que Krzysztof Penderecki, Philip Glass, György Ligeti (1977) ; Steve Reich (1979) ; Luciano Berio, Helmut Lachenmann, John Cage, Michaël Levinas, Pierre Boulez, Peter Eötvös (1984) ; Frank Zappa, Yannis Xenakis (1985), Bernd Aloïs Zimmermann (1987) ; Nicolas Frize (1991, 1996, 2004) ; Maurizio Kagel (1994) ; André Bon, Philippe Hersant, Messiaen (1999) ; Arvo Pärt (2002) ; Gavin Bryars, Tan Dun (2004) ; Thierry Escaich (2005) ; Zad Moutalka (2009) ; John Adams (2011) ; Thomas Adès, Kaija Saariaho (2014) ; Nico Muhly, Stockhausen (2016) ; Bryce Dessner, Richard Reed Perry (2017) ; Joby Talbot, David Bowie (2018) ; Jean-Baptiste Robin, Jean Guillou, Rolande Falcinelli (2019) ; Pedro Garcia-Velasquez (2020) ; Leonardo García-Alarcón, Giacinto Scelsi, George Crumb, Jimi Hendrix, Galina Ustvolskaya (2023) ; Fátima Fonte, Patrik Oláh (2024)…

Désireux de s’ouvrir à d’autres esthétiques musicales, le Festival présente également depuis ses débuts des concerts jazz, pop et de musiques du monde dans la Basilique de Saint-Denis : Giovanna MariniRequiem en 1986 ; Hughes de Courson avec « Mozart l’Égyptien » en 1998 ; Enrique MorenteMisa Flamenca en 1999 ; Goran Bregovic – « Mon cœur est devenu tolérant » en 2002 ; Talvin SinghSong for the inner world avec Ravi Prasad et Rakesh Chaurasia en 2003 ; A FilettaRequiem – Di Corsica Riposu en 2004 ; Bruno CoulaisStabat mater en 2005 avec Aïcha Redouane, choeur Mikrokosmos, Laurent Korcia et Guillaume Depardieu ; Osvaldo Golijov – « Ayre » en 2007 ; Craig ArmstrongMemory takes my hand en 2008 ; Titi RobinJaadu en 2008 avec Faiz Ali Faiz, Private Domain ; Tunde Jegede - Le Fleuve Niger en 2009 avec Toumani Diabaté, Oumou Sangaré, Kassé Mady Diabaté, le Brodsky quartet ; Laurence Equilbey en 2010 avec Accentus, Rosemary Standley, DJ Murcof, Para One ; Smadj’le Oud selon Smadj’ en 2010 avec Ibrahim Maalouf, Natacha Atlas, Mehdi Haddab ; Laurent Voulzy – « Lys and love » en 2012 ; Concerto pour trompette orientale en 2012 et Création d’après les Cantiques d’Hildegard von Bigen en 2014[36] avec Ibrahim Maalouf ; Qawwali/ Flamenca en 2013 avec Carmen Linares, Faiz Ali Faiz et Chicuelo ; Faada Freddy – « Gospel Journey » en 2015 ; Birds on a wire avec Rosemary Standley, Dom La Nena et le Britten Sinfonia en 2016 ; Blackstar de David Bowie en 2018[37] avec Anna Calvi, Jeanne Added, Soap&Skin, Laetitia Sadier, Jherek Bischoff et l’ensemble stargaze ; Mother en 2019 avec Rufus Wainwright, Martha Wainwright, Laurence Bekk-Day ; Prophète(s) en 2019 avec Georges Abdallah, Milena Jeliazkova, et l’ensemble La Tempête, dirigé par Simon-Pierre Bestion ; MC Solaar en 2022 ; Gregory Porter en 2023 avec l’Orchestre national d’Île-de-France, dirigé par Fiona Monbet, Beethoven celtique en 2023 avec l’Orchestre National de Bretagne, dirigé par Grant Llewellyn, et Bryn Terfel, Carlos Núñez ; Blick Bassy en 2024 avec Yael Naim, La Chica, Piers Faccini ; Souad Massi en 2024 avec l’Orchestre national d’Île-de-France (dir. Fayçal Karoui)...

En 2000, le Festival passe commande à Robert Wilson d’une grande exposition « Le Tombeau de Suger » présentée dans la Basilique sur une musique de Michael Galasso. Par ailleurs, le Festival a co-produit et présenté durant le Festival les spectacles de Philippe Decouflé présentés dans la Chaufferie à Saint-Denis : Denise (1995), Micheline (1996), Stella (1997) et Solo en 2005 au Théâtre Gérard-Philipe. En 2012, Bartabas a présenté dans le cadre du Festival son « Lever de soleil » avec Mehdi Haddab dans le Parc de la Maison d’éducation de la Légion d’honneur. En 2015, le Festival expérimente même le « concert théâtral » avec « La Dernière Nuit - Funérailles royales au temps de Louis XIV », scénographie par Jean Bellorini et Mathieu Coblentz, avec Vox Cantoris, le Chœur de Chambre de Namur, Cappella Mediterranea, l’Orchestre Millenium, Leonardo García Alarcón (dir.)[38] [39].

Le Festival de Saint-Denis a aussi proposé des lectures à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur : « Autour de Patrice Chéreau » avec Patrice Chéreau, Charlotte Rampling, Jean-Louis Trintignant, Pascal Greggory, Dominique Blanc, Valeria Bruni-Tedeschi, Marianne Faithfull en 2009 pour les 40 ans du Festival ; Benjamin Lazar, autour de Louis XIV en 2015 ; Julie Depardieu et Charles Berling, textes et musique en 2016.

Depuis l’édition 2024, le Festival propose plusieurs formats inédits : un concert en avant-première à l’Église Saint-Denys-de-l’Estrée[40] (dont Viollet-le-Duc fut l'architecte) ; des concerts intimistes dans le magnifique choeur haut de la Basilique[41] ; un Festival de Saint-Denis pour les petits ; un ciné-concert dans la Basilique[42].

Le Festival est aussi et avant tout une histoire commune à l'ensemble des habitants du territoire. Depuis 30 ans, le Festival de Saint-Denis organise tout au long de l’année, en amont de chaque édition, de très nombreuses actions de sensibilisation pour petits et grands afin de rendre accessible sa programmation : publics scolaires, étudiants, jeunes musiciens des conservatoires et écoles de musique, associations, médiathèques…[43] Le Festival implique aussi les habitants à l’événement en constituant un réseau de bénévoles toujours en action, comme relais d’information puis pour accueillir le public les soirs de concerts[44]. Des écrans géants retransmettent également chaque année en direct sur le parvis quelques concerts donnés dans la Basilique. Grâce aux transats, les habitants de Saint-Denis et d’ailleurs peuvent assister aux concerts gratuitement dans d’excellentes conditions[45].

Depuis sa création en 1969, seulement trois directeurs se sont succédé : Bernard Neveu (1969 – 1978), Jean-Pierre Le Pavec (1979 – 2011) et Nathalie Rappaport (depuis 2011)[46].

Par ailleurs depuis plus de 20 ans, le Festival organise, via son volet Métis Plaine Commune, des concerts gratuits et en plein air sur le territoire de la communauté d'agglomération (Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Stains, Épinay-sur-Seine, Villetaneuse, La Courneuve, Aubervilliers, Saint-Ouen-sur-Seine, L’Île-Saint-Denis) consacrés au croisement des musiques « savantes » et de tradition orale[47].

Notes et références

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  1. Martine Robert, « Le Festival de musique de Saint-Denis fête ses 50 ans », sur Les Echos, (consulté le ).
  2. André Delacroix, « Grande Messe Solennelle n° 2 en ré mineur de Cherubini », sur ResMusica, (consulté le )
  3. « La " Huitième " de Mahler à Saint-Denis », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Riccardo Muti transcende le "Requiem" de Verdi », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Par Le 24 juin 2003 à 00h00, « De grands chefs d'orchestre à la basilique Saint-Denis », sur leparisien.fr, (consulté le )
  6. « Saint-Denis s'ouvre à toutes les musiques », sur Le Figaro, (consulté le )
  7. « Festival de chefs dans la basilique Saint-Denis », sur Le Figaro, (consulté le )
  8. admin, « Sir John Eliot Gardiner dirige le Requiem de Berlioz à Saint-Denis - Ferveur et équilibre - Compte-rendu », sur Concertclassic, (consulté le )
  9. « Myung-Whun Chung dirige le Requiem de Verdi au Festival de Saint Denis », sur France Musique, (consulté le )
  10. « Valery Gergiev dirige le Requiem de Berlioz en direct du Festival de Saint-Denis », sur France Musique, (consulté le )
  11. La Rédaction et laredaction, « A Saint-Denis, Andris Nelsons prend tous les risques », sur Diapason, (consulté le )
  12. « Les 85 bougies de Jean-Claude Casadesus avec son nouveau disque "Le Chant de la Terre" », sur France Musique, (consulté le )
  13. « Pierre Boulez à Saint-Denis », sur Le Figaro, (consulté le )
  14. Patrick Jézéquel, « Les Gurrelieder à Saint-Denis sous la baguette d'Esa-Pekka Salonen », sur ResMusica, (consulté le )
  15. « Festival de Saint-Denis : Mikko Franck dirige la 3e Symphonie de Mahler », sur France Musique, (consulté le )
  16. « Daniele Gatti et le Mahler Chamber Orchestra. Beethoven II », sur Journal La Terrasse (consulté le )
  17. Par Le 29 mai 2013 à 07h00, « James Conlon ouvre le 45e festival avec Berlioz », sur leparisien.fr, (consulté le )
  18. Michèle Tosi, « Requiem de Berlioz par Colin Davis : timbres, espace et profondeur », sur ResMusica, (consulté le )
  19. admin, « Gustavo Dudamel ouvre le Festival de Saint-Denis », sur Concertclassic, (consulté le )
  20. La Rédaction et laredaction, « Antonio Pappano au Festival de Saint-Denis », sur Diapason, (consulté le )
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  22. La Rédaction et laredaction, « Vu et entendu : Gardiner et Harding au Festival de Saint-Denis », sur Diapason, (consulté le )
  23. « Brahms et Mozart, « une filiation naturelle » au Festival de Saint-Denis - Actualités - Ôlyrix », sur www.olyrix.com (consulté le )
  24. alaincochard, « Teodor Currentzis inaugure le Festival de Saint-Denis – La respiration du monde – Compte-rendu », sur Concertclassic, (consulté le )
  25. « Nathalie Stutzmann, l’art du geste et de la voix - L'Humanité », sur https://www.humanite.fr, (consulté le )
  26. alaincochard, « Raphaël Pichon et l’Ensemble Pygmalion au Festival de Saint-Denis – Lumineuse évidence – Compte-rendu », sur Concertclassic, (consulté le )
  27. qsduvyvqsuydvcqhscvyui, « Julien Chauvin évoque La Resurrezione de Haendel au Festival de Saint-Denis 2024 ! », sur Festival de Saint-Denis - Édition 2024, (consulté le )
  28. « 50e Festival de Saint-Denis : la chef Speranza Scappucci illumine la Basilique avec Scarlatti et Pergolèse », sur Franceinfo, (consulté le )
  29. alaincochard, « Alexandre Bloch dirige la 5ème Symphonie de Mahler au Festival de Saint-Denis – Ferveur et passion – Compte-rendu », sur Concertclassic, (consulté le )
  30. « REPORTAGE. Festival de Saint-Denis 2023 : la "Pasión Argentina" de Leonardo García Alarcón à hauteur de basilique », sur Franceinfo, (consulté le )
  31. « Henry Purcell et Michael Tippett par l'Orchestre National de France dirigé par Mirga Gražinytė-Tyla », sur France Musique, (consulté le )
  32. « Festival de Saint-Denis : De Wagner à Strauss par l'Orchestre National de France, direction Karina Canellakis », sur France Musique, (consulté le )
  33. « Ils sont venus au festival », sur Festival de Saint-Denis - Édition 2024 (consulté le )
  34. « La cantatrice Marie-Nicole Lemieux ou l’art des grands écarts », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. Eric Dahan, « Sandrine Piau, diva diverse », sur Libération (consulté le )
  36. Mathilde Riou, « Festival de Saint-Denis : le premier concert retransmis sur écran géant », sur France 3 Paris Île-de-France, (consulté le ).
  37. Thierry Hillériteau, « De Gregorio Allegri à David Bowie, le festival de Saint-Denis se donne à toutes les musiques », sur Lefigaro.fr, (consulté le ).
  38. Sophie Bourdais, « Prometteuse “Dernière Nuit” au Festival de Saint-Denis », sur Télérama, (consulté le ).
  39. « De nouvelles funérailles pour le Roi-Soleil », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. « ENSEMBLE LA NÉRÉIDE », sur Festival de Saint-Denis - Édition 2024 (consulté le )
  41. « RENAUD CAPUÇON & PAUL ZIENTARA », sur Festival de Saint-Denis - Édition 2024 (consulté le )
  42. « Comment les films muets redonnent voix à la musique contemporaine », sur Le Figaro, (consulté le )
  43. « Éducation artistique et culturelle », sur Festival de Saint-Denis - Édition 2024 (consulté le )
  44. « Partenariats locaux 2024 », sur Festival de Saint-Denis - Édition 2024 (consulté le )
  45. « Écrans géants 2024 », sur Festival de Saint-Denis - Édition 2024 (consulté le )
  46. La Rédaction et laredaction, « 3 questions à Nathalie Rappaport », sur Diapason, (consulté le )
  47. « Festival Métis Plaine Commune - Un site utilisant Les sites du Festival de Saint-Denis », sur Festival Métis Plaine Commune (consulté le )

Liens externes

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