Feux de forêt de 2024 en Grèce — Wikipédia

Feux de forêt de 2024 en Grèce
Pays
Lieu
Coordonnées
Statistiques
Date de début
Date de fin
Superficie brûlée
8 599 hectaresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nombre de morts
2Voir et modifier les données sur Wikidata
Nombre de blessés
70Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

Les feux de forêt de 2024 en Grèce ont gravement affecté plusieurs régions et particulièrement l'Attique. Débutant le , ces incendies ont rapidement gagné en intensité, provoquant des évacuations massives..Les incendies se sont déclenchés après un hiver sec et les mois de juin et juillet les plus chauds jamais enregistrés en Grèce. Des températures de 39 °C et des vents violents ont créé des conditions favorables à la propagation rapide du feu.

Déroulement

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Le 11 août, plusieurs incendies ont touché la région de Marathon et ses environs. Le feu s'est propagé à la ville de Vrilissia, à 12 kilomètres d'Athènes, entraînant l'évacuation de plusieurs localités et de deux hôpitaux. Les efforts des 670 pompiers mobilisés ont été entravés par des vents violents, et les fumées ont commencé à recouvrir une partie de la capitale[1].

Des milliers de personnes ont été évacuées, et le stade olympique d'Athènes a été ouvert pour les accueillir. Deux pompiers ont été blessés, et 13 personnes ont été hospitalisées pour des problèmes respiratoires. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a interrompu ses vacances pour gérer la crise[1].

Le corps d'une femme sexagénaire d'origine moldave à été retrouvé à Halandri près d’Athènes[2].

Impact climatique

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Les experts attribuent la gravité des incendies à des conditions climatiques extrêmes, exacerbées par le changement climatique. Cela souligne la vulnérabilité croissante de la Grèce aux feux de forêt[1].

Notes et références

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  1. a b et c « En Grèce, un incendie continue de se propager et se rapproche d’Athènes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Incendie en Grèce : « Il n’y a plus de front actif » au troisième jour après les départs de feu », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )