Finsteraarhorn — Wikipédia

Finsteraarhorn
Vue du Finsteraarhorn depuis le sud.
Vue du Finsteraarhorn depuis le sud.
Géographie
Altitude 4 274 m[1]
Massif Alpes bernoises (Alpes)
Coordonnées 46° 32′ 15″ nord, 8° 07′ 34″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Cantons Valais
Berne
District
Arrondissement
Conches
Interlaken-Oberhasli
Ascension
Première par Jakob Leuthold et Johann Wahren
Voie la plus facile depuis la cabane du Finsteraarhorn sur le versant Sud-Ouest
Géologie
Roches Amphibolites
Type Pic pyramidal
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Finsteraarhorn
Géolocalisation sur la carte : canton de Berne
(Voir situation sur carte : canton de Berne)
Finsteraarhorn
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
(Voir situation sur carte : canton du Valais)
Finsteraarhorn

Le Finsteraarhorn, culminant à 4 274 mètres d'altitude, est le plus haut sommet du massif des Alpes bernoises, à la frontière entre les cantons du Valais et de Berne en Suisse. Vu du sud-est, il se présente comme une pyramide élancée qui se redresse en s'approchant du sommet. Compte tenu de son éloignement par rapport aux vallées, la structure du Finsteraarhorn ne se dévoile entièrement qu'après un long cheminement en montagne.

Finsteraarhorn peut se traduire par « dent sombre de l'Aar ».

Géographie

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Carte topographique du Finsteraarhorn.

Le Finsteraarhorn se situe dans le canton de Berne et l'arrondissement administratif d'Interlaken-Oberhasli. Il constitue le point culminant du canton de Berne (4 274 m).

Topographie

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Le Finsteraarhorn présente trois faces présentant des caractères bien spécifiques et délimitées par l'arête nord-ouest, l'arête sud et l'arête sud-ouest :

  • la face sud-ouest, organisée par strate est neigeuse et d'un abord relativement aisé ; elle domine le glacier du Walliser Fiescherfirn ;
  • la face nord-est qui présente une large muraille redressée d'où émerge le puissant éperon nord-est ; elle domine le glacier du Finsteraar ;
  • la face sud-est à la forme d'une pyramide dotée d'une sommet effilé ; elle domine le glacier de Studer.

Du point de vue géologique, le Finsteraarhorn appartient au massif de l'Aar et est constitué d'amphibolite. Il s'agit d'une roche dure qui explique le caractère élancé du Finsteraarhorn et foncée (vert-noir) d'où vient sa dénomination[2].

Premières ascensions

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  •  : tentative d'ascension et peut-être première ascension (non attestée) par Arnold Abbühl, Joseph Bortis et Alois Volker.
  •  : versant sud-ouest et arête nord-ouest (voie normale) par Jakob Leuthold et Johann Wahren. Les deux hommes étaient les guides du géologue et chercheur Franz Joseph Hugi qui avait dû s'arrêter en raison d'une entorse.
  •  : éperon nord-est par le guide Fritz Amatter et Gustav Adolf Hasler.
  • 1967 : éperon nord-est voie directe par Kazimierz Glazek et Krzysztof Zdzitowiecki.
  • 1970 : Paul Etter, Ueli Ganterbein et Ernst Scherrer réalisent la première ascension hivernale de la voie directe de l'éperon nord-est.

Une croix a été fixée à son sommet avec l'inscription « Soli Deo Honor ».

Le Finsteraarhorn vu du sud-est.

Étant donné que le Finsteraarhorn se situe au centre du massif des Alpes bernoises, la voie d'approche à son pied est longue et se fait principalement par l'est via le col du Grimsel.

Les voies classiques d'ascension sont :

  • versant sud-ouest (voie normale) : PD ; point de départ : cabane du Finsteraarhorn (3 048 m), propriété du Club alpin suisse ;
  • intégrale arête sud-est : D+ ; points de départ : cabane de l'Oberaarjoch (3 258 m) et cabane du Finsteraarhorn (3 048 m), propriétés du Club alpin suisse ;
  • éperon nord-est : TD+ ; points de départ : bivouac de l'Aar (2 780 m), cabane de Strahlegg (2 687 m) et cabane de Lauteraar (2 392 m), propriétés du Club alpin suisse.

Notes et références

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  1. a et b Visualisation sur Swisstopo.
  2. Jürg Meyer, « Un nom qui résume sa géologie - Le Finsteraarhorn (4274 m) », sur Club alpin suisse, (consulté le )

Articles connexes

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Bibliographie

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  • Miriam O'Brien, Give me the hills, éd. Methuen & Co., Londres, 1856.
  • Hans Grossen, L'Oberland bernois, Paris, Denoël, 1982, 253 p., ascension du versant sud-ouest (fiche 32), de l'arête sud-est (fiche 66) et de l'éperon nord-est (fiche 94).
  • Helmut Dumler et Willi Burkhardt, Les 4000 des Alpes, Paris, Arthaud, 2000.

Liens externes

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