Fontaine Siegfried — Wikipédia
Le fontaine Siegfried (en allemand : Siegfriedbrunnen) est une fontaine classée de la ville de Worms en Rhénanie-Palatinat. Il rappelle Siegfried le chasseur du dragon, l’un des personnages principaux de la légende des Nibelungen.
Situation
[modifier | modifier le code]La fontaine Siegfried se trouve devant la Haus zur Münze, la bibliothèque municipale, à environ 100 mètres au sud-ouest de la mairie et presque immédiatement à côté de l'église de la Trinité, à l'intersection de la Hagenstraße et du Marktplatz.
Histoire
[modifier | modifier le code]La première idée de construire une fontaine associée à la légende des Nibelungen au sud de l'église de la Trinité et de l'appeler la fontaine des Nibelungen (en allemand : Nibelungenbrunnen) est venue de l'industriel et mécène de Worms Cornelius Wilhelm Heyl en 1895. L'architecte Karl Hofmann, né à Herborn et qui travaillait à l'époque à Worms, a repris cette suggestion et a développé un projet qui n'a cependant pas été accepté par le conseil municipal[1].
La fontaine a été créée sous sa forme actuelle en 1913 par le sculpteur de Munich Adolf von Hildebrand[2]. Les moyens financiers pour la fontaine construite en calcaire coquillier ont été donnés par Freiherr Heyl zu Herrnsheim et sa femme Sophie[3].
La fontaine terminée n'a été installée qu'en 1921 devant le Cornelianum[4] en raison de l'agitation de la Première Guerre mondiale. Le Cornelianum a été endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale, enlevé plus tard complètement et remplacé par la Haus zur Münze. La fontaine Siegfried restait à son emplacement[5].
Description
[modifier | modifier le code]Il s'agit d'un bâtiment de dôme heptagonal et au plus haut point se trouve Siegfried le tueur du Dragon avec son épée. En même temps le Hagendenkmal (en français : « monument de Hagen ») est créé; il se trouve aujourd'hui au bord du Rhin[5]. La fontaine contient des éléments de l'art roman[3]. La fontaine est considérée comme un monument culturel et est protégée en fonction de la Loi pour la protection des monuments de la Rhénanie-Palatinat[6],[2].
Litérature
[modifier | modifier le code]- Irene Spille (édit.) : Stadt Worms. (= Denkmaltopographie Bundesrepublik Deutschland, Kulturdenkmäler in Rheinland-Pfalz, vol. 10.), Wernersche Verlagsgesellschaft, Worms, 1992, (ISBN 3-88462-084-3).
Liens externes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Siegfriedbrunnen » (voir la liste des auteurs).
- Fritz Reuter: Geschichte der Stadt Worms – Baugeschichte und Baudenkmäler. Éditeur: Gerold Bönnen. 2ième éd., Konrad Theiss Verlag, Darmstadt, 2015, (ISBN 978-3-8062-3158-8), p. 534.
- Spille : Denkmaltopographie, p. 126.
- Volker Gallé : Das war das 20. Jahrhundert in Worms – Freiherr Heyl zu Herrnsheim gestorben, éd. 1, Édition Wartberg, Gudensberg-Gleichen, 2000, (ISBN 978-3-86134-807-8), p. 25
- Voir : Rathaus_(Worms)#Époque_actuelle
- Irene Spille/Otto Böcher, éditeur : Gerold Bönnen, Geschichte der Stadt Worms – Baugeschichte und Baudenkmäler, édition 2, Konrad Theiss Verlag, Darmstadt, 2015, (ISBN 978-3-8062-3158-8), p. 78
- de:Denkmalschutzgesetz (Rheinland-Pfalz)