Force (vertu) — Wikipédia

La Force, par Botticelli
La Force, représentation du gisant de François II de Bretagne

La force, aussi appelée force d'âme[1] (en latin fortitudo), fortitude ou courage, est l'une des quatre vertus cardinales[n 1].

Présentation

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Posséder la vertu de force d'âme, c'est surmonter la faiblesse humaine et surtout la peur. L'homme, de par sa nature, est enclin à craindre le danger, les malheurs, la souffrance. C'est par excellence la vertu des « héros ». Ils vont au-delà de leurs limites, « avec fermeté devant le risque reconnu, c'est-à-dire en dernier ressort devant la mort[2] », pour le bien d'autrui ou pour défendre la vérité et la justice. La vertu de force d'âme va de pair avec le sacrifice.

Selon Thomas d'Aquin, la fortitudo est « condition de toute vertu » en même temps que l'une d'entre elles[1].

Spinoza, dans le livre III de l'Éthique : « Je divise la Force d'âme (fortitudo) en Fermeté et Générosité. Par Fermeté (animositas), j'entends un Désir par lequel un individu s'efforce à se conserver en vertu du seul commandement de la Raison. Par Générosité j'entends un Désir par lequel un individu s'efforce en vertu du seul commandement de la raison à assister les autres hommes[3]. »

Notes et références

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Références

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  1. a et b André Comte-Sponville, Petit traité des grandes vertus, Seuil, , p. 75
  2. Pierre Magnard, Métaphysique de l'esprit, Vrin, (lire en ligne), p. 251.
  3. Spinoza, Éthique, III, LIX, scolie (traduction Ch. Appuhn), cité par Pierre Magnard, Métaphysique de l'esprit, p. 251.

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Articles connexes

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