Fort Fredensborg — Wikipédia
Fort Fredensborg | |
Fait partie de | Forts et châteaux de Volta, d'Accra et ses environs et des régions centrale et ouest |
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Type d’ouvrage | comptoir, fort |
Coordonnées | 5° 44′ 41″ nord, 0° 11′ 00″ est |
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Fort Fredensborg est un ancien comptoir colonial fortifié, situé à Old Ningo, le long du rivage du golfe de Guinée, dans la région du Grand Accra. Sa construction par les Danois-Norvégiens commence en 1734[1] et s'achève en 1741[2]. Il s'agit d'un témoin de la traite négrière atlantique et de l'influence coloniale européenne sur l'Afrique de l'Ouest. Depuis 1979, il fait partie des forts de la côte ghanéenne inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]La construction par les Danois-Norvégiens du fort Fredensborg se fait comme extension commerciale du Fort Christiansborg situé à 30km à l'ouest. Des heurts commerciaux, avec les Hollandais, pousse ces derniers à tenter d'empêcher la construction du fort de 1734 à 1736[2].
En 1741, la construction du fort s'achève et, un an plus tard, ce dernier sert de refuge à la population de Ningo attaquée par les Ashantis. Cependant, l'espace manque et la plupart des fugitifs, restés à l'extérieur, sont massacrés[2].
Le fort danois-norvégien est utilisé comme petit comptoir de traite des esclaves contrôlé par trois à quatre soldat. Cette faible présence a pour conséquence de laisser les esclaves enchaînés pour empêcher toute tentative de fuite ou de révolte[4].
Cependant, avec l'abolition de l'esclavage, elle se détériore de sorte qu'en 1835, un seul homme s'y trouve en poste dans l'unique but de préserver le drapeau[2].
Fredensborg est en ruine lorsqu'il est remis aux Britanniques le 8 mars 1850, avec d'autres possessions danoises.
Préservation du site
[modifier | modifier le code]L'élévation du niveau de la mer a submergé plusieurs villages voisins et menace désormais le site du Fort de Fredensborg[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Fort Fredensborg, Old Ningo », Ghana Museums (consulté le )
- Patrick Puy-Denis, Le Ghana, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-86537-465-6, lire en ligne)
- « Forts et châteaux de Volta, d'Accra et ses environs et des régions centrale et ouest », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le )
- (en) Isaac Dookhan, A History of the Virgin Islands of the United States, Canoe Press, (ISBN 978-976-8125-05-7, lire en ligne)
- (en) « Historic sites face climate change destruction », sur GhanaWeb, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Michel Deveau, L’or et les esclaves, histoire des forts du Ghana du XVIe au XVIIIe siècle, Paris, UNESCO / Karthala, , 330 p.
- (en) William St Clair, The Door of No Return : The History of Cape Coast Castle and the Atlantic Slave Trade, New York, BlueBridge, , 282 p. (ISBN 978-1-933346-05-2)
- (en) Albert van Dantzig, Forts and Castles of Ghana, Accra, Sedco Publishing, , 116 p. (ISBN 9964-72-010-6)