Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen — Wikipédia
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Nom de naissance | Friedrich Franz Xaver Graf von Hohenzollern-Hechingen |
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Mère | Anna von Hoensbroech |
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Conjoint | Marie-Thérèse von Wildenstein |
Enfant | Frédéric de Hohenzollern-Hechingen (1790-1847) Julie (1792-1864) Frédéric-Adalbert (1793-1819) Joséphine (1795-1878) |
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Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen (en allemand, Friedrich Franz Xaver Prinz von Hohenzollern-Hechingen), né le à Geulle près de Maastricht[1], et mort le à Vienne[1], est un militaire autrichien élevé au grade de feld-maréchal en 1830.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le second fils survivant fils de François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen, membre de la maison de Hohenzollern, et d'Anna von Hoensbroech.
Pendant la guerre de la troisième coalition en 1805, Hohenzollern dirige une division du corps de Franz von Werneck dans l'armée de l'archiduc Ferdinand. Déployées en Allemagne du Sud, les forces autrichiennes sont enveloppées par la Grande Armée de Napoléon et écrasées à Ulm. Werneck tente d'échapper aux Français en se dirigeant vers la rive nord du Danube, poursuivi sans relâche par la cavalerie de Murat. La division de Hohenzollern combat le à Langenau et le 17 à Herbrechtingen. Le lendemain, Murat rattrape les Autrichiens et contraint le général Werneck à la reddition, mais Hohenzollern refuse de se soumettre et s'enfuit en Bohême avec l'archiduc Ferdinand, le général Schwarzenberg et dix escadrons de cavalerie[2].
Au commencement de la guerre de la cinquième coalition en 1809, le prince est choisi pour commander le IIIe corps d'armée autrichien en Allemagne du Sud[3]. Il dirige ses troupes à la bataille de Teugen-Hausen le et combat également à la bataille d'Eckmühl le . Après avoir échangé son commandement avec celui de Johann Kollowrat, il mène le IIe corps lors de la victoire autrichienne d'Aspern-Essling les 21 et [4]. Il participe enfin à la bataille de Wagram au mois de juillet, en étant chargé de la défense du village de Baumersdorf. À l'issue de la campagne, il est nommé général de cavalerie le [5].
Il exerce par la suite un commandement intérieur en Autriche avant de prendre la tête, en , d'un corps stationné en Galicie. Au cours des campagnes d'Allemagne en 1813 et de France en 1814, il joue essentiellement un rôle administratif et organise la levée de 30 000 soldats destinés au front italien. En 1815, il sert en Alsace, notamment lors du blocus de Strasbourg, et demeure quelques mois avec les troupes d'occupation en France. Il retourne ensuite en Autriche, devient président du Conseil aulique le et est promu feld-maréchal le [5].
Le prince de Hohenzollern-Hechingen meurt le à Vienne, âgé de 86 ans[5]. Doté d'un bon coup d'œil et d'une grande souplesse tactique, il n'hésite pas à s'exposer personnellement lors des batailles ; à Teugen-Hausen en 1809, il ramène ainsi par trois fois ses hommes au combat, un étendard à la main[6]. Selon Jean Tranié et Juan-Carlos Carmigniani, il est « considéré par l'archiduc Charles comme un de ses meilleurs lieutenants »[7].
Mariage et descendance
[modifier | modifier le code]Le , Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen épouse à Kalsdorf bei Graz[1] Marie-Thérèse comtesse von Wildenstein, née à Graz le et morte à Vienne le , fille de Jean-Christophe, comte von Wildenstein-Kahlsdorf et d'Anne-Thérèse von Stubenberg.
Quatre enfants sont nés (comtes et comtesses à leur naissance, princes et princesses à partir de 1807) de cette union[8],[9] :
- Frédéric (Friedrich Anton) de Hohenzollern-Hechingen (Rakovník - Piešťany ), épouse en 1839 Caroline de Hohenzollern-Sigmaringen (1810-1885), sans postérité.
- Julie (Julie Friederike) de Hohenzollern-Hechingen (Brandeis - Illenau ), sans alliance.
- Frédéric-Adalbert (Friedrich-Adalbert) de Hohenzollern-Hechingen (Prague - Vienne ), sans alliance.
- Joséphine (Josephine Friederike) de Hohenzollern-Hechingen ( - Opava ), épouse à Vienne le le comte Félix Vetter der Lilien, mort en 1853.
Décorations
[modifier | modifier le code]Élevé à la dignité de prince en 1807, il est commandeur de l'ordre de Marie-Thérèse en 1809, décoré de l'ordre de la Toison d'or en 1826 et grand-croix de l'ordre impérial de Léopold la même année[5].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Karl Friedrich von Enzenthal, Dictionnaire biographique des généraux autrichiens sous la Révolution et l'Empire : 1792-1815, vol. 1, Paris, Librairie historique Teissèdre, , 572 p..
- (en) Scotty Bowden et Charlie Tarbox, Armies on the Danube 1809, Arlington, Empire Games Press, .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, tome V, Hohenzollern, Waldeck, p. 137
- (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9, BNF 38973152), p. 205-206.
- Bowden et Tarbox 1980, p. 67.
- Bowden et Tarbox 1980, p. 89.
- Enzenthal 2013, p. 322.
- (en) David Hollins (ill. Christopher Rothero), Austrian Commanders of the Napoleonic Wars, 1792-1815, Osprey Publishing, coll. « Osprey / Elite » (no 101), , 64 p. (ISBN 1-84176-664-X), p. 9.
- Jean Tranié et Juan-Carlos Carmigniani, Napoléon et l'Autriche : la campagne de 1809, Copernic, , p. 52.
- Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, tome V Hohenzollern, Waldeck, p. 168
- Detlev Schwennicke, Europaïsche Stammtafeln, Neue Folge, tome I.1 Tafel 121, Francfort-sur-le-Main, 1998
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :