Frédéric Hainard — Wikipédia

Frédéric Hainard
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (48 ans)
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Autres informations
Parti politique
Site web

Frédéric Hainard, né le et originaire des Bayards, une personnalité politique suisse membre du parti libéral-radical.

Il obtient une licence en droit de l’Université de Neuchâtel en 2000, puis un brevet d’avocat en 2003 et un diplôme postgrade en magistrature pénale (2006) et en droit de l'enfant (2015).

Actif comme avocat, il est ensuite engagé en 2004 comme adjoint au chef de la police judiciaire à 29 ans, il a été chargé de la mise en œuvre de la loi sur la prostitution, de la loi sur les violences conjugales et prend ensuite les fonctions d'officier de police judiciaire au sein de la police cantonale Neuchâteloise, dont il devient ensuite également porte-parole.

Dès 2005, il représente la Confédération Suisse auprès de l'Union européenne pour la négociation d’adhésion de son pays aux accords de Schengen-Dublin.

Il et est élu à 32 ans procureur fédéral chargé de la criminalité organisée au sein du Ministère Public de la Confédération, à Lausanne où il dirige des enquêtes en relation avec le trafic international de stupéfiants en Amérique du Sud, en Afrique et en Europe de l'Est.

À la suite d'une violation des règlements relatifs aux commissions rogatoires lors d'une enquête conduite en Uruguay en février 2009. Il est accusé d'avoir mené une audition dans les locaux de l'ambassade de Suisse à Montevideo sans autorisation et sans en informer les autorités uruguayennes. Il emmène avec lui une femme qu’il présente comme traductrice, qu’il désignera plus tard comme «greffière ad hoc», ancienne femme de ménage, il s'agit en réalité de sa maîtresse qu’il fera engager à l’administration cantonale dans des circonstances obscures lorsqu’il sera devenu ministre. Il sera reconnu coupable d’abus d’autorité et démissionnera de son poste de ministre en 2010[1].

Depuis le , il est à la tête d'une étude d'avocat spécialisée en droit pénal et en droit de protection de l'enfant.

Il est divorcé et père de deux enfants.

Carrière politique

[modifier | modifier le code]

Frédéric Hainard siège à la commission scolaire de La Chaux-de-Fonds de 1996 à 2009. Il est conseiller général à La Chaux-de-Fonds de 2001 à 2004 et de 2008 à 2009 — ayant cessé toute activité politique alors qu'il exerçait une fonction dirigeante à la police judiciaire — il a été réélu en 2008 peu après avoir pris sa fonction de Procureur fédéral à Lausanne, chargé de la criminalité organisée (stups). Il a été membre de la commission financière de La Chaux-de-Fonds de 2008 à 2009.

Il démissionne de sa fonction de procureur et de ses charges d'élu communal après avoir été élu au Conseil d'État du canton de Neuchâtel le où il prend la direction du département de l’Économie, des migrations, et de l'agriculture jusqu'au , date de sa démission présentée après avoir été mis en cause pour ses méthodes de travail[2] et à la suite d'abus d'autorité, faits confirmés par un rapport de la Commission d'enquête parlementaire en [3].

Il est à nouveau élu au Conseil général de la Chaux-de-Fonds en après avoir créé son propre parti, le NPL (Nouveau parti Libéral)[4].

Le , il quitte définitivement la vie politique après vingt ans d'activités.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. https://www.letemps.ch/suisse/frederic-hainard-reconnu-coupable-dabus-dautorite-0?srsltid=AfmBOooUjfXhDWGm514enEbDmCxWVfyDHs0XoERGlt5-gsgkZOLrZkkz
  2. Pascal Hofer, « «Le discrédit jeté sur mon action et sur mes méthodes est trop lourd» », L'Express/L'Impartial,‎ (lire en ligne [archive du ])
  3. « Rapport de la CEP concernant les agissements du conseiller d'Etat Frédérid Hainard et le fonctionnement de certains des services du DEC qu'il dirigeait et position du Conseil d’État »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ne-ch (consulté le )
  4. « Frédéric Hainard élu au Conseil général de La Chaux-de-Fonds », sur Frédéric Hainard élu au Conseil général de La Chaux-de-Fonds (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]