Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen — Wikipédia
Titulature | Prince de Hohenzollern-Sigmaringen Prince de Hohenzollern |
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Dynastie | Maison de Hohenzollern-Sigmaringen |
Nom de naissance | Friedrich Eugen Ludwig Prinz von Hohenzollern-Sigmaringen |
Naissance | Inzigkofen (Principauté de Hohenzollern-Sigmaringen) |
Décès | (à 61 ans) Munich (Royaume de Bavière) |
Père | Charles-Antoine de Hohenzollern |
Mère | Joséphine de Bade |
Conjoint | Louise princesse de Tour et Taxis |
Enfants | sans |
Religion | Catholicisme romain |
Le prince Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen (en allemand, Friedrich Prinz von Hohenzollern-Sigmaringen), né le à Inzigkofen, près de Sigmaringen[1], et mort le à Munich[1], quatrième et dernier fils de Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen et de Joséphine de Bade, est un membre de la famille princière de Hohenzollern-Sigmaringen. Il est également général prussien de la Cavalerie.
Rôle et formation
[modifier | modifier le code]En septembre 1859, le prince âgé de seize ans complète sa formation militaire en s'installant à Bonn. À l'automne 1862 il commence sa carrière militaire dans l'armée prussienne. Il est initialement affecté à Düsseldorf en qualité de lieutenant au 5e régiment d'uhlans (de). En 1866, il participe activement à la guerre austro-prussienne. Au printemps 1870, il est transféré à Berlin et promu capitaine au 1er régiment de dragons de la Garde[2]. Il prend part à la Guerre franco-allemande de 1870. Les milieux diplomatiques avaient un temps songé à la candidature du prince Frédéric au trône d'Espagne vu le peu d'empressement de son frère aîné le prince Léopold[3]. Entre 1861 et 1864, il entreprend de longs voyages qui le conduisent en Autriche, en Italie, en Suisse et en Angleterre. Quelques années plus tard, il découvre l'Égypte et la Grèce.
Mariage et famille
[modifier | modifier le code]Après deux projets matrimoniaux avortés, l'un avec Amélie princesse de Saxe-Cobourg[4], l'autre avec la princesse Louise de Belgique, le prince Frédéric épouse à Ratisbonne le Louise de Tour et Taxis (1859-1948), nièce de l'impératrice Elisabeth d'Autriche et fille aînée de Maximilien de Tour et Taxis (1831-1867) et d'Hélène en Bavière (1834-1890). Ce mariage est demeuré sans postérité[1]. Les familiers du Prince l'appellent « Fritz » et le considèrent comme un homme assez flegmatique ami de la tranquillité et peu désireux de jouer un rôle de premier plan[5]. Le prince Frédéric était le frère cadet du roi Carol Ier.
Titulature
[modifier | modifier le code]- 25 juin 1843 – 2 septembre 1869: Son Altesse Royale[6] le prince Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen
- 3 septembre 1869 – 2 décembre 1904: Son Altesse Royale le prince Frédéric de Hohenzollern
Honneurs
[modifier | modifier le code]Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen est :
- Grand-croix de l'ordre d'Albert l'Ours (Anhalt).
- Chevalier de l'ordre de la Fidélité (Bade) (1879).
- Chevalier de l'ordre de Berthold Ier (Bade) (1879).
- Chevalier de l'ordre de Saint-Hubert (Bavière).
- Grand-cordon de l'ordre de Léopold (Belgique).
- Grand-croix de l'ordre du Sauveur (Grèce).
- Croix d'honneur 1re classe avec épées de l'ordre de Hohenzollern (Principauté de Hohenzollern-Sigmaringen.
- Grand commandeur de l'ordre de Hohenzollern (Principauté de Hohenzollern-Sigmaringen, ).
- Chevalier grand-croix de l'ordre de la Couronne d'Italie.
- Grand-croix de l'ordre de la couronne de Wende (Mecklembourg).
- Chevalier avec collier de l'ordre de l'Aigle noir (Prusse).
- Grand-croix de l'ordre de l'Aigle rouge (Prusse) ().
- Croix de Fer, 2e Classe (Prusse).
- Grand-croix de l'ordre de l'Étoile de Roumanie.
- Grand-croix de l'ordre de la Couronne (Roumanie).
- Grand-croix de 4e classe de l'ordre impérial et militaire de Saint-Georges (Russie).
- Grand-croix de l'ordre de la Maison ernestine de Saxe (1889).
- Grand-croix de l'ordre du Faucon blanc (Saxe-Weimar) (1891).
- décoré 1re classe de l'ordre de l'Osmaniye (Turquie).
- décoré 1re classe de l'ordre du Mérite (Waldeck-Pyrmont).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, p. 235
- Friedrich-Carl Esbach, Fürst Leopold von Hohenzollern, Ein Lebensbild, Sigmaringen, 1906, p. 85-6
- Damien Bilteryst, Philippe Comte de Flandre, Frère de Léopold II, Bruxelles, 2014, p. 193.
- Olivier Defrance, La Médicis des Cobourg : Clémentine d'Orléans, Bruxelles, Eds. Racine, coll. « Racines de l'histoire », , 368 p. (ISBN 978-2-873-86486-6), p. 259-63
- Damien Bilteryst, Philippe Comte de Flandre : frere de Leopold II, Bruxelles, Racine, , 328 p. (ISBN 978-2-873-86894-9), p. 177-8.
- Altesse sérénissime depuis sa naissance, puis Altesse à partir du 20 mars 1850, et enfin Altesse royale à partir du 18 octobre 1861.