Frédéric Samuel Cordey — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | (à 56 ans) 73 rue Picpus, 12e arrondissement de Paris |
Nom de naissance | Frédéric Samuel Cordey |
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Madame Cordey faisant de la tapisserie (d) |
Frédéric Samuel Cordey, né le à Paris et mort dans la même ville le , est un peintre français appartenant au groupe impressionniste[1].
Particulièrement lié avec Auguste Renoir, il possède une fortune personnelle qui lui permet de travailler selon son goût, sans se préoccuper de la publicité que peuvent lui apporter les marchands[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Élève d'Isidore Pils et de Gustave Boulanger à l'École des beaux-arts de Paris, il fait partie d'un groupe qui se révolte contre l'enseignement de ses professeurs avec son camarade Pierre Franc-Lamy. Cordey abandonne très vite la peinture enseignée à l'académie pour suivre la voie des impressionnistes, et il expose avec eux en 1877 avec quatre tableaux : Rue à Montmartre, Le Pont des Saints-Pères, le Séchoir (Chantilly), et Pêcheur (esquisse)[2].
En 1881, Gustave Caillebotte fait savoir à Camille Pissaro qu'il souhaite que Cordey expose avec les impressionnistes mais, cette année-là, Cordey est à Alger avec André Lhote. Cordey exposera plus tard avec les indépendants.
Proche de Renoir dont il est un des plus fidèles compagnons, il figure dans plusieurs tableaux du maître : Bal du moulin de la Galette et dans La Conversation. Le fils d'Auguste, Jean Renoir, rapporte une théorie de Cordey qui plaisait beaucoup à son père : « Les peintres comme les gymnastes doivent se maintenir en forme. Ils doivent garder leur vue claire et leurs gestes précis et de bonnes jambes pour aller au paysage »[2]. En janvier 1896, il expose plusieurs dizaines de tableaux en compagnie de Georges Alfred Chaudet à « L'Art international », au 36 rue de Chateaudun[3].
Selon Monneret, « Cordey est également un ami de Cabaner, et l'une de ses œuvres figure dans la liste citée par Cézanne à Zola des œuvres donnés pour venir en aide au musicien »[2]. Il admire aussi Nina de Callias (l'une de ses toiles représente Le Jardin de Madame Callias), et Léon Dierx dont il fait les portraits. Léon Dierx, prince des poètes est acheté par le docteur Viau en 1899[2].
Paysagiste attentif, il séjourne non loin de Camille Pissaro à Neuville-sur-Oise et Éragny[4]. Il participe au Salon d'automne dès sa création en 1903[5] et jusqu'en 1908. Il est nommé sociétaire de ce Salon en 1904, année où il expose six peintures.
Au Salon de 1906, il est présent avec dix peintures dont six des bords de l'Oise. Il n'expose que rarement, cependant les critiques d'art Adolphe Tabarant, Paul Alexis et Gustave Geffroy se montrent très élogieux dans la préface de l'exposition rétrospective de Cordey en 1913-1914 à la galerie Choiseul à Paris. Adolphe Thalasso en a donné en février 1914, un compte-rendu dans L'Art et les Artistes louant ses paysages d'Éragny.
Œuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- Nevers, préfecture de la Nièvre : Plat de pêches, 1906, huile sur toile, exposée au Salon d'Automne de 1906 ;
- Paris musée d'Orsay : Madame Cordey faisant de la tapisserie, 1879, huile sur toile, 92,1 × 73 cm[6].
Salons
[modifier | modifier le code]- Salon des indépendants de 1887 ;
- Salon d'automne de 1903 à 1908.
Expositions
[modifier | modifier le code]- 1877 : exposition à Paris avec les impressionnistes ;
- hiver 1897-1898 : Paris, galerie Le Barc de Boutteville ;
- hiver 1913-1914 : Paris, galerie Choiseul, Frédéric Samuel Cordey.
Galerie
[modifier | modifier le code]- Auditoire captivé, 1877.
- Les Chaumes du gré à Auvers sur Oise, vers 1890.
- Les toits, le matin, 1892.
- Paysage aux meules, 1895.
- Chrysanthèmes blanches dans un vase, 1898.
- Village par un ruisseau, vers 1900.
- Un chemin à travers le village, vers 1900.
- Rivière, vers 1900.
- Un paysage au soleil couchant, vers 1900.
- À l'orée du bois, 1901.
- Ruelle à Auvers-sur-Oise, vers 1903.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 314
- Monneret 1987, tome 1, p. 149
- D'après Gustave Geffroy, in: Le Journal, Paris, 23 janvier 1896, p. 1.
- Monneret 1987, tome 1, p. 150
- Le catalogue le mentionne à l'adresse suivante : « à Éragny, 4 route nationale ».
- « Madame Cordey faisant de la tapisserie », notice no 000PE000531, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Adolphe Thalasso, « Frédéric Samuel Cordey », L'Art et les artistes, février 1914, [compte rendu exposition à la galerie Choiseul].
- Collectif, Les Peintres de l'Oise, [catalogue de l'exposition au Musée Talvet-Delacour à Pontoise], 2007.
- Dictionnaire Bénézit
- André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre au XIXe et XXe siècles, 640 p.
- (de) Claire et Paul Pfisterer, Signaturelexikon ou Dictionnaire des signatures, Éd. Walter de Gruyter & Co, 1999, 993 p. (ISBN 3-110-14937-0)
- Christophe Duvivier, Les peintres et l'Oise, les peintres-graveurs de la Vallée de l'Oise.
- Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque : Noms propres A à T, t. 1, Paris, Robert Laffont, , 997 p. (ISBN 2-221-05412-1)
- Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, t. 2, Paris, Robert Laffont, , 1185 p. (ISBN 2-221-05413-X)
- Paris, bibliothèque de l'INHA : cartons verts, 1re série (1865-1970).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Les peintres et les impressionnistes de la Vallée de l'Oise. sur van-gogh.fr