François Bergoeing — Wikipédia
François Bergoeing | |
Fonctions | |
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Député de la Gironde | |
– (3 ans, 1 mois et 15 jours) | |
Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (4 ans et 25 jours) | |
Gouvernement | Conseil des Cinq-Cents |
Maire de Saint-Macaire | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Macaire (Gironde) |
Date de décès | (à 79 ans) |
Lieu de décès | Bordeaux (Gironde) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Girondins Gauche |
Profession | Chirurgien |
députés de la Gironde | |
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François Bergoeing, né le 31 mars 1750 à Saint-Macaire (province de Guyenne, actuel département de la Gironde), mort le 28 novembre 1829 à Bordeaux, est un homme politique de la Révolution française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Pierre Bergoeing et de Jacquette Casenave, il devient chirurgien comme son père. À la Révolution, il fonde le Club des Amis de la Constitution de Saint-Macaire, et devient maire de cette localité.
Mandat à la Convention nationale
[modifier | modifier le code]La monarchie constitutionnelle instaurée en septembre 1791 prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI et sa famille sont incarcérés à la tour du Temple.
En septembre 1792, François Bergoeing, alors maire de sa ville natale, est élu député suppléant du département de la Gironde, le quatrième sur six, à la Convention nationale. Il est appelé à siéger dès l'ouverture de la session pour remplacer Nicolas de Condorcet, élu député par la Gironde et l'Aisne, et optant pour ce dernier département[1].
Il siège sur les bancs de la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, vote la réclusion et se prononce en faveur de l'appel au peuple et en faveur du sursis à l'exécution de la peine[2]. En avril 1793, il vote en faveur de la mise en accusation de Jean-Paul Marat, qui le dénonce plus tard comme membre de la « faction des hommes d'État »[3]. En mai de la même année, il est élu membre de la Commission des Douze[4]. Il s'abstient de voter lors du scrutin portant sur son rétablissement[5]. À l'issue de l'insurrection du 2 juin, il est décrété d'arrestation et assigné à résidence sous la surveillance des gendarmes[6]. Il s'enfuit de Paris et est déclarer « traître à la patrie » le 28 juillet[7].
Les poursuites contre lui sont suspendues le 18 frimaire an III (8 décembre 1794) et il est réintégré à la Convention le 18 ventôse (8 mars) ainsi que ses collègues girondins mis hors-la-loi[8].
Durant la Convention thermidorienne, Bergoeing siège au Comité de Sûreté générale, entre floréal[9] et fructidor an III[10] (entre mai et septembre 1795). Durant l'insurrection du 1er prairial an III, il contribue, ainsi que son collègue Kervélégan, à défendre la Convention contre les émeutiers[11].
Réélu au Conseil des Cinq-Cents, sous le Directoire, il s'oppose à Bonaparte et démissionne après le 18 brumaire (9 novembre 1799). Renvoyé à Saint-Macaire, il est appelé par Murat, alors roi de Naples, qui le fait gouverneur des domaines royaux à Naples. Il y vit jusqu'en 1824, puis se retire à Bordeaux.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Lataste, Lodoïs (1842-1923), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52 » , sur www.gallica.bnf.fr, 1897-1913 (consulté le )
- Froullé, Jacques-François (≈1734-1794), « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Michel Pertué, « La liste des Girondins de Jean-Paul Marat », Annales historiques de la Révolution française, vol. 245, no 1, , p. 379–389 (DOI 10.3406/ahrf.1981.4254, lire en ligne, consulté le )
- Lataste, Lodoïs (1842-1923), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65 » , sur www.gallica.bnf.fr, 1897-1913 (consulté le )
- Lataste, Lodoïs (1842-1923), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65 » , sur www.gallica.bnf.fr, 1897-1913 (consulté le )
- Lataste, Lodoïs (1842-1923), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65 » , sur www.gallica.bnf.fr, 1897-1913 (consulté le )
- Lataste, Lodoïs (1842-1923), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 69 » , sur www.gallica.bnf.fr, 1897-1913 (consulté le )
- Michel Biard, « Les fantômes d'une Assemblée décimée. Commémorer et réparer », p. 109-124 in Hervé Leuwers, Virginie Martin et Denis Salas, Juger la « terreur ». Justice transitionnelle et République de l'an III (1794-1795), Paris, La Documentation française, Histoire de la Justice n°32, 2021, 271 p.
- Journal de Perlet n°954 du 17 floréal an III (6 mai 1795), Convention nationale, séance du soir du 15 floréal (4 mai), p. 1.
- Journal de Perlet n°1070 du 17 fructidor an III (3 septembre 1795), Convention nationale, séance du soir du 15 fructidor (1er septembre), p. 1.
- Jean-Baptiste Louvet, « À Mathieu-Guillaume-Thérèse Villenave », sur Wikisource
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « François Bergoeing », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Jean Pierre Bergoeing, Les Bergoeing une famille française du Moyen Âge à nos jours, 2014, Edilivre, 218 p. (ISBN 9782332808813).
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :