François Chéron — Wikipédia
Administrateur général de la Comédie-Française |
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François Chéron des Carrières, dit Chéron, né le [1] à Paris et mort le , est un homme de lettres et un haut fonctionnaire français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Marin Chéron, entrepreneur ordinaire des travaux du roi »[2] et "Grand Planteur du Roi" sous Louis XVI, François Chéron manifeste dès les débuts de la Révolution française, des penchants royalistes. Arrêté en 1793 pour ses opinions monarchistes[3]. Il semble ensuite se tourner vers le théâtre, écrivant dans l'anonymat, entre autres une comédie satirique aux côtés du comédien Louis-Benoît Picard.
En 1812, il commence à éditer la Correspondance littéraire de Diderot et Grimm mais se heurte à la censure. En 1814, il exprime son antibonapartisme, en appelle à la liberté de la presse, ce qui lui vaut d'être arrêté durant les Cent-Jours.
En 1818, il est nommé commissaire du gouvernement pour le Théâtre français, poste qu'il occupe jusqu'au : ce jour-là, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en remerciement de ses services.
Il a commis quelques poèmes puis des critiques littéraires hostiles aux romantiques.
Il a laissé des souvenirs sur la période de la Restauration.
Il est l'un des frères de Louis-Claude Chéron de La Bruyère.
Il est l'ancêtre d'Hervé Bazin.
Écrits
[modifier | modifier le code]- Observations d'un citoyen : sur la nécessité et la possibilité d'établir un impôt unique, en remplacement des tailles, capitation, aides, gabelles et tabac, 1789.
- Duhautcours ou, Le contrat d'union, comédie en prose et en cinq actes représentée pour la première fois au théâtre de Louvois par les Comédiens de l'Odéon, le 18 thermidor an 9 par Louis-Benoît Picard et le Cen *** [Chéron], Paris, Chez Huet, An IX (1801).
- La Correspondance littéraire, philosophique et critique, adressée à un souverain d'Allemagne depuis 1753 jusqu'en 1769 par le baron de Grimm et Diderot, Paris, H. Fournier Jeune, 4 tomes, 1813-1829.
- Sur la liberté de la presse, Paris, Pillet, 1814.
- Napoléon, ou le Corse dévoilé, ode aux Français, Paris, Le Normant, 1814.
- [éd. avec Luglien-François Thory], Correspondance inédite de Grimm et Diderot. Recueil de lettres, poésies, morceaux et fragmens retranchés par la censure impériale en 1812 et 1813, Paris, H. Fournier Jeune, 1829.
- F. Hervé-Bazin (éd.), Mémoires et récits de François Chéron... avec lettres inédites des principaux écrivains de la Restauration, Paris, Librairie de la Société bibliographique, 1882.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Registre de naissance paroissial, Archives Nationales, cote L0519006.
- Archives Nationales, supra.
- Guillaume de Bertier de Sauvigny et Alfred Fierro, Bibliographie critique des mémoires sur la Restauration écrits ou traduits en français, Genève, Droz, 1988, p. 66.
Liens externes
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