François Croze — Wikipédia
Naissance | Courpière (France) |
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Décès | (à 82 ans) Olliergues (France) |
Nationalité | Française |
Résidence | France |
Domaines | Physique théorique , Astrophysique et Spectroscopie |
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Institutions | Université de Nancy,Faculté des Sciences de Paris,Institut d'optique théorique et appliquée |
Diplôme | Université de Paris |
Directeur de thèse | Gabriel Lippmann,Jean Perrin |
Étudiants en thèse | Pierre Jacquinot |
Renommé pour | Travaux sur les vérifications astronomiques de la Théorie de la relativité, en Optique sur le Principe de Huygens-Fresnel,Raies et Bandes spectrales, Spectres ultimes de l'hydrogène et de l'oxygène et le "Nébulium", Structure électronique des atomes |
Distinctions | Prix Félix Robin de la Société Française de Physique (1926), Prix Hughes (1926) de l'Institut, Prix Marguerite de la Chardonie de l'Académie des sciences(1942), Prix La Caze de l'Académie des sciences (1946) |
François Croze, né à Courpière (Puy-de-Dôme) le et mort à Olliergues le [1], est un physicien et astrophysicien français[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]François Croze était le fils d'un cultivateur de Courpière. Il fit ses études au Collège de l'Institution Saint-Pierre de Courpière. Bachelier en 1903, il obtint sa licence es Sciences Physiques en 1908 où il devint stagiaire à l'Observatoire de Paris-Meudon de juillet 1908 à novembre 1909, période pendant laquelle il prépara une thèse sous la direction de Henri Deslandres, directeur de l'Observatoire de Meudon. Cette thèse avait pour thème la modification des états électroniques d'un atome sous l'action d'un champ électrique qui se traduit par le décalage de raies spectrales et leur dispersion en plusieurs composantes. Henri Deslandres ne vit pas l'intérêt de cette découverte et lui conseilla d'abandonner ce sujet de recherche. Pourtant, quelques années plus tard, le physicien allemand Johannes Stark faisait la même découverte pour laquelle il reçut le prix Nobel en 1919 (Effet Stark)[3].
Boursier d'études, il entre en 1910 au Laboratoire de recherches physiques de la faculté des sciences de Paris sous la direction de Gabriel Lippmann. Le 27 juin 1911 il épouse Louise Marcelle Rouquet qui lui donnera trois enfants[3]. Ceci lui permettra de séjourner souvent dans leur maison à Olliergues. Il est alors ensuite stagiaire à l'Observatoire de Paris lorsqu'il présente sa thèse de doctorat es Sciences en 1913 devant Gabriel Lippmann (Nobel 1908), Jean Perrin (Nobel 1926) et Edmond Bouty[3]qui avait pour thème ses recherches expérimentales sur les spectres d'émission des gaz usuels[4]. Ce Doctorat en sciences obtenu, il fut alors chargé par le Ministère de l'Instruction Publique d'une mission scientifique en relation avec l'Académie des Sciences de Russie et l'Observatoire de Poulkovo[5] puis nommé en 1916 maître de conférences en Physique à la Faculté des Sciences de l'Université de Nancy[6]. À l'arrivée de la guerre 1914-1918 il fut mobilisé et on lui confia la mise en œuvre d'une méthode de rénovation des tubes à rayons X qu'il avait lui-même mise au point. Ces tubes étaient destinés à la radiographie des blessés. L'un de ces tubes, en explosant lui fit perdre un œil et endommagea gravement l'autre[7].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1926 : Prix Félix Robin de la Société Française de Physique destiné à récompenser un physicien pour l'ensemble de ses travaux, où il succédait à Jean Cabannes et Maurice de Broglie et précédait Louis Leprince-Ringuet et Alfred Kastler
- 1926 : Prix Hughes de l'Institut de France[8] Décerné à l'auteur d'une découverte ayant le plus contribué aux progrès de la Physique où il succédait à Arnaud de Gramont (1912) , Jean Becquerel(1913) et Jean Cabannes(1925) et précédait Emile Henriot (1932), Louis Néel (1935) et Pierre Jacquinot(1942)
- 1942 : Prix Marguerite de la Chardonie de l'Académie des sciences[9]
- 1946 : Prix La Caze de l'Académie des sciences[10] attribué à un scientifique français pour une contribution majeure en Physique où il succédait entre autres à Henri Becquerel (1883), Heinrich Hertz (1889), Pierre Curie (1901), Jean Perrin (1914) son directeur de thèse, Aimé Cotton (1918), Paul Langevin (1924)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Naissance Courpiere 1884 Acte 26
- « François Croze », sur bnf.fr
- Observatoire de Haute Provence, Dictionnaire des Astronomes 1850-1950 (lire en ligne), Lettre C
- Croze, François, « Recherches expérimentales sur les spectres d'émission des gaz usuels », sur www.sudoc.abes.fr, (consulté le )
- (en) « Nature 100 Years Ago », sur www.geol.ucsb.edu (consulté le )
- « Archives de la Faculté des Sciences de Nancy. Cussenot documentation », sur cussenot-fst-nancy.ahp-numerique.fr (consulté le )
- Académie des sciences (France) Auteur du texte, « Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences / publiés... par MM. les secrétaires perpétuels », sur Gallica, (consulté le )
- C.R Academie des Sciences 1926
- C.R Acad. des Sciences séance du 21 décembre 1942
- Comptes rendus Acad. Sc. 16 décembre 1946