François Vannson — Wikipédia

François Vannson
Illustration.
François Vannson en 2015.
Fonctions
Président du conseil
départemental des Vosges
En fonction depuis le
(9 ans, 8 mois et 19 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Christian Poncelet
Conseiller départemental des Vosges
En fonction depuis le
(9 ans, 8 mois et 22 jours)
Élection 29 mars 2015
Réélection 27 juin 2021
Circonscription Canton de Remiremont
Prédécesseur Christian Poncelet
Député français

(24 ans, 2 mois et 18 jours)
Élection 28 mars 1993
Réélection 1er juin 1997
16 juin 2002
17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 3e des Vosges
Législature Xe, XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique RPR (1993-2002)
UMP (2002-2012)
R-UMP (2012-2013)
UMP (2013-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Christian Spiller
Successeur Christophe Naegelen
Conseiller général des Vosges

(5 ans, 11 mois et 21 jours)
Circonscription Canton du Thillot
Prédécesseur Étienne Géhin
Successeur Dominique Peduzzi
Biographie
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Épinal (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR, UMP, LR
Profession Opticien-lunetier

François Vannson
Président du conseil départemental des Vosges

François Vannson, né le à Épinal (Vosges), est un homme politique français.

Membre du RPR, de l’UMP puis de LR, il est député de la troisième circonscription des Vosges de 1993 à 2017. Il succède en 2015 à son rival local à droite, Christian Poncelet, à la présidence du conseil départemental des Vosges.

Né dans les Vosges d'un père chauffagiste et d'une mère directrice d'école, François Vannson a trois frères et sœur. Sa famille compte quelques hommes politiques, comme André Boileau. Il obtient son bac F1 à Remiremont.

En 1988, il revient dans les Vosges (après des études supérieures suivies à Lille) afin d'exercer dans son domaine d'activité l'optique lunetterie jusqu'en 1993. En 1989, il accepte la responsabilité du syndicat d'initiatives du Thillot, promouvant ainsi le tourisme en vallée de la Moselle.

En 1993, il est élu conseiller général dans le canton du Thillot puis se présente aux législatives du 28 mars et devient ainsi député de la troisième circonscription des Vosges : il prend la succession de son oncle Christian Spiller, qui ne se représente pas.

Il épouse Marie-Odile Hummel, chef du service des urgences de l'hôpital de Remiremont, en 1996. L'année suivante, il est réélu député des Vosges.

François Vannson est l'un des députés les plus farouchement opposés au PACS. Alors que le député Georges Sarre déclare à l'Assemblée Nationale qu'il ne voulait pas « faire semblant de passer sous silence les couples homosexuels qui sont, au premier titre, concernés par ce projet », François Vannson l’interrompt par la phrase : « Et les animaux de compagnie ? »[1].

La campagne électorale pour les législatives de 2002 provoque des tensions au sein de la droite vosgienne. Alors que le président du Sénat et du conseil général des Vosges Christian Poncelet manœuvre pour lui soustraire l'investiture de l'UMP[2], le scrutin est sans appel : François Vannson devance le candidat investi par l'UMP, Jean-Paul Didier, dans toutes les communes de la circonscription.

Il brigue un nouveau mandat en 2007, et se fait réélire au premier tour pour un 4e mandat, le 10 juin, avec 53,7 % des voix.

Il est réélu lors des élections législatives françaises de 2012 au second tour, avec 52,69 % des suffrages[3].

Lors des élections départementales de 2015, il est élu dans le canton de Remiremont en compagnie de Valérie Jankowski sous l'étiquette de l'UMP. À la suite de la décision de Christian Poncelet, président sortant, de ne pas se représenter, il devient président du conseil départemental des Vosges le [4].

Il annonce au début de l'année 2017 son intention de ne pas briguer un nouveau mandat de député pour pouvoir se consacrer à son rôle de président du Conseil Départemental. Soutenant tout d'abord son ancien suppléant et candidat investi par Les Républicains Patrick Lagarde, il appelle à voter Christophe Naegelen à la suite du retrait du premier.

Affaires judiciaires

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En , il est arrêté au volant avec 1,7 gramme d’alcool par litre de sang. Il est jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité pour conduite en état d'ivresse et mise en danger de la vie d'autrui[5],[6]. Son véhicule a zig-zagué sur la route pendant plusieurs kilomètres, les autres véhicules se trouvant contraints de rester derrière lui à 50 km/h[7]. Selon le procès-verbal de la gendarmerie, il aurait appelé le colonel commandant la gendarmerie des Vosges pour qu'il "arrange son affaire". En juin 2023, il est condamné à 2000 euros d'amende et six mois de suspension de permis de conduire[7].

Synthèse des mandats

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Mandats nationaux

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Mandats locaux

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  • -  : membre du conseil municipal du Thillot (Vosges)

Notes et références

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Bertrand Munier (préface de Robert Chambeiron), Le Grand Livre des élus vosgiens, 1796-2003, éditions Gérard Louis

Liens externes

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