François Vittori — Wikipédia
François Vittori | ||
Fonctions | ||
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Sénateur de la Corse | ||
– (1 an, 10 mois et 30 jours) | ||
Groupe politique | communiste | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Antoine François Vittori | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Isolaccio-di-Fiumorbo (Corse) | |
Date de décès | (à 75 ans) | |
Lieu de décès | Porri (Haute-Corse) | |
Nationalité | Française | |
Parti politique | PCF | |
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François Vittori, né le à Isolaccio-di-Fiumorbo (Haute-Corse) et mort le à Porri (Haute-Corse), est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est sénateur de la Corse de 1946 à 1948.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un instituteur[1], François Vittori milite au sein des Jeunesses socialistes en 1919, puis adhère au Parti communiste en 1920[2].
Après avoir passé le concours de contrôleur aux PTT en 1928, il est affecté au Maroc puis à Madagascar[1]. Il est révolté par le sort fait aux habitants et s'engage dans le militantisme anti-colonialiste. En 1929, il contribue à organiser une manifestation à Tananarive, ce qui lui vaut des poursuites judiciaires intentées par l’administration coloniale. Le Secours rouge international missionne alors l'avocat Foissin pour lui venir en aide. Avec lui et quelques autres militants, il fonde le parti communiste de Madagascar dont les premières cartes sont dessinées à la main. Il est néanmoins condamné à une peine d'emprisonnement et révoqué des PTT[3].
Libéré en 1933 et expulsé de l'île, il devient commissaire politique dans les Brigades internationales engagées contre le général Franco en Espagne. De retour en Corse après juin 1940, il est chef militaire du Front national dans le canton de La Porta, organise les premiers groupes de Francs-tireurs et partisans (FTP) puis prend la tête de l'état-major des FTP[2]. Après la libération de la Corse en septembre 1943, il fait partie du conseil de préfecture à Ajaccio, avec notamment Maurice Choury, Arthur Giovoni et Henri Maillot[4].
Après la guerre, le il est élu sénateur de la Corse. Inscrit au groupe communiste, il siège au Sénat jusqu'en novembre 1948. Il est membre du Comité central du PCF de 1945 à 1950. Il continue par la suite à militer dans une section du Parti communiste du 18e arrondissement de Paris. Il préside l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC), est vice-président puis président en 1971 de l'association des volontaires en Espagne républicaine (AVER)[3],[1].
Il meurt à Porri en 1977[1].
Détail des fonctions et des mandats
[modifier | modifier le code]Mandat parlementaire
[modifier | modifier le code]- - : Sénateur de la Corse
Distinctions
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Hélène Chaubin (CD-ROM La Résistance en Corse, 2e édition, AERI), « Antoine, François Vittori », sur Musée de la Résistance en ligne (1940-1945) (consulté le ).
- « VITTORI François (Biographie 1940-1958 - Extrait du Dictionnaire des parlementaires français) », sur senat.fr (consulté le ).
- Bruno Fuligni, La France rouge. Un siècle d’histoire dans les archives du PCF, Les Arènes, .
- Claude Pennetier, « VITTORI Antoine-François dit François (dit Colonel RÉMY, dit VERNIOT à Moscou) », sur maitron.fr, 14 septembre 2015, dernière modification le 12 octobre 2021 (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :