Françoise Morvan — Wikipédia

Françoise Morvan
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Françoise Morvan est une éditrice, traductrice, essayiste et dramaturge française, née en à Rostrenen.

Née en Bretagne, Françoise Morvan suit ses parents dans la région parisienne et fait des études à la Sorbonne[2],[3]. Elle obtient en 1980, à 22 ans, l'agrégation de lettres[4].

Françoise Morvan est titulaire d'un doctorat d'État[5]. Sa thèse, soutenue en 1989 à l'université Rennes-II, porte sur Armand Robin[6],[n 1].

Elle soutient dans cette même université une thèse de doctorat d'université en littérature française sur François-Marie Luzel en 1997[8],[n 2].

Elle rencontre en 1985 André Markowicz[10],[11] et collabore avec celui-ci, notamment pour la traduction de nombreux textes (dont le théâtre de Tchekhov) ainsi que la fondation des éditions Mesures, en 2017, afin d'éditer « de façon entièrement libre » les livres essentiels pour eux, à commencer par Sur champ de sable qui rassemble quatre volumes complémentaires rédigés tout au long de sa vie et qui forment le cœur de son travail[12].

En guise de fil conducteur de sa production littéraire, Françoise Morvan revendique un « unique intérêt [,] la poésie et [un] unique but [,] la liberté d’écrire à [s]a guise », avec une prédilection pour « la poésie la plus simple et les textes pour enfants », et un attachement au souvenir de sa grand-mère, au « rêve d’une aïeule », affirmant n'avoir « jamais eu aucun désir d’en sortir » et y trouver « une source universelle »[13]. Elle affirme ne voir aucune différence d'approche entre les différents domaines littéraires dans lesquels elle intervient, trouvant « aussi important de donner aux enfants des poèmes dignes d'eux que de donner à lire des contes populaires qui ne soient pas frelatés, de lutter contre la dérive identitaire et ses sous-produits ou de travailler les textes de Tchekhov avec les acteurs pour arriver à une plus grande précision »[14]. Selon Fabienne Dumont et Sylvie Ungauer, son oeuvre est « en marge de tous les courants littéraires » et ses publications, « orientées par la recherche d'une forme de poésie libre »[15].

Édition critique

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Page d'un carnet de François-Marie Luzel. Bibliothèque municipale de Rennes. Manuscrit 1031.

Après avoir dirigé en 1985 un numéro spécial de la revue Obsidiane consacré à Armand Robin où elle fait état de ses premières recherches sur cet auteur[16], Françoise Morvan a publié ses œuvres et notamment édité ses manuscrits conformément à leur forme originelle jusqu'alors tronquée (Fragments, éditions Gallimard), Richard Vautour notant qu'il s'agit d'un « remarquable travail de rassemblement, de dépouillement et de classement des textes de Robin »[17]. Dans une recension publiée par Le Monde, Claire Paulhan relève que Françoise Morvan met « violemment en accusation » les précédentes éditions et estime qu'elle pratique « une sorte de terrorisme exégétique, de possessivité territoriale », dans le cadre d'un travail « certes scrupuleux, mais problématique dans la forme donnée à lire, trop passionnel quant au fond » et cite, pour justifier sa « gêne » mêlée d'« intérêt » le propos suivant de l'auteur : « En procédant par élimination, à force de recoupements, c'est un livre approximatif, certainement lacunaire, puisque seules des bribes en ont été recueillies, et désordonné […] Tel qu'il est, cependant, il bouleverse complètement la connaissance que l'on pouvait avoir de l'œuvre de Robin et amène à reconsidérer tout ce qui en était dit »[18]. Elle a déposé à l'IMEC un ensemble d'archives concernant Armand Robin[19].

Elle a aussi publié les contes collectés par François-Marie Luzel (dix-huit volumes) dans une édition fondée, pour ceux inédits, sur le respect des manuscrits, qu'elle donne en fac-similé (Contes inédits III, carnets de collectage, en collaboration avec Marthe Vassallo) et en donnant toujours le texte bilingue lorsqu'il existait (Contes bretons, Presses universitaires de Rennes). Cette édition scientifique représente, selon Josiane Bru, un projet « impressionnant »[20]. Françoise Morvan note que « le breton noté par Luzel (au XIXe siècle) était mêlé de mots français »[21] et elle forme « l’hypothèse qu’il ne s’agit pas de documents qui auraient été perdus, mais qui, selon toute vraisemblance, n’auraient jamais existé. C’est Luzel qui, en les retranscrivant et en prenant appui sur une sorte de schéma écrit en breton, aurait selon le cas rédigé dans cette langue ou bien transposé directement en français »[22],[23]. La question de savoir si « la compilation faite par Luzel au XIXe siècle devait ou non être transcrite dans une orthographe unifiée qui se trouve liée à des mouvements politiques »[24] a fait l'objet d'une controverse entre Françoise Morvan et Pêr Denez[3],[n 3].

Outre la publication de Luzel, elle a élargi son travail au conte populaire français dans son ensemble et dirige la collection « Les grandes collectes » aux éditions Ouest-France : elle a ainsi publié les collectes de Jean-François Bladé (Gascogne), d'Amélie Bosquet (Normandie), d'Henry Carnoy (Picardie), d'Achille Millien (Bourgogne), de Frédéric Mistral (Provence) ou encore d'Auguste Stoeber (Alsace).

Françoise Morvan a par ailleurs publié les œuvres de Danielle Collobert aux éditions POL[32]. Elle a également déposé à l'IMEC un ensemble d'archives concernant Danielle Collobert[33].

Traduction d'O'Neill et de Synge

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Françoise Morvan traduit en 1992, à la demande de Matthias Langhoff[34],[n 4], Désir sous les ormes, une pièce d'Eugene O'Neill. Elle conçoit alors cette incursion dans le domaine de la traduction théâtrale — qui restera « clandestine »[40] jusqu'à sa publication 22 ans plus tard — comme une expérience « aussi ponctuelle qu'atypique », n'étant « ni spécialiste de traduction, ni spécialiste de littérature américaine, ni de théâtre, ni de linguistique »[41]. Eugene O'Neill utilise dans cette pièce un dialecte anglo-irlandais inspiré du théâtre de John Millington Synge[42],[43]. Françoise Morvan prend le parti de traduire la langue d'O'Neill, « l'anglo-irlandais tel qu'il a pu l'entendre autour de lui, c'est-à-dire un anglais fortement marqué par les structures du gaélique »[44], par « la langue que l'on parlait autour [d'elle] en Basse-Bretagne dans [s]on enfance — langue non reconnue, non répertoriée, ignorée de ceux-là mêmes qui la parlent encore […] un français transformé par l'accentuation du breton, par sa syntaxe et par les inclusions de mots intraduisibles, sonores, brefs »[45]. Elle note qu’O'Neill « n’a pas copié un sociolecte ; il l’a réinventé, travaillé, retravaillé »[46]. Il s'agit selon elle d'une « langue de poésie »[47], à laquelle elle fait correspondre « un français reconstruit de l’intérieur par le breton », qu'elle « utilis[e] là pour la première fois, et de manière tout à fait hasardeuse »[47]. Elle tire de cette expérience la conclusion que « traduire un sociolecte, c’est d’abord traduire une situation d’élocution […] [ce] n’est jamais seulement traduire une langue mais un texte qui la met en scène, inséparablement de la représentation dans son tout »[48],[49]. Cette traduction de la pièce, qui, selon Catherine Robert, « lui imprime un rythme de mélopée et la pare de néologismes poétiques avec une inventivité sémantique jouissive »[50], est nommée pour le Molière 1993 de l'adaptation théâtrale[51].

Selon Françoise Morvan, les photos prises par Synge seraient la meilleure introduction à son monde[52].
Sur celle-ci, prise vers 1900 sur l'île d'Inis Meáin, l'enfant au centre serait un petit garçon habillé en fille pour empêcher qu'il ne soit enlevé par les fées[53].

Cette première expérience l'a amenée à traduire le théâtre complet de John Millington Synge, à commencer par Le Baladin du monde occidental[n 5], qu'elle traduit en 1992[54] et dont elle propose, avec raison selon Jérôme Thelot[59] et Jean-Claude Forêt[60], de rendre le titre par Le Beau parleur des terres de l'Ouest. Elle souligne dans son introduction à l'édition du Théâtre complet que « le théâtre de Synge est né d’une langue »[61] et que « l’une des raisons du scandale provoqué par le Baladin du monde occidental tient à cette langue »[62],[63]. Rappelant le propos de James Joyce sur Synge, « il a écrit dans une sorte de langue fabriquée »[64],[63], elle souligne la caractéristique de l'anglo-irlandais de Synge, d'être en même temps une « langue paysanne » et une « langue duelle »[61], et les difficultés engendrées par cette « langue bâtarde »[61] pour le traducteur, qui doit « braver l'interdit qui touche le mal-dit » sans « rectifier le texte » ni « se perdre dans l'incertitude de l'entre-deux »[65]. Elle choisit, pour restituer cette langue, la ressource d'une langue qui lui est « naturelle », celle que « tout le monde parlait autour [d'elle] en Bretagne, et qui était du breton parlé en français – une langue duelle aussi, une langue paysanne »[65], tout en précisant que « cette expérience ne se justifie par aucune parenté mystique des langues celtiques, par aucune parenté syntaxique entre le breton et l’irlandais », mais plutôt par « une attitude d’esprit, un mélange d’humour et de pessimisme, sur fond de passion pour le langage »[63]. Elle conçoit sa traduction comme l'invention d'une langue « qui soit à la fois perçue comme surprenante mais compréhensible, maladroite mais efficace, paysanne mais scandée »[66], le recours au « breton pensé en français pour traduire l'anglo-irlandais » n'ayant pas pour but de « procéder à une transposition terme pour terme »[67]. Plusieurs critiques notent la qualité de la traduction, jugée certes « libre »[68], mais « très belle »[69], voire « magnifique »[70], « fruitée »[71], « charnu[e] »[72],« drue et fluide »[73], Brigitte Salino estimant cependant, dans Le Monde, qu'en allant « puiser dans le breton des équivalents au gaélique »[56], cette traduction n'est pas sans « frôler » un certain « naturalisme »[74]. Le choix de Françoise Morvan de « s'inspire[r] du breton pour traduire l’anglo-irlandais de Synge, substituant un dialecte celte par un autre qui permet, selon elle, de recréer les qualités poétiques de l’original »[75], dont René Solis, dans Libération, souligne qu'il est guidé par son expérience personnelle[76]. Marie-Sylvine Müller considère la traduction de Françoise Morvan comme « un exemple heureux de […]correspondance entre dialectes »[77]. En revanche, Jean-Michel Déprats, l'auteur d'une précédente traduction du même texte, y voit « une entreprise [qu'il dirait] militante », dont le projet serait « de faire entendre sur le théâtre une langue populaire élevée au rang de langue poétique. »[78]. Si cette traduction « séduit par le choix heureux d’expressions colorées, imagées, qui donnent la sensation d’une langue populaire, juteuse, « aussi pleine de suc qu’une pomme ou qu’une noix » (pour reprendre les mots de Synge dans sa préface) », il lui reproche, sur le plan syntaxique, « une volonté de prosaïsation, d’alourdissement, de surenchère, qui [l'] amène souvent […] à rendre comme marqué un tour qui n’est pas nécessairement marqué dans l’original[78]. »

Traduction de Tchekhov

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Françoise Morvan a également traduit, avec André Markowicz, le théâtre complet de Tchekhov[79],[80], le débarrassant « de l'image languissante et nostalgique qui lui a longtemps collé à la peau, pour retrouver son âpreté et sa modernité »[81]. Ils en sont, selon Le Monde en 1996, « les meilleurs traducteurs français à ce jour »[82], Anne-Marie Le Baillif estimant de son côté que leurs traductions de Tchekhov sont « très appréciées »[83]. Si Brigitte Salino les considère, à l'occasion d'une mise en scène de La Mouette par Alain Françon, comme « le couple salvateur du répertoire russe »[84], Monique Seyler estime en revanche que leur traduction de cette pièce « ne diffère pas grandement des traductions dont nous disposions jusqu'alors » et, à son avis, « n'est nullement à l'origine d'une nouvelle lecture de Tchekhov »[85]. Dans plusieurs entretiens, André Markowicz précise que cette traduction est « une œuvre à deux mains, qui appartient d'ailleurs, en fin de compte, bien plus à Françoise qu'à moi […] même si, après quinze ans de travail, on continue à m'attribuer, à moi seul, ces traductions »[86],[87]. Il ajoute ailleurs :

« si je traduis Tchekhov, c'est que ce n'est pas moi qui traduis — c'est Françoise et moi. En fait, le texte français […] est presque entièrement de Françoise, et le rythme de la phrase, l'intonation, ils viennent de ce que j'entends du texte russe […] Nos exigences se sont enrichies mutuellement[88]. »

Leur première traduction en commun est celle de Platonov, en 1990, à la suite d'une commande de Georges Lavaudant[n 6]. Répondant à des critiques qui contestent le « parti pris de modernité » de cette traduction, Françoise Morvan précise « qu'avant d'utiliser un mot nous avions vérifié qu'il était employé à l'époque de Tchekhov »[96]. Elle insiste sur leur « chance [qui] a été de ne pas traduire seuls mais en relation constante avec des metteurs en scène et des comédiens […] ce ne sont pas des traductions à quatre mains, mais à vingt, à cent mains »[97]. Leur traduction de La Mouette[n 7], qui s'attache à « l'intrusion de l'oralité » et aux « effets de réel »[104] cherche à mettre en valeur « le jeu des mots clés, des indices qui circulent dans toute [une] pièce et sont repris par tous », par exemple « des mots récurrents, de légers écarts stylistiques, des tournures syntaxiques un peu étranges »[105]. Françoise Morvan note ainsi, à propos de la traduction des Trois Sœurs[n 8], que l'expression peu importe et ses variantes, « reprise plus de vingt fois, s'impose jusqu'à devenir le mot de la fin » et suggère que ce « travail discret, méticuleux » peut être mis en rapport avec celui du traducteur :

« être attentif aux indices ; ne pas les effacer ; attendre, parfois jusqu'à la fin, d'avoir compris ce qu'ils signifient, et à quoi, ou à quelle exigence, ils répondent ; surtout, ne pas trancher entre l'humour et le tragique ; garder l'ambivalence et la maladresse, la banalité un peu cassée qu'il serait si tentant de corriger[112]. »

Elle a obtenu avec André Markowicz le Molière 2006 de la meilleure adaptation théâtrale pour leur traduction du Platonov de Tchekhov, mise en scène par Alain Françon[113].

Autres travaux pour le spectacle

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Titania dormant, illustration d'Arthur Rackham pour Le Songe d'une nuit d'été (1909).

Françoise Morvan a également fait la traduction et la présentation du Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, toujours avec André Markowicz, en veillant particulièrement au respect de la musicalité et de la métrique du texte original[114] ; elle l'a également adapté sous le titre Le Jeu du songe[115].

Elle a écrit quelques spectacles pour la compagnie de l'Entresort, Le Pain des âmes, adapté des contes de Luzel[116], D'un buisson de ronces, adaptée de textes d'Armand Robin[117], Sainte Tryphine et le Roi Arthur, adapté de la pièce du même nom de Luzel[117],[118],[119].

Son poème Navigation, une libre adaptation du récit médiéval du voyage de St Brendan[120],[121], a fait l'objet d'une mise en musique par Hervé Lesvenan en 2002[122],[123] et a été publié en 2005 dans la revue Europe[124]. Françoise Morvan a par ailleurs écrit le livret de l'opéra Le Balcon de Péter Eötvös, adapté de l’œuvre homonyme de Jean Genet en collaboration avec Peter Eötvös et André Markowicz[125],[126].

Elle est également la co-scénariste[127] du film d'animation Bisclavret, tiré de sa propre traduction[128] du lai de Bisclavret de Marie de France[129].

Littérature jeunesse

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La Gavotte du mille pattes (Actes sud junior) a été le premier de ses livres pour enfants, suivi par des livres de contes (La Femme du loup gris, L'École des loisirs ; Lutins et lutines, Librio). Elle écrit mais aussi traduit et adapte du russe plusieurs albums jeunesse publiés aux éditions MeMo dont Le Kraspek en 2012[130]. Ludivine Bouton-Kelly note à propos de sa traduction Petit Brown d’Isobel Harris (2011) et du Bord du monde de Shel Silverstein (2012) qu'elle « privilégie l’oralité et les qualités sonores des textes qu’elle traduit », en insistant « sur l’importance du rythme, sur la cohérence qu’il apporte au texte, au-delà des significations »[131]. À l'occasion de la traduction en 2016 de La Fenêtre de Kenny de Maurice Sendak, elle est inscrite en 2018 sur la liste d'honneur de l'Union internationale pour les livres de jeunesse[132].

Elle utilise la poésie à destination des enfants comme un outil ludique pour l'apprentissage de la langue[133].

La poésie occupe une place centrale dans le travail de Françoise Morvan. À propos de Sur champ de sable, Marie N'Diaye écrit : « Françoise Morvan a fait paraître chez Mesures, entre autres, une tétralogie poétique : Sur champ de sable, tel est le titre mystérieusement héraldique qui rassemble Assomption, Buée, Brumaire, Vigile de décembre. Chaque recueil évoque une Bretagne (on le pressent, on le devine, le nom même n’est jamais cité me semble-t-il) où se coulent furtivement dans les herbes animaux et sylphes, renards et fées, où les vieux meubles vivent et s’expriment dans l’obscurité de maisons vaguement inquiétantes... Aucun « je », aucun « nous » ne prend la parole, seul un « on » discret, ténu mais obstiné, vaillant s’énonce parfois, et c’est ainsi que les poèmes paraissent être écrits au genre neutre – un genre trompeusement doux, faussement paisible comme le silence du village »[12]. Les quatre volumes de Sur champ de sable sont complétés par L'Oiseau-loup et Pluie, ces six volumes formant le cœur d'un ensemble.

Ouvrages sur le mouvement breton

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Le Monde comme si

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Le Monde comme si est un essai de Françoise Morvan, publié en 2002, sur le breton et le « mouvement breton », à partir de sa propre expérience. Le livre présente une critique sur un ton à la fois amer et humoristique. Le livre n'avait pas une portée scientifique[134].

Ce livre « remarqué et polémique »[135] a fait l'objet d'une couverture dans la presse nationale, ainsi que de plusieurs références universitaires et a suscité des critiques, en particulier au sein du mouvement breton.

Miliciens contre maquisards

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En 2010, Françoise Morvan publie Miliciens contre maquisards : enquête sur un épisode de la Résistance en Centre-Bretagne qui présente et commente la rafle du 11 juillet 1944 à et autour de Saint-Nicolas-du-Pélem[136] à partir du récit de Guillaume Le Bris publié précédemment sous le titre Échos d'outre-tombe[137]. L'ouvrage est divisé en trois parties : une synthèse du récit de Guillaume Le Bris confrontant deux versions de celui-ci, une enquête dans les archives et des documents tirés de ces dernières[136]. Il s'agit selon elle d'une « enquête sur la trahison de la Résistance en Bretagne »[138], qui met en lumière l'engagement de « nationalistes bretons aveuglés »[139] dans la collaboration[140],[141],[142]. Selon Jacqueline Sainclivier, Françoise Morvan, dans son enquête, poursuit un double objectif : « éclaircir » les faits et « démontrer les liens entre le Bezen Perrot et l’ensemble du mouvement nationaliste et régionaliste breton »[136]. Elle lui reproche toutefois de ne pas avoir une approche critique de ses sources et de pratiquer un « amalgame entre travail historique et prises de position » qui confond les faits et la « mémoire populaire », considérant au total que l'enquête est « entachée par des règlements de compte qui n’ont pas leur place dans un travail qui prétend relever de l’histoire »[136]. Françoise Morvan souligne en réponse avoir cité les récits disponibles d'historiens[143].

Bibliographie

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En tant qu'autrice

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  • Armand Robin : bilan d'une recherche, thèse d'État, université de Lille III (tomes 1-2-3), 2685 p, 1990[144].
  • La Gavotte du mille-pattes, illustrations de Claude Lapointe, Actes Sud, 1996 (BNF 35815759).
  • Vie et mœurs des lutins bretons, Actes Sud, 1998 (BNF 36711281).
  • La Douce Vie des fées des eaux, Actes Sud, 1999 (BNF 37057730).
  • François Marie Luzel. Enquête sur une expérience de collectage folklorique en Bretagne, Presses universitaires de Rennes et Éditions Terre de Brume, 1994, (BNF 37674133).
  • Lutins et lutines, EJL, 2001 (BNF 38824507).
  • Le Monde comme si : Nationalisme et dérive identitaire en Bretagne, Actes Sud, 2002 (BNF 38921792).
  • Les Morgans de l'île d'Ouessant, d'après un conte recueilli par François-Marie Luzel, illustrations d'Émilie Vanvolsem, Ouest-France, 2006 (BNF 40185188)[n 9].
  • Les Morgans et la fille de la terre, d'après un conte recueilli par François-Marie Luzel, illustrations d'Émilie Vanvolsem, Ouest-France, 2006 (BNF 42457777).
  • Le Follet domestique, encore dit gobelin ou goubelin, France-culture, réalisation Christine Bernard-Sugy[146].
  • Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les lutins, France Culture, 2006, réalisation Christine Bernard-Sugy[147].
  • Comment j’ai tué ma prof de gym, France Culture, 2006, réalisation Meiron Merson[148].
  • La Vraie Vie des fées, France Culture, 2007, réalisation Jean-Matthieu Zahnd[149].
  • Les Longs Nez, France Culture, 2008, réalisation Michel Sidorof[150].
  • Le Conte de la vache à corne de lune, France Culture, 2008, réalisation Jean-Matthieu Zahnd[151].
  • Miliciens contre maquisards, Ouest-France, 2010 (BNF 42201546).
  • Contes de Bretagne, enregistrement sonore, contes dits par Françoise Morvan d'après François-Marie Luzel, Ouest-France, 2010 (BNF 42251861).
  • Le Kraspek, d'après le conte russe recueilli par Alexandre Afanassiev, illustrations d'Étienne Beck,MeMo, 2012 (BNF 42657342).
  • Les Joies du logis, illustrations d'rène Bonacina, MeMo, 2013 (BNF 43664214).
  • La Saga des petits radis, illustrations de Florie Saint-Val, MeMo, 2013 (BNF 43664229).
  • Le Grand Livre des contes, illustrations d'Arthur Rackham, Ouest-France, 2013 (BNF 43711966).
  • Le Livre des fées, des elfes et des lutins, illustrations d'Arthur Rackham, Ouest-France, 2013 (BNF 43712734).
  • La Ronde des mois, illustrations de Julia Woignier, MeMo, 2014 (BNF 44225614).
  • ABC Alphabet galopin, illustrations de Françoise Seignobos, MeMo, 2015[152].
  • Sur champ de sable :
  • Assomption, éditions Mesures, 2019
  • Buée, éditions Mesures, 2019
  • Brumaire, éditions Mesures, 2019
  • Vigile de décembre, éditions Mesures, 2019
  • L'Oiseau-loup, éditions Mesures, 2021
  • Pluie, éditions Mesures, 2021
  • Le Culte des racines et l'Europe des régions, collection Libelle, éditions du Seuil, 2023 (ISBN 978-2-02-153489-4).

En tant que traductrice

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Couverture de l'édition originale (1919) de Yingl tsingl khvat de Mani Leib (en), illustré par El Lissitzky et traduit en français sous le titre Filourdi le dégourdi.

En tant qu'éditrice scientifique

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  1. Cette thèse sur Armand Robin s'organise autour de trois axes : une recherche des textes,assortie de la présentation des éditions en cours au moment de la soutenance ; un bilan critique formant le corps de la thèse, « dans la mesure où aucun travail critique véritable n'avait eu lieu et où l'interprétation qui avait orienté les recherches divergeait de toutes les lectures existantes » ; établissement d'un corpus de 670 articles ou essais écrits sur l'auteur de 1938 à 1988 et d'une bibliographie commentée[7]
  2. Ce doctorat sur travaux consacré à François-Marie Luzel vise d'une part à présenter l'édition méthodique en cours (douze volumes publiés au moment de la soutenance) des œuvres de Luzel, en exposant « les buts poursuivis, la méthode adoptée, les erreurs à corriger et les travaux à envisager pour les volumes suivants » ; à « donner une biographie, une bibliographie, un archivage et un classement informatique offrant une synthèse des connaissances acquises » ; et enfin à « situer cette édition dans une perspective historique, de manière à rendre compte, d'une part, des raisons pour lesquelles les œuvres de Luzel n'avaient pas pu faire l'objet d'une édition cohérente depuis un siècle et, d'autre part, de l'opposition à laquelle cette édition s'est heurtée de la part des milieux nationalistes bretons »[9]
  3. La controverse avec Pêr Denez se traduit notamment par la publication en 1994, en breton, deux ans avant leur publication par Françoise Morvan, des carnets de collectage de Luzel par les éditions Al Liamm dans une version pour laquelle « le travail de recherche a été fait par Pêr Denez et les textes ont été écrits en langue unifiée, proche cependant du texte original »[25],[26]. Selon Maud Vauléon, « Françoise Morvan a fait le choix de respecter les manuscrits et les tapuscrits originaux, sans les corriger et sans en changer le texte breton, alors que Pêr Denez a « modernisé » le texte breton en changeant l’orthographe, la syntaxe et la langue : il l’a réécrit »[27]. Selon Françoise Morvan, le texte édité par Pêr Denez n'est pas le manuscrit de Luzel, mais « une copie d’un manuscrit de Luzel par Joseph Ollivier, un chirurgien-dentiste de Landerneau », dont l'éditeur ne fait qu'une « exploitation hâtive et tronquée » et dont la « transcription en orthographe « unifiée » ouvre sur une transformation totale du texte […] supprimant tous les mots français »[26]. Elle estime qu'il « s’agit bien de notes de collectage et le fait de les récrire leur ôte tout intérêt, surtout s’agissant d’une édition princeps, et destinée à figurer dans un ensemble orienté par l’idée précisément de donner au public les textes tels quels »[28]. Pêr Denez, en revanche, considère que sa propre édition est « modeste » et « non scientifique », alors que la « belle édition » de Françoise Morvan est un projet plus ambitieux et que « seul un éditeur assuré de ses finances quelle que fût la vente, pouvait se le permettre »[29]. À la suite de ce désaccord éditorial, Serge Garde note que Françoise Morvan a été exclue de l'Institut culturel de Bretagne par Pêr Denez, vice-président de cet institut, qui était à l'époque son directeur de thèse[30]. Selon Iwan Wmffre, « il semble réellement que « l'affaire Françoise Morvan/Pêr Denez » — qui donna lieu à cinq procès distincts entre 1995 et 2001 — trouva son origine dans une dispute éditoriale qui devint rapidement personnelle. Il est indéniable que l'évolution compliquée de cette affaire concernait des sujets importants, comme la probité d'un directeur de thèse qui publie du contenu faisant directement concurrence à celle qui avait été son étudiante, le mépris des règles de fonctionnement de l'Institut culturel de Bretagne ou le monopole qu'exercent certains Bretons intransigeants sur les publications en breton »[31].
  4. a et b La traduction du Désir sous les ormes a été commandée puis utilisée par Matthias Langhoff pour sa mise en scène créée en 1992 au Théâtre national de Bretagne à Rennes[35],[36], puis reprise en 1993 au théâtre des Amandiers à Nanterre[37],[38] et par Guy-Pierre Couleau pour celle créée à la Comédie de l'Est à Colmar en 2014[39].
  5. a et b La traduction par Françoise Morvan du Baladin du monde occidentalest utilisée par Philippe Adrien pour sa mise en scène au Théâtre national de Bretagne à Rennes en 1992[54], puis par André Engel par celle créée au Théâtre de l'Odéon à Paris en 1995[55], par Guy-Pierre Couleau pour celle créée en 1999[56], par Philippe Delaigue pour sa mise en scène à la Comédie de Valence en 1999[57], par Élisabeth Chailloux pour sa mise en scène créée au Théâtre d'Ivry en 2011[58].
  6. a et b Cette traduction « surprenante » de Platonov, qui use « d'une langue légère, fluide et d'une grande modernité »[89] a été utilisée par Georges Lavaudant pour sa mise en scène créée au Théâtre national populaire de Villeurbanne en 1990 et récipiendaire du prix Georges Lherminier[90], par Claire Lasne-Darcueil dans celle montée au Théâtre Paris-Villette à Paris en 1996[91], par Jean-Louis Martinelli au Théâtre des Amandiers à Nanterre en 2002[92], par Alain Françon dans sa mise en scène au Théâtre de la Colline à Paris en 2005[93], par Benjamin Porée dans celle donnée au théâtre de l'Odéon en 2014[94] et par Rodolphe Dana dans celle créée au Théâtre de la Colline à Paris en 2014[95].
  7. a et b Traduction de La Mouette « loyale et décontractée » selon Michel Cournot[98] et qui, selon Fabienne Darge, « donne vraiment la sensation d'une redécouverte de la pièce, tant elle résonne avec une urgence et une modernité radicales »[99] utilisée par Alain Françon dans sa mise en scène créée en 1995 au Centre dramatique national de Savoie[100],[84], par Stéphane Braunschweig dans sa mise en scène créée en 2001 au Théâtre national de Strasbourg[101], par Philippe Calvario en 2002 au Théâtre national de Bretagne[102], par Claire Lasnes-Darcueil en 2007 à Poitiers[103] et par Christian Benedetti dans sa mise en scène donnée au Théâtre-studio d'Alfortville en 2011.
  8. a et b Traduction des Trois Sœurs jugée « fluide comme une sève revigorante » par Étienne Sorin et Armelle Heliot[106], utilisée par Matthias Langhoff dans sa mise en scène créée en 1993 au Théâtre national de Bretagne et récipiendaire du Grand prix de la critique en 1994[107], par Stéphane Braunschweig en 2007 dans sa mise en scène au Théâtre national de Strasbourg[108], par Patrick Pineau dans sa mise en scène créée en 2008 au Grand T de Nantes[109] et par Alain Françon dans sa mise en scène créée en 2010 à la Comédie-Française[110] et par Christian Benedetti dans celle créée en 2013 au Théâtre-studio d'Alfortville[111].
  9. Adaptation radiophonique diffusée sur France Culture en 2006, réalisation de Christine Bernard-Sugy[145]
  10. Michel Cournot juge cette traduction de La Cerisaie « claire, nature, sans rien qui freine ou accroche (sauf les allusions du frère de Lioubov au jeu de billard, qui sont gauches, obscures, carrément injouables, mais c'est la faute de Tchekhov, qui aurait pu nous épargner ça, pas celle des traducteurs) »[153]. Elle est utilisée par Stéphane Braunschweig dans la mise en scène créée au Théâtre de Gennevilliers à Gennevilliers en 1992[154],[155], par Alain Françon dans celle créée à la Comédie-Française en 1998[156], par Jean-Claude Berutti à Bussang en 2002 à Bussang[157], par Georges Lavaudant dans celle créée au Théâtre de l'Odéon à Paris en 2004[158], par Jean-Louis Martin-Barbaz dans celle montée au Studio-théâtre d'Asnières en 2007[159], par Jean-René Lemoine dans sa mise en scène la même année à Bobigny[160], par Alain Françon dans celle créée au Théâtre de la Colline à Paris en 2009[161],[162] et par Julie Brochen au Théâtre national de Strasbourg en 2010[163].
  11. Cette traduction d'Oncle Vania a été utilisée par Robert Cantarella dans sa mise en scène en 1996 au Théâtre Sorano à Toulouse[165], par Claude Yersin en 1997 dans sa mise en scène créée au Grand Théâtre d’Angers[166], par Charles Tordjman en 2001 à Nancy[167], par Julie Brochen dans sa mise en scène créée au Théâtre de l'Aquarium à Paris en 2003[168], par Claudia Stavisky dans sa mise en scène créée en 2009 aux Bouffes du Nord à Paris[169], par Alain Françon dans sa mise en scène créée au Théâtre des Amandiers à Nanterre en 2012[170], par Christian Benedetti pour celle créée contemporanaiment au Théâtre-studio d'Alfortville[171] et par Éric Lacascade dans sa mise en scène au Théâtre national de Bretagne à Rennes en 2014[172].
  12. Traduction de Deirdre des douleurs utilisée par Christophe Thiry pour sa mise en scène à Compiègne en 2007[173].
  13. Traduction de L'Homme des bois utilisée par Claire Lasne-Darcueil dans sa mise en scène créée en 2002 à Poitiers[174].
  14. Traduction de La Fontaine aux saints utilisée par Guy Pierre Couleau pour sa mise en scène à la Comédie de l'Est à Colmar en 2010[175].
  15. Traduction de Long voyage du jour à la nuit utilisée par Céline Pauthe pour sa mise en scène créée au Théâtre de la Colline à Paris en 2011[176].
  16. Traduction d'Ivanov utilisée par Claire Lasne-Darcueil dans sa mise en scène au Théâtre de la Ville à Paris en 2000[178], par Alain Françon dans sa mise en scène créée au Théâtre de la Colline à Paris en 2004[179],[180] et par Jacques Osinski dans celle créée à Grenoble en 2011[181].
  17. Traduction utilisée par Marc François pour sa mise en scène créée au Théâtre de Gennevilliers en 2002[182].
  18. Traduction de Nanny sort ce soir utilisée par Robert Cantarella pour sa mise en scène créée au Théâtre de la Colline à Paris en 2003[183].
  19. Cette traduction des Lais a été utilisée pour un spectacle organisé par la Comédie-Française au Théâtre éphémère en 2012 et retransmis par France Culture[188]. Selon Marie-Sophie Ferdane, directrice artistique de ce spectacle, la traduction de Françoise Morvan en octosyllabes « rend très bien l’extraordinaire qualité de la langue de Marie de France, davantage qu’une traduction académique qui aurait été plus précise mais moins poétique et qui aurait donc eu un intérêt scénique moindre »[189]

Références

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    « F. Morvan, translator of the Breton tales collected by F.M. Luzel, describes in an interview the controversy she had with Per Denez concerning the fact that Luzel’s compilation transcribed during the XIXth century should or should not be transcribed in an unified spelling system which was linked with political movements. »

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    « Les éditeurs qui détiennent l'exclusivité des droits bloquent les retraductions. Les nouvelles traductions effectuées en vue de nouvelles mises en scène restent plus ou moins clandestines ; voir par exemple Désir sous les ormes, mis en scène par Matthias Langhoff dans une traduction sociolectale, remarquablement inventive, de Françoise Morvan. »

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  164. Rosemarie Fournier-Guillemette, « Riders to the Sea, de J.M. Synge: ses traductions à travers les 20e et 21e siècles », Atelier de traduction, no 15,‎ (lire en ligne)
  165. « Anton Tchekhov », Robert Cantarella
  166. « Claude Yersin », Nouveau Théâtre d'Angers
  167. Didier Mereuze, « L'éloquente banalité de « Vania » », La Croix,‎ (lire en ligne)
  168. Mathilde La Bardonnie, « « Oncle Vania », Tchekhov d'envergure », Libération,‎ (lire en ligne)
  169. « Oncle Vania », CRDP
  170. Philippe Lançon, « Le Mécano de Tchekhov », Libération,‎ (lire en ligne)
  171. René Solis, « D’Alfortville à Nanterre, la mania d’« Oncle Vania » », Libération,‎ (lire en ligne)
  172. René Solis, « « Oncle Vania », vaille que vaille », Libération,‎ (lire en ligne)
  173. BNF 41397696
  174. Gilles Costaz, « Fauve et innocent », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  175. BNF 42288938
  176. BNF 43770152
  177. Isabelle Martin, « Sylvia Plath: Une écriture du désastre », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  178. Mathilde La Bardonnie, « THEATRE. Tchekhov mâtiné de dialogues de Truffaut: trop agité, trop long. « Ivanov » façon « Dernier métro », ça rame », Libération,‎ (lire en ligne)
  179. René Solis, « Terrible Ivanov », Libération,‎ (lire en ligne)
  180. Fabienne Darge, « Alain Françon révèle à la lumière crue la noirceur d' « Ivanov » », Le Monde,‎
  181. « Ivanov », CRDP,
  182. BNF 39498461
  183. BNF 39500102
  184. Marie Nadia Karsky, « Modernités shakespeariennes : le cas de la traduction », Itinéraires, no 4,‎ (DOI 10.4000/itineraires.1735)
  185. Philippe-Jean Catinchi, « Aux premiers âges du livre d'artiste », Le Monde,‎  :

    « Avec le concours d'André Markowicz, Françoise Morvan sait rendre l'inventivité et la fraîcheur de l'original, la vivacité du propos comme sa tonalité. »

  186. « Châtaigne d'Anton Tchekhov », France Culture,
  187. Mathilde Lévêque, « Exposition: “Futur antérieur, l’avant-garde et le livre yiddish, 1914-1939″ », Le Magasin des enfants,‎ (lire en ligne)
  188. « Lais et Fables de Marie de France »,
  189. Sophie Albert et Sébastien Douchet, « Les Lais et les Fables de Marie de France : un jardin de femmes. Entretien avec Marie-Sophie Ferdane », Perspectives médiévales, no 36,‎ (lire en ligne)
  190. Mathilde Lévêque, « Russographies », Le Magasin des enfants,‎ (lire en ligne)
  191. Sylvie Neeman, « New York, New York… », Le Temps,‎ (lire en ligne)

Ouvrages consultés

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  • Françoise Morvan, « À propos d’une expérience de traduction : Désir sous les ormes d’Eugène O’Neill », TTR : traduction, terminologie, rédaction, vol. 7, no 2,‎ (lire en ligne)
  • Françoise Morvan, « Introduction », dans John Millington Synge (trad. Françoise Morvan), Théâtre complet, Les Solitaires intempestifs,
  • Myrtille Saunier, La représentation du substrat dialectal et étranger dans la littérature française et anglo-américaine, et sa traduction (thèse), Université Paris IV, (lire en ligne)

Liens externes

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