Franc-Tireur (hebdomadaire) — Wikipédia
Pays | France |
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Zone de diffusion | France |
Langue | français |
Périodicité | Hebdomadaire |
Genre | Magazine d'actualité |
Prix au numéro | 2 € |
Diffusion | 30 000 ex. |
Fondateur | Czech Media Invest |
Date de fondation | |
Ville d’édition | Paris |
Propriétaire | Daniel Křetínský via le groupe Czech Media Invest |
Directrice de publication | Valérie Salomon |
Directrice de la rédaction | Caroline Fourest |
Rédactrice en chef | Valia Breitembruch |
Site web | franc-tireur.fr |
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Franc-Tireur est un hebdomadaire politique français lancé en novembre 2021 par Christophe Barbier et Éric Decouty et dirigé par Caroline Fourest depuis avril 2022[1].
Il affirme avoir pour ligne éditoriale la lutte contre l'extrémisme, le populisme, l'obscurantisme ou encore les anti-vaccins[2].
Il est détenu par le milliardaire Daniel Křetínský via sa holding Czech Media Invest. Son siège est situé à Levallois-Perret.
Histoire
[modifier | modifier le code]Son nom fait référence au Franc-Tireur, journal de la Résistance né pendant la Seconde Guerre mondiale[3]. En octobre et début novembre 2023, les ventes en kiosque sont portées par l'actualité et se situent autour de 30 000 exemplaires par numéro contre 20 000 en moyenne depuis le début de l'année, devant Le Point, L'Obs ou L'Express[4]. En novembre 2022, il avait 18 000 abonnés auxquels s'ajoutent entre 20 000 et 30 000 acheteurs d'exemplaires-papiers vendus en kiosques chaque semaine[5].
Lancement
[modifier | modifier le code]Le journal est financé par le milliardaire tchèque Daniel Křetínský[2]. Dès , une campagne de préabonnement est lancée sur les réseaux sociaux, entre autres par Christophe Barbier : celle-ci attire alors un millier de souscripteurs[6]. Après un numéro 0 en octobre[6], le premier numéro sort le et est imprimé à 160 000 exemplaires[7] dont 72 000 sont vendus[8],[7],[9].
Rédaction
[modifier | modifier le code]En avril 2022, Caroline Fourest remplace Christophe Barbier à la direction éditoriale (ce dernier conservant un rôle d'éditorialiste), tandis que Raphaël Enthoven devient conseiller de la rédaction[1]. En juillet de la même année, Pauline Delassus, ancienne journaliste de Paris Match, est nommée rédactrice en chef[10], avant d'être remplacée en septembre 2023 par Valia Breitembruch, tandis que Benjamin Sire, en plus de superviser l'actualité, devient le second éditorialiste, avec Christophe Barbier[réf. nécessaire].
Ligne éditoriale
[modifier | modifier le code]Selon son fondateur, le journal est « anti-Zemmour, anti-extrême droite et anti-extrême gauche »[2].
Le journal revendique être contre l'extrémisme, les populismes[11] ou la cancel culture[9],[2].
Il se réclame d'un « féminisme universaliste »[12],[13],[14]. Parmi ses sujets de prédilection, on trouve l'actualité politique et internationale[3].
Accusation de plagiat
[modifier | modifier le code]Un article d'Arrêt sur images de accuse le journal de plagiat concernant son article « Les Zouaves » par Fiammetta Venner[15].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Caroline Fourest, directrice éditoriale et éditorialiste de Franc-Tireur. », sur Stratégies, (consulté le ).
- Aude Dassonville, « « Franc-tireur », « manifeste » hebdomadaire contre l’obscurantisme », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « L'hebdo Franc-Tireur, "manifeste contre l'extrémisme", dans les starting-blocks », sur France 24, (consulté le ).
- Le franc succès de l'hebdomadaire « Franc-Tireur », Les Echos, 16 novembre 2023.
- « Et encore... MyTF1 Max, Franc-Tireur, Séries Mania », sur CB News, (consulté le ).
- Thuy-Diep Nguyen, « L'hebdo Franc-Tireur crée en ligne sa communauté », sur Challenges, (consulté le ).
- « Franc-Tireur, un hebdo « passionnément raisonnable » », sur CB News, (consulté le ).
- « Un mois après son lancement, l'hebdomadaire Franc-Tireur tire son premier bilan de ses ventes », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Olivier Ubertalli, « Presse : « Franc-Tireur » veut être « un libelle contre les extrémismes » », sur Le Point, (consulté le ).
- « Pauline Delassus rejoint Franc Tireur », sur La lettre de l'audiovisuel, (consulté le )
- « Podcast : le groupe du milliardaire Daniel Kretinsky entre au capital de Louie Media », sur Les Echos, (consulté le )
- Christine Monfort, « Caroline Fourest : « On essaie de ne jamais réduire le débat à sa dimension politicienne » », sur INfluencia,
- « "20h30 le dimanche" avec Caroline Fourest, Laure Calamy et Juliette Armanet », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Christophe Barbier et Raphaël Enthoven, "francs-tireurs" », sur France Inter, (consulté le ).
- Loris Guémart, « Dans "Franc-Tireur", une enquête repompée… et plagiée », sur www.arretsurimages.net, (consulté le ).
Lien externe
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