Fulvio Caccia (personnalité politique) — Wikipédia
Fulvio Caccia | |
Portrait officiel. | |
Fonctions | |
---|---|
Conseiller national | |
– | |
Législature | 43e à 45e |
Groupe politique | démocrate-chrétien (C) |
Commission | CTT, CPE |
Conseiller d'État tessinois | |
– | |
Président | lui-même en 1983 |
Département | Police et environnement |
Prédécesseur | Fabio Vassalli |
Successeur | Pietro Martinelli (de) (Parti socialiste autonome) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cadenazzo |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti démocrate-chrétien |
Diplômé de | École polytechnique fédérale de Zurich |
Profession | Ingénieur Enseignant |
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Fulvio Caccia, né le à Cadenazzo (originaire du même lieu), est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien.
Il est conseiller d'État du canton du Tessin, à la tête du département de la police et de l'environnement, de 1977 à 1987 et conseiller national de fin 1987 à fin 1998.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et famille
[modifier | modifier le code]Fulvio Caccia naît le à Cadenazzo, dans le canton du Tessin. Il est originaire du même lieu[1]. Son père est paysan[2].
Il est marié et père de trois enfants[3].
Études et parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Après sa maturité gymnasiale, de type scientifique, à Lugano en 1961[4], il fait des études d'ingénieur-électricien à l'École polytechnique fédérale de Zurich. Il y obtient son diplôme en 1965, suivi d'un doctorat en 1974, sous la direction de Maximilian Julius Strutt[5].
Il est enseignant de physique au lycée de Lugano à partir de 1969 et en devient le directeur en 1976[3].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Il est membre du Conseil communal (législatif) de Cadenazzo de 1964 à 1970, puis de sa Municipalité (exécutif) de 1970 à 1977[5].
À la suite de la démission de Fabio Vassalli en raison du scandale de Chiasso[3], il devient conseiller d'État du canton du Tessin, où il dirige le département de la police et de l'environnement[6] de 1977 à 1987[5]. Il préside le collège en 1983[7]. Il est le candidat le mieux élu en 1979 et 1983[8].
Après la surprise de sa non-réélection pour un troisième mandat en [8] (qui est due selon les observateurs, dans cette élection à la proportionnelle où il obtient 40 918 voix contre 25 918 à l'élu socialiste autonome Pietro Martinelli (de)[9], à la division de la gauche, à la mauvaise stratégie du PDC qui présente deux listes distinctes et au soutien de l'électorat chrétien social au candidat socialiste menacé sur sa gauche, et qui met fin à la formule magique régissant la répartition des sièges au gouvernement tessinois depuis 1922 avec 2 PRD, 2 PDC et 1 PS[10],[11]), il est élu au Conseil national en octobre 1987. Il y est réélu à deux reprises (1991 et 1995)[1]. Il siège au sein de la Commission des transports et des télécommunications (CTT), qu'il préside en 1996-1997, et de la Commission de politique extérieure (CPE). Il préside par ailleurs le Parti démocrate-chrétien tessinois de 1992 à 1996[5]. Il annonce sa démission en pour la fin de la session d'automne[12].
Positionnement politique
[modifier | modifier le code]Appartenant à l'aile gauche de son parti[2], il est considéré comme un progressiste[6].
Autres mandats et activités
[modifier | modifier le code]Il préside la Commission fédérale de l'énergie de 1979[13] à 1987, la Commission fédérale des étrangers de 1991 à 2000 et la Commission de la communication de 1997 à 2004[1].
Il préside Caritas Suisse de 1997 à 2012[14].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Biographie de Fulvio Caccia (personnalité politique) », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Michele Fazioli, « L'homme du changement : Fulvio Caccia », 24 heures, no 142, , p. 9 (lire en ligne)
- Agence télégraphique suisse, « Successeur nommé : Fulvio Caccia », Journal de Genève, no 141, , p. 11 (lire en ligne)
- (it) « Fabio Vassalli si è dimesso », La voce delle valli, vol. 36, no 25, , p. 3 (lire en ligne)
- « Caccia, Fulvio », sur Base de données des élites suisses (consulté le )
- Anne Dousse, « Tornade Cotti en piste », Le Matin (Suisse), no 309, , p. 5 (lire en ligne)
- G. D., « Tessin : répartition inchangée des départements », Journal de Genève, no 98, , p. 11 (lire en ligne)
- Gino Driussi, « Tessin : la grande surprise », Gazette de Lausanne, no 81, , p. 13 (lire en ligne)
- Agence télégraphique suisse, « Fulvio Caccia perd son siège », Le Nouvelliste, , p. 23 (lire en ligne)
- (de) Katrin Holenstein, « Dossier: Kantonale Wahlen - Tessin. Kantonale Regierungswahl Tessin 1987 », sur Année politique suisse, (consulté le )
- Pierre-André Stauffer, « Le suicide de la droite », L'Hebdo, no 15, , p. 14 et 15 (lire en ligne)
- (de) Associated Press, « Fulvio Caccia kündigt seinen Rücktritt an », Neue Zürcher Zeitung, no 144, , p. 17 (lire en ligne)
- (de) « Was soll und kann die Energiekommission? », Der Bund, vol. 130, no 291, , p. 13 (lire en ligne)
- Agence de presse internationale catholique, « Fulvio Caccia succède à Vital Darbellay à la présidence », sur Portail catholique suisse, (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :