Fun Bar Karaoke — Wikipédia

Fun Bar Karaoke

Titre original เป็นเอก รัตนเรือง
Fan ba karaoke
Réalisation Pen-ek Ratanaruang
Scénario Pen-ek Ratanaruang
Pays de production Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
Genre Comédie
Durée 103 minutes
Sortie 1997

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Fun Bar Karaoke (Fan ba karaoke) est un film thaïlandais réalisé par Pen-ek Ratanaruang, sorti en 1997.

La jeune femme, Pu, exerce deux métiers. Le matin, elle met son père au lit après qu’il est revenu passablement éméché d’une nuit passée à chanter au karaoké, à boire et à fricoter avec des hôtesses de bar. Ensuite, elle peut aller travailler en tant qu’assistante sur des films publicitaires. Mais les nuits de son père ne sont pas les seules à être agitées. De manière récurrente, sa mère décédée apparaît dans les rêves de Pu, ce qui l’inquiète suffisamment pour qu’elle aille consulter un vieux sage. De son côté, Noi est un tueur au service du mafieux Toeng. Son rêve est de partir à New-York et il apprend donc l’anglais tout en comptant l’argent que ses méfaits lui ont rapporté.

Fiche technique

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  • Titre : Fun Bar Karaoke
  • Titre original : ฝันบ้าคาราโอเกะ / Fan ba karaoke
  • Réalisation : Pen-ek Ratanaruang (Thai: เป็นเอก รัตนเรือง)
  • Montage : Patamanadda Yukol
  • Pays d'origine : Thaïlande
  • Format : Couleurs - 1,85:1 - 35 mm
  • Genre : Comédie, policier
  • Durée : 103 minutes
  • Date de sortie : 1997

Accueil critique

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Fun Bar Karaoke accumule les influences stylistiques (Wong Kar-wai, Tarantino, Takeshi Kitano...), est ouvertement "flashy" et, comme beaucoup de première réalisation, souhaite en mettre "plein la vue". Pen-ek Ratanaruang préfère aujourd'hui oublier ce film mais c'est un film marquant qui nous montre en particulier un Bangkok hyper-moderne et occidentalisé en surface, très thaïe en profondeur, vivant en parfaite harmonie avec des superstitions très anciennes[2]. Exemple de superstitions très anciennes : la croyance aux pouvoirs des amulettes. Dans Fun Bar Karaoke, un gangster désire acquérir une amulette et le marchand lui en conseille une qui protège des balles. Le gangster demande ce qui est arrivé au propriétaire précédent. "Mort d'une balle dans la tête" répond le vendeur, puis, devant la surprise du "loueur", il précise "A bout portant, l'amulette n'offre aucune garantie ! "[3]...Ce film obtient très vite un succès international[4].

Fun Bar Karaoke est l'histoire d'une fille qui rêve que son play-boy de père finisse par l'aimer et lui prodiguer amour et tendresse paternelle[5],[6].

Récompense

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Notes et références

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  1. « Fun Bar Karaoké », sur telerama, Télérama
  2. (fr + en) Collectif (sous la direction de Bastian Meiresonne), Thai Cinema / Le cinéma thaïlandais, Asiexpo Edition, , 256 p. (ISBN 978-2-9528018-0-5), La renaissance du cinéma thaïlandais pages 86 à 119 par Julien Sévéon
  3. Raymond Vergé, « Le saviez-vous ? Amulette, gentille amulette... », Gavroche Thaïlande, no 185,‎ , p. 10 (6) (lire en ligne [PDF])
  4. (en) Anchalee Chaiworaporn, « Thai Cinema Since 1970 : The Emergence of Novelty and New Independent Sector », sur academia.edu, p. 159
  5. (fr + en) Collectif (sous la direction de Bastian Meiresonne), Thai Cinema / Le cinéma thaïlandais, Asiexpo Edition, , 256 p. (ISBN 978-2-9528018-0-5), Foyer, Nostalgie et Mémoire : le remède à la crise identitaire dans le Nouveau Cinéma Thaïlandais (pages 127 à 144) / Pen-ek Ratanaruang : Le foyer familiale est toujours le dernier endroit sûr (pages 131 à 141) / Home, Nostalgia and Memory: The Remedy of Identity Crisis in New Thai Cinema (pages 145 à158) / Pen-ek Ratanaruang: Home Is Always A Final Safe Place (pages 149 à 155)
  6. (en) Anchalee Chaiworaporn, « Home, Nostalgia and Memory: The Remedy of Identity Crisis in New Thai Cinema (page 108 à 123) / Pen-ek Ratanaruang: Home is Always A Final Safe Place (pages 113 à 119) », sur academia.edu,
  7. Didier Perron, « Cinéma. Plus professionnelle, la 19e édition du festival perd en convivialité. A Nantes, la dérive des 3 Continents (Alain et Philippe Jalladeau, Fruit Chan, Bashir, Rajan Khosa, Kaushalya gidwani) », sur liberation.fr, Libération,

Liens externes

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