Géraud d'Anduze — Wikipédia

Géraud d'Anduze
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Fonction
Évêque de Nîmes
-
Biographie
Famille
Père
Bernard Pelet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Ermengarde (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Blason

Géraud d'Anduze, mort le , est un prélat français, évêque de Nîmes au XIe siècle, issu de la famille d'Anduze.

Géraud (Geraldus), parfois Gérald[1] ou Gérard[2], appartient la famille d'Anduze[2]. Il est le fils de Bernard Ier, dit Pelet, seigneur d'Anduze, et d'Ermengarde, sa première femme[2],[3]. Il a deux frères, Frédol/Frédolon, évêque du Puy, et Almerad/Almérade/Almirade, qui hérite de son père[4],[2],[3].

Son père épouse en secondes norces, Garsinde, fille et héritière de la vicomté d'Agde & de Béziers, dont deux fils,[2],[3].

Le catalogue épiscopal, donné notamment par le site Internet du diocèse de Nîmes, considère qu'il monte sur le trône épiscopal de Nîmes en 1016[5] (le Gallia Christiana donnait 1015[6]). En effet, son prédécesseur, Frotaire/Frothaire est encore vivant en 1016, selon un acte d'échange[7].

Le siège épiscopal de Nîmes est occupé, à partir du milieu du Xe siècle, par les Anduze, fidèles des comtes raimondins, en alternance avec les ancêtres des Trencavel[8]. Bernard d'Anduze était évêque entre 947 et 986[9].

Comme son prédécesseur, Géraud donne tous ses soins au rétablissement de l'ordre monastique. Psalmodi, grâce aux vertus de ses religieux et à la pieuse munificence des séculiers, reprend déjà son ancien lustre. L'abbé Warnier étend sa juridiction sur une abbaye de Saint-Geniez.

Notes et références

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  1. Devic et Vaissète 1872, vol. 3 : 878-1165, p. 246 (lire en ligne).
  2. a b c d et e Lina Malbos, « Étude sur la famille féodale d'Anduze et Sauve du milieu du Xe siècle au milieu du XIIIe siècle », Mémoires de l'Académie de Nîmes, vol. LX,‎ , p. 202-229 (lire en ligne).
  3. a b et c Christian Settipani, La noblesse du Midi carolingien, Occasional Publications UPR, , 388 p. (ISBN 978-1-900934-04-6, lire en ligne).
  4. Devic et Vaissète 1872, t. 12 : 1443-1642 (notes et preuves), p. 255 (lire en ligne), p. 422.
  5. diocèse de Nîmes 2019, p. 1.
  6. Gallia Christiana 1730, p. 435.
  7. « Catalogue analytique des évêques de Nîmes », Bulletin du Comité de l'art chrétien du Diocèse de Nîmes, no 6,‎ , p. 317-318 (lire en ligne, consulté en ).
  8. Laurent Schneider, « Cité, castrum et « pays » : espace et territoires en Gaule méditerranéenne durant le haut Moyen Âge. L’exemple de la cité de Nîmes et du pagus de Maguelone (Ve – XIe siècle) », dans Pierre Toubert, Castrum 8, Le château et la ville - Espaces et réseaux (VIe – XIIIe siècle (Actes du colloque Castrum 8), vol. 108, Madrid, Casa de Velázquez/École française de Rome, coll. « de l’École française de Rome », (lire en ligne), chap. 105/8, p. 29-70.
  9. Gallia Christiana 1730, p. 434.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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