Gabriel Deville — Wikipédia
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Archives conservées par | Archives nationales (51 AP) |
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Gabriel Deville est un homme politique français né le à Tarbes (Hautes-Pyrénées) et décédé le à Viroflay (Seine-et-Oise).
Biographie
[modifier | modifier le code]Petit-fils de Jean-Marie-Joseph Deville, il devient, après des études de droit, journaliste à L’Égalité, le journal de Jules Guesde. Il est l'auteur de nombreux essais politiques grâce auxquels il fait figure de théoricien du socialisme. La Xe chambre correctionnelle le jugea, ainsi que Jules Guesde, Marie Manière et Marie Bonnevial, pour association non autorisée dans l'organisation d'un congrès ouvrier international prévu le 5 septembre 1878 à Paris[1].
Il est membre du Parti ouvrier français fondé par Jules Guesde jusqu'en 1889[2]. Il est député de la Seine de 1896 à 1898 et de 1903 à 1906, siégeant avec les socialistes parlementaires. Il participe activement aux débats sur la loi de séparation des Églises et de l'État. Il ne se représente pas en 1906 et devient ambassadeur en Éthiopie, puis délégué de la France à la Commission Européenne du Danube et enfin ambassadeur à Athènes.
Les papiers personnels de Gabriel Deville sont conservés aux Archives nationales, sur le site de Pierrefitte-sur-Seine, sous la cote 51AP : Inventaire du fonds 51AP.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Gabriel Deville », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Références
[modifier | modifier le code]- « BONNEVIAL Marie - Maitron », sur maitron.fr, (consulté le )
- Georges Tanesse, « DEVILLE Gabriel, Pierre »
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la vie publique :
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