Gadjo dilo — Wikipédia

Gadjo dilo

Réalisation Tony Gatlif
Scénario Tony Gatlif
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 102 minutes
Sortie 1997

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Gadjo dilo est un film français réalisé par Tony Gatlif et sorti en 1997. Ce film est le dernier volet d'une trilogie comprenant Les Princes (1983) et Latcho Drom (1993).

Stéphane, jeune Français avide de sensations, parcourt à pied la Roumanie à la recherche d'une chanteuse inconnue nommée Nora Luca dont il possède un enregistrement sur une cassette audio héritée de son père. À l'heure du couvre-feu, il se retrouve seul, dehors, avec pour seul interlocuteur un vieux musicien, prénommé Izidor. Ce Rom, brisé par la vie, noie dans l'ivresse l'emprisonnement de son fils. Autour d'une bouteille de vodka, Stéphane et Izidor communiquent péniblement, mais un lien d'humanité s'établit. Izidor prend alors Stéphane sous son aile et se bat pour que l'ensemble du village l'accepte. Le temps passant, le gadjo dilo (le non-tsigane fou) continue la traque de cette mystérieuse Nora Luca, tout en trouvant sa place au sein de la communauté tzigane. Il reprend sa quête de la musique en faisant des enregistrements des chants. La barrière de la langue étant un réel handicap, il fait la rencontre de Sabina, la seule à avoir quelques bases de français. À la suite de plusieurs pérégrinations et autres spectacles, les liens se resserrent entre Stéphane et Sabina. Et c'est à ce moment même, que le fils d'Izidor, Adriani, sort de prison. Une liesse s'empare alors du village et se conclut par une grande fête où l'alcool et les chants tziganes coulent et envoûtent. Peu de temps après, à la suite d'une discussion houleuse entre Adriani et un Roumain non-tsigane, le fils d'Izidor est tué et le village brûlé. C'est dans ce climat chaotique que Stéphane quitte le village avec Sabina. Et c'est au point de départ de son aventure qu'il enterre à la manière tzigane ses enregistrements de musique.

Fiche technique

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Distribution

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  • Romain Duris : Stéphane
  • Rona Hartner : Sabina
  • Izidor Serban : Izidor
  • Ovidiu Balan : Sami
  • Angela Serban : Angela
  • Aurica Ursan : Aurica
  • Vasile Serban : Vasile
  • Ioan Serban : Ioan
  • Dan Astileanu : Dumitru
  • Ovidiu Petre Roman : Cristi
  • Adriana Popa : Camelia

Distinctions

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Autour du film

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Gadjo dilo signifie « l'étranger fou ». Ce dernier volet d'une trilogie, comme Les Princes et Latcho Drom, a été conçu autour de la musique tzigane. À son propos, Tony Gatlif explique : « C'est une musique qui crie la peur et la douleur d'un peuple qui a mal à son âme. C'est pour ça que la musique tsigane est belle. Sinon musicalement elle part dans tous les sens, c'est plein de fausses notes, les instruments sont bricolés avec n'importe quoi. Mais cette musique est un cri de douleur, de douleur ancestrale qui vient de l'âme de tout un peuple. C'est la révolte pure, rien n'est fabriqué, tout est crié. Et c'est effectivement comme ça que j'imaginais ce film »[2].

Les musiciens

  • Orchestre Marin Ioan : Toni Lache (clarinette), Nicolae Paun (accordéon), Florinel Dobrica (contrebasse), Marius Banuca (violon), Mihai Iordache (cymbalum), Adrian Simionescu (vocale), Marin Ioan (impresario)
  • Orchestre Gipsy Star : Leonard Iordache (cymbalum), Ghita Coada (contrebasse), Constantin Fugirica (accordéon), George Udila (clarinette), Costel Vasilescu (trompette), Marian Vasilescu (violon)
  • Monica Juhasz-Miczura (chant) interprète sublimement Nora Luca. Elle est aussi connue sous le pseudo Mitsou. Elle a été membre du groupe Ando drom.

Notes et références

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  1. Le Nouveau Quotidien, « Palmarès du festival de Locarno 1997 » Accès libre, sur letempsarchives.ch, (consulté le )
  2. Sylvie Jean,, « Gadjo Dilo - fiche pédagogique », (consulté le )

Liens externes

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