Gallea — Wikipédia

Gallea
logo de Gallea

Création 2016
Fondateurs Guillaume Parent, Linzi Shang, Samuel Bellerose
Slogan L'art vit quand il est vu
Siège social Montréal
Drapeau du Canada Canada
Activité Art Technologie
Site web gallea.ca

Gallea est une plateforme Online to offline (en) de galerie d'art en ligne basée à Montréal, Québec, Canada. La compagnie fait partie de la cohorte de MT Lab (l'incubateur d'innovations montréalais en tourisme, culture et divertissement)[1].

Gallea se situe bien après les premiers médias d'Art en ligne véhiculant de l'Art contemporain électronique inventés à la fin du XXe siècle avec internet qui leur donnait une portée mondiale — un domaine de spécialistes des Beaux Arts —.

Gallea a vu le jour en 2016 par des étudiants voulant être entrepreneurs[2] à la suite de l'analyse mercatique des besoins des personnes locales plutôt débutantes en arts visuels qui sont frustrés par l'inaccessibilité des galeries[3],[4].

L'entreprise se niche en 2018 dans la réalité commerciale[1] déjà installée pour le design et la décoration « à la mode » des locaux élégants. Cela se fait juste avant la pandémie installée en 2020 paralysant l'activité du monde économique.

Gallea « permet aux artistes en arts visuels de se faire connaître du public afin d’être en mesure de vivre de leur art[5] [...] La plateforme numérique d'art « national[3],[1],[6] » permet aux artistes de montrer leurs œuvres à travers un réseau d'exposants » composé de cafés, de bars, d'hôtels, de restaurants et d’autres lieux publics ou corporatifs. « Gallea rend l’art visuel plus accessible aux citoyens » est le slogan de boutique de culture par artistes et thèmes-visuels dans des établissements locaux[6] jusqu’à la vente d’œuvres d'art. Les communautés et les villes présentent, selon la compagnie Gallea, leur bagage culturel populaire — hors office du tourisme[1]. La rémunération des artistes est un contrat[6].

Il est à noter que la notion « romantique façon Belle-époque - réaliste financièrement actuel » d'artiste - artisan[7] pour le site hébergeur importe peu (ne dépend que de la personne qui crée).

« La culture à portée de main » pour les artistes et les acheteurs

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Des acheteurs sont en mesure de découvrir l'art à travers le réseau selon Gallea : « Le client potentiel n'a pas besoin d’être un grand amateur d'art ou spécialiste pour apprécier le travail des artistes inscrits dans le réseau » ; Gallea permettrait de rendre l'art des artistes locaux-(locales) canadien(ne)s[8] plus accessible[9].

Services aux établissements du réseau exposant les œuvres

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Gallea « offre » aux établissements — qui sont les sélectionneurs d'œuvres — tels que les cafés, les bars, les restaurants ou des maisons corporatives la possibilité d'afficher des toiles d'artistes en mettant à disposition de l'espace libre d'accrochage sur leurs murs (avec rémunération si vente) et d'être répertoriés sur un internet domaine « tourisme, culture et divertissement »[1].

Ces établissements ne sont pas en concurrence avec les galeries d'art qui sont dédiées aux artistes confirmés et aux acheteurs particuliers ou institutionnels[1] qui passent en général par les commissaires priseurs pour l'évaluation de la valeur.

Effets de la pandémie Covid19

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Articles connexes

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  • Galerie de l'UQAM galerie universitaire à Montréal d'art contemporain subventionné

Notes et références

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  1. a b c d e et f Rafael Miró, « Vente d’œuvres d’art | Gallea, un mariage entre réel et virtuel », sur La Presse, (consulté le )
  2. « Gallea : La technologie au service de l’art… et des HRI », sur www.hrimag.com (consulté le ).
  3. a et b Thierry Laugée et Carole Rabiller, Discours nationalistes sur l’art au XIXe siècle, in « ENCYCLOPÉDIE D’HISTOIRE NUMÉRIQUE DE L’EUROPE » (ENHE discours nationalistes sur l'art après le XVIIIe siècle, origine de la critique en « école nationaliste » caractérisant le peuple depuis le XIXe siècle, consulté le 11 janvier 2023)
    « Cette doctrine fondée sur la notion d’« école » s’exprime avec le plus d’éloquence dans le discours sur l’art et vise particulièrement à exalter le sentiment patriotique : elle est une entité artistique et politique utilisée tout au long du xixe siècle dans un principe de confrontation. Le discours sur l’art se montre nationaliste en ce sens qu’il jauge les artistes autant qu’il compare l’état des diverses écoles nationales. Ainsi, d’un jugement individuel sur la production d’un pays, le critique et l’historien de l’art façonnent ensemble une politique du regard sur l’art. » Voir par exemple le traitement-filtrage de l'expression artistique par des pastels, qui en France et pas « à l'étranger » tombe en désuétude peu après la Révolution française au profit de la peinture à l'huile…
  4. « Exposer les artistes localement grâce au web », sur Le Reflet, (consulté le ).
  5. « Gallea: l’art d'ici, accessible partout | Quartier de l'innovation »« () », sur quartierinnovationmontreal.com (consulté le ) —site hors service depuis 2022.
  6. a b et c La rémunération des artistes (sans distinction) dont le porte-folio d’œuvres d’art est fait par eux est mis gratuitement en ligne. Toute vente est soumise à un taux de commission entre 20% et 30% selon le contrat d'abonnement, la rémunération du site est 15%, la rémunération de la « galerie » d'exposition qui sélectionne finalement pour 3 mois l'œuvre et l'artiste est 10%. Gallea basique lu en ligne, forum entièrement développé, le 10 février 2023.
  7. Joseph-Marc Bailbé, Être artiste, hier et aujourd'hui, article dans « Romantisme », numéro thématique : Littératures- Arts- Sciences- Histoire, 1987, (persée lire en ligne, consulté le 12 février 2023)
  8. Collections-art-local : — Colombie-Britannique - Vancouver, Québec - Montréal, Ontario - Toronto, Manitoba, Nouvelle-Écosse, Saskatchewan —; Plus Miami. (Gallea voir en ligne pour le 10 février 2023).
  9. Léa Villalba, « Gallea: La technologie au service de l’art », sur Baron Mag, (consulté le ).
  10. Marion Muller-Dufeu, Artiste ou artisan : quelques pistes pour aborder ce problème dans l’Antiquité classique, article des « Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques Nancy 2002 », 2011, (persée lire en ligne, consulté le 12 février 2023).

Liens externes

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