Gare de Villecresnes — Wikipédia
Villecresnes | |
La gare vers 1907. | |
Localisation | |
---|---|
Pays | France |
Commune | Villecresnes |
Adresse | Avenue Foreau 94440 Villecresnes |
Coordonnées géographiques | 48° 43′ 35″ nord, 2° 32′ 04″ est |
Gestion et exploitation | |
Code UIC | 87114538 |
Services | fermée |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Paris-Bastille à Marles-en-Brie |
Altitude | 81 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | 1994, détruite |
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La gare de Villecresnes est une gare ferroviaire française, fermée et disparue, de la ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie. Elle était située sur le territoire de la commune de Villecresnes dans le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France.
Villecresnes est mise en service en 1875 par la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Elle est fermée en 1953 et son bâtiment voyageurs d'origine est détruit en 1994.
Situation ferroviaire
[modifier | modifier le code]Établie à 81 mètres d'altitude, la gare de Villecresnes était située au point kilométrique (PK) 27,980 de la ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie, entre les gares fermées de Limeil-Brévannes et de Mandres-les-Roses.
Histoire
[modifier | modifier le code]De l'ouverture à la fermeture
[modifier | modifier le code]La gare de Villecresnes, est ouverte par la Compagnie des chemins de fer de l'Est, sur la ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie (dite aussi ligne de Vincennes), lorsqu'elle met en service, la section de Boissy-Saint-Léger à Brie-Comte-Robert le [1],[2].
Le , le tronçon peu fréquenté entre les gares de Boissy-Saint-Léger et Verneuil-l'Étang est fermé à tout trafic[3] et la gare est temporairement fermée. Elle est de nouveau et définitivement fermée au trafic voyageurs lors de l'arrêt de ce service le sur la section de ligne au-delà de la gare de Boissy-Saint-Léger[4].
Disparition de la ligne et de la gare
[modifier | modifier le code]La section de la ligne entre la gare de Villecresnes, au PK 28,500, et celle de Santeny - Servon, au PK 31,500, fermée au trafic depuis le , est déclassée le [5].
Le bâtiment d'origine gare de Villecresnes est détruit en 1994[6] deux ans avant la mise en service de la ligne de Villeneuve-Saint-Georges à la bifurcation de Moisenay (LGV) qui passe en souterrain à hauteur de l'ancienne gare, sous la coulée verte[7].
Durant les années 1980, la municipalité entre en conflit avec l'État au sujet de la création de la ligne TGV sur le tracé de l'ancienne ligne. La municipalité est écoutée et un tunnel de 2 500 mètres, au lieu des 200 mètres prévus à l'origine, est construit ; comme à Villecresnes le train passait dans une vallée encaissée (comme actuellement à Vincennes) sauf au niveau de l'ancienne gare, ceci permit de créer une coulée verte entre le bois de la Grange et le mont Ézard[réf. nécessaire].
Projet de bus à haut niveau de service (BHNS)
[modifier | modifier le code]La volonté régionale de préserver le caractère agricole et naturel du secteur sud-est du Val-de-Marne ne permet pas le prolongement du RER A. Une telle infrastructure favoriserait, le développement de l'urbanisation selon la Régie autonome des transports parisiens (RATP). En contrepartie, le projet de schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), prévoit dans sa phase 2 (2011-2020) un projet de transports collectifs en site propre (TCSP) le long de la RN 19, qui relierait les villes de Maisons-Alfort à Brie-Comte-Robert, en passant par Boissy-Saint-Léger, Santeny et Villecresnes[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Travaux publics : Compagnie des chemins de fer de l'Est », Le Temps, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- Villecresnes Patrimoine, « Une ville est née », La Gazette du Patrimoine, no 29, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- Jean Robert, Notre métro, Neuilly-sur-Seine, J. Robert, , 511 p. (BNF 34745970), p. 413.
- René-Charles Plancke, « La ligne de la Bastille », dans Histoire du chemin de fer de Seine-et-Marne : tome I de la vapeur au TGV, Le Mée-sur-Seine, édition Amatteis, (ISBN 2-86849-105-7), p. 233.
- « Annexe : Sections de lignes retranchées du réseau ferré national géré par la SNCF et déclassées », Journal officiel de la République française, , p. 4818 (lire en ligne, consulté le ).
- Joigneau et 2013 p.84.
- Randonnées ferroviaires, fiche itinéraire : Voie verte de la Tegeval, , 4 p. (lire en ligne), p. 2-3.
- « Prolonger [le RER A pour désenclaver le sud-est du Val-de-Marne] », sur vous-et-la-ratp.net via web.archive.org, vers juin 2008 (version du sur Internet Archive) ; ce document est une archive.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alain Joigneau, « Deux transpositions d'une gare de l'ex-ligne de la bastille en N et HO : N la gare de Villecresnes en petit théâtres », RMF, no 573, , p. 84-106 (lire en ligne, consulté le )