Gaspard-François Toustain de Richebourg — Wikipédia

Gaspard François Toustain de Richebourg (1716-1799) est une personnalité du XVIIIe siècle, officier supérieur français qui se reconvertit dans la littérature historique.

Né le à Montivilliers (actuel lieu-dit de la commune d'Escrennes dans le Loiret)[1], Gaspard est chevalier, sieur de Richebourg et de Saint-Martin-du-Manoir.

Il commence une carrière militaire en prenant part à la guerre de succession de Pologne de 1733 à 1738. Il est présent lors de la guerre de succession d'Autriche en 1741 et de la guerre de Sept Ans entre 1756 et 1758.

En entrant dans la seconde compagnie des Mousquetaires du Roi, il reçoit deux blessures à la bataille de Dettingen en 1743.

Revenu dans le pays de Caux, il assuma les fonctions de major-général des garde-côtes du Havre, avec le grade de lieutenant-colonel. Il fut également lieutenant des maréchaux de France au pays de Caux (Harfleur) pendant trente-quatre ans, de 1758 à 1792.

Chevalier de Saint-Louis, il est également chevalier de Saint-Michel[2] en 1758.

Il épouse successivement :

- en premières noces, en 1740, sa cousine Louise Émilie Toustain d'Escrennes, morte le , de laquelle il eut une fille, elle aussi prénommée Louise Émilie ;

- en secondes noces, le , Élisabeth Charlotte Françoise Féra de Rouville, au diocèse de Sens, le , ancienne élève (1720) de la Maison de Saint-Cyr, morte le à Saint-Martin-du-Manoir, dont il eut trois enfants, parmi lesquels le vicomte de Toustain-Richebourg.

Il est emprisonné sous la Terreur (à partir du 10 août 1792) et libéré le 28 juillet 1794.

Il meurt le à Saint-Martin-du-Manoir [2].

Les deux œuvres ci-dessous sont demeurées à l'état de manuscrits selon les frères Michaud[3] :

  • Dissertation sur l'origine, la forme et les changements successifs de l'échiquier et parlement de Normandie, depuis son établissement jusqu'à son érection en Parlement en 1499. (1766), primée par l'Académie de Rouen
  • Estampe allégorique de l'échiquier de Normandie devenu sédentaire (1768)

Autres opuscules restés manuscrits (non datés) :

  • Histoire du parlement de Normandie depuis son origine jusqu'à 1715
  • Mémoires sur la Pucelle d'Orléans
  • Dissertation sur les grands-sénéchaux de Normandie
  • Catalogue historique des vicomtes, baillis et sénéchaux de Normandie
  • Généalogie détaillée de la famille de Toustain
  • Recherches généalogiques et historiques sur la noblesse de Normandie

Notes et références

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  1. "Dans la paroisse d'Aubevoye", lit-on par un raccourci facile et faux chez Gadebled, et Edouard Frère, ce qui a induit Pierre Molkhou en erreur sur le réel lieu de naissance : la paroisse correspond en fait à la chartreuse d'Aubevoye qui posséda le domaine.
  2. Almanach royal de 1789 [1].
  3. Biographie universelle, ancienne et moderne, ou Histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, 1826, p. 417.

Bibliographie

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  • Philippe Havard de la Montagne, « Le vicomte de Toustain-Richebourg, ami et dernier censeur de Rétif de la Bretonne », Études rétiviennes, no 14,‎ , p. 99-135 (lire en ligne)
  • Édouard Frère, Manuel du bibliographe normand ou Dictionnaire historique et bibliographique contenant: 1. L'indication des Ouvrages relatifs à la Normandie, depuis l'origine de l'imprimerie jusqu'à nos jours; 2. Des notes biographiques, critiques et littéraires sur les hommes qui appartiennent à la Normandie par leur naissance, leurs actes et leurs écrits; 3° Des recherches sur l'histoire de l'Imprimerie en Normandie, Volume 2, A. Le Brument, (lire en ligne), p. 502-503.
  • Louis-Léon Gadebled, Dictionnaire topographique statistique et historique du département de l'Eure, Canu, (lire en ligne), p. 20.
  • Joseph-François Michaud, Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, ou, Histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes - volume 46, Michaud Frères, (lire en ligne), p. 417.

Liens externes

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